

Écrire (I)
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Écrire (I)
La raison pour laquelle j'ai découvert Panodyssey s'explique par un concours de nouvelle. J'écris depuis l'adolescence, mais ces derniers mois, j'ai décidé de me lancer dans l'écriture de romans (pour l'instant, je suis l'auteur de deux thrillers que j'ai soumis à l'appréciation des éditeurs) mais aussi de nouvelles. Depuis quelque temps, je participe à presque tous les concours que je découvre et qui correspondent à mes aspirations. Je viens d'attaquer ma 60e nouvelle (parmi celles destinées à des concours). Je n'y crois pas moi-même, même si mon deuxième manuscrit faisait déjà plus d'un million de caractères.
J'écris autant que je le peux, comme si je devais disparaître bientôt.
Parfois, dans le cadre d'un concours, j'écris ce qui correspond à un fragment d'une histoire plus importante que je développe par ailleurs. L'exercice me paraît pertinent : j'adapte un récit aux règles d'un concours, mais je sais dès le départ que l'histoire dépasse le cadre de celui-ci et s'étend au-delà des limites imposées. Ainsi, certaines nouvelles qui répondent à des critères précis sont, du point de vue du récit et des personnes, liées. Pour autant et par respect pour les organisateurs et le jury, mes histoires comportent un début, un milieu et une fin. Elles ne nécessitent évidemment pas de connaître mes autres écrits. Mais pour celles et ceux qui, un jour, me liront dans un autre contexte – à travers mes manuscrits et un recueil de nouvelles –, en adoptant le point de vue du lecteur, je trouve l’idée immersive. C’est la raison pour laquelle, lorsque j’écris, je mets un point d’honneur à RACONTER UNE HISTOIRE avant toute chose et à soigner la manière de la raconter, même si elle n’a rien de nouveau ou d’inédit. Celle ou celui qui écrit doit respecter son lecteur au-delà de toute chose et cela ne se résume pas à l’orthographe ou à la grammaire. Je déteste les histoires « sur des rails » et, même quand je ne fais que ressasser des thèmes éculés, je cherche à raconter « à ma manière ».
J’aime énormément créer des héroïnes aux aspirations contemporaines ; j’aime les thèmes sombres ; j’utilise souvent les USA et le Canada comme contexte géographique (et parfois historique) de mes histoires, mais la France (et Marseille) n’est jamais vraiment absente ; j’aime écrire sur les Premières Nations ; je cherche, autant que possible, à soigner mes incipit et mes chutes ; le fantastique et le thriller m’ont toujours séduit, mais je conserve le goût pour des passages plus légers et j'ai récemment tâté l'érotisme.
Il m’apparaît impossible de manquer d’inspiration : tout a été écrit, mais tout reste à réécrire ! Regardez simplement autour de vous ! Votre histoire demeure différente.

