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Ch. 12 de Brissage, Fortevent et Ouragrande

Ch. 12 de Brissage, Fortevent et Ouragrande

Publié le 22 avr. 2022 Mis à jour le 12 avr. 2024 Aventure
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Ch. 12 de Brissage, Fortevent et Ouragrande

 

Fierry le Conquérant

 

La troupe ne passa pas inaperçue, une fois arrivée aux abords de la capitale.

 

C'était la première fois qu'on voyait un nombre important de soldats soumis à une poignée d'individus. Cela se voyait à leur air abattu, inhabituel. Ils traînaient la patte, se demandaient comment réagirait leur roi.

 

Aux portes de la cité, l'armée vint porter secours aux soldats vaincus, fort désireux d'échanger les rôles.

 

Nos cinq compagnons donnèrent leurs armes en expliquant que la situation dégénèrerait uniquement s'ils n'étaient pas respectés, comme précédemment. L'information obtenue déplut fortement et des regards noirs se tournèrent vers les irrespectueux, qui plus est, vaincus par cinq personnes dont deux vrais soldats.

 

"Cela n'est pas coutume dans notre armée, nous en réfèrerons à qui de droit." dirent alors les renforts, les laissant libres de leurs mouvements et encadrant plutôt les mauvais soldats.

 

L'ambiance s'améliora ainsi et on imaginait un entretien, plus agréable que précédemment, avec le souverain de Fireste.

 

Le palais de Fierry était somptueux, on le surnommait le Conquérant, manifestement, ce qui n'était pas forcément de bonne augure.

 

Ils furent annoncés, puis invités à venir et, enfin, entrèrent. Fierry était flamboyant, fier de sa personne et sûr de lui, probablement direct dans ses demandes, loin de la fourberie de Léonel. Tout le monde devait déjà savoir qu'il convoitait la puissance technologique du peuple des océans et ils étaient d'accord avec cela parce qu'il était bon gouverneur. Il partageait volontiers, avec son peuple, les bénéfices des patrouilles et des missions extérieures. C'était un souverain aimé de son peuple.

 

"Bonjour à vous et merci d'être venus de votre plein gré." dit-il. "Je vous demande pardon pour l'impolitesse dont a fait preuve la garnison que j'avais envoyé vous accueillir. Ils ont été démis de leur fonction et travaillent d'ores-et-déjà aux champs."

 

Nos amis le saluèrent également et lui dirent que c'était pardonné et oublié.

 

"Bien." répondit-il. "Si vous venez jusqu'à moi, j'imagine que vous voulez des nouvelles des prisonniers du feu roi Léonel. Ils sont chez Bartabas de Barboisie car je n'aime pas avoir des prisonniers. Je savais que sa réputation ne l'aiderait pas à avoir les renseignements, avant moi. Que voulez-vous en échange du partage de votre technologie ?"

 

"Seul le couple impérial peut décider de telles choses mais nous voulions simplement discuter de paix avec vous car nous souhaiterions vivre à nouveau parmi vous à l'avenir, dans un climat pacifique et prospère." tenta poliment Alisk. "Nous n'étions pas en train de comploter avec Léonel et nous félicitions de vos démarches en vue d'une paix durable entre vos trois contrées."

 

"Merci de m'avoir apporté ce document. Magilisk d'Aquarion, je vois. Vous avez une puissance guerrière incommensurable et vous êtes pacifiques, ça me plaît ! La paix s'obtient par le respect, et les ennemis respectent plus facilement la puissance que tout le reste. La meilleure façon d'avoir la paix est donc d'avoir des forces égales. C'est pourquoi j'ai besoin de votre technologie et c'est pourquoi Bartabas sollicitera la même chose de votre part. Ensuite, vous pourrez bien vous installer dans la contrée décapitée de feu Léonel."

 

"Je comprends votre demande et vais donc consulter Bartabas avec mes compagnons afin de discuter de tout cela avec Lilisk et Magilisk, une fois rentrés. Nous reviendrons ensuite vous fournir la réponse à cet échange." ajouta Alisk, qui semblait bon diplomate, au yeux du groupe.

 

"C'est entendu, mais surveillez vos arrières ! Bartabas aime tapir ses forces dans l'ombre et faire peur afin de demander davantage." les mis en garde Fierry.

 

On leur offrit l'hospitalité pour la nuit et ils repartirent le lendemain, après avoir récupéré leurs armes. Bartabas n'avait jamais osé envoyer ses troupes au sein de la capitale donc on fit comme si cela n'arriverait pas et ce fut le cas.

 

 

 

 

Histoire originale de mon invention, images obtenues par intelligence artificielle sur Nightcafé Studio, tous droits réservés, Alban Vivicorsi

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