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Se rejoindre au coeur
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Se rejoindre au coeur
Le nourrir, le cultiver, l’ouvrir plus grand, plus fort.
Se mettre auprès de son cœur et y rester. Se mettre à son service et laisser faire le bon sens. C’est rétablir ou simplement nourrir et cultiver un bon contact avec cet espace au centre de la poitrine. C’est porter ou poser son attention en ce lieu. Je parle d’attention, pas d’intention et encore moins de volonté. C’est pour moi le premier exercice et peut-être le seul à intégrer. C’est ce qui permet en quelque sorte de se déconditionner de ses mauvais réflexes. Le reste s’ensuit tout naturellement. Le fait de poser son attention dans le cœur est une posture des plus naturelles allant de soi. Mais il est vrai que nous nous sommes bien souvent installés dans un état d’autocontrainte menant à court-circuiter le cœur. C’est dans ce cas qu’il va peut-être falloir fournir un petit effort, pour revenir à cette position beaucoup plus confortable consistant à laisser le cœur retrouver sa place. Il est donc nécessaire de constater dans quelle mesure nous sommes capable de poser notre attention en ce lieu, au centre de la poitrine, de reprendre contact avec ce qui s’y passe, ce que j’y observe, entends, ressens…
Poser son attention au centre de la poitrine, il n’y a pas d’autre consigne. Se contenter de cela, c’est juste impeccable. Bien souvent, on en rajoute pour mieux faire ou aller plus vite, et c’est là une erreur. Simplement laisser faire et observer sans s’attacher à quoi que ce soit. C’est là qu’il y a le cœur, au centre de la poitrine, pas trop haut (peut-être légèrement sur le centre gauche pour certains). On se met juste là et on écoute, on observe, on ressent, on laisse faire, on découvre ce qui ce passe ici et autour. On suit le mouvement en toute confiance. On peut changer son attention de lieu pour voir ce qui change, et puis revenir au centre de la poitrine. En se posant là, on accède à tout notre cosmos, immédiatement et partout.
Au début, il faut peut-être poser son attention plus longtemps, sans attentes particulières. Le plus longtemps possible, avec ce focus au centre. Petit à petit, on pourra constater que quand on fait ça sans forcer, tout se calme, tout s’apaise. Le corps et l’esprit s’apaisent, et alors on pourra s’apercevoir qu’on ne pose plus simplement son attention au centre de la poitrine, mais comme si on entrait dedans, plus profond, plus largement sans définir un espace délimité. C’est toujours là, au centre de la poitrine.
Pour aider, on peut aussi s’imaginer que l’on fait descendre ses pensées, son mental, à cet endroit. Comme un fluide qui coule et descend ici pour y rester. C’est une bonne aide pour certains qui ressentiront bien un changement d’état. Pour d’autres, c’est l’exercice inverse qui sera plus pertinent, en faisant monter le flux du cœur vers le mental.
Au fur et à mesure, on peut rencontrer différentes sensations. Une sorte de chaleur, une légère pression, une impulsion, comme une ouverture de cet espace, une concentration de quelque chose qui diffuse ici, qui semble respirer. Toutes ces sensations varient et sont exprimées différemment selon les personnes, mais c’est généralement léger et paisible.
On peut aussi s’entrainer à connecter avec le cœur de quelqu’un d’autre. Ce peut être le déclic pour certains d’entre vous. Le but n’est pas d’intervenir auprès d’un autre, mais juste de ressentir ce qui se passe dans son propre cœur à ce moment-là. C’est aussi un signe nous permettant de savoir que l’on est soi-même en contact direct avec cet espace. Les sensations sont les mêmes, à ce détail près que l’on peut ressentir comme un signal plus impactant au moment du contact avec quelqu’un d’autre. Comme un déclic, un emballement, une pression, un clac… bref, non seulement on est dans son propre cœur, et en plus on l’ouvre et le relie à un autre.
_ Je dis que les sensations sont les mêmes… Vous connectez quand même un autre, et vous échangez avec cet autre. Alors, vous pouvez aussi potentiellement partager plus. Surtout au début, ne connectez peut-être pas n’importe qui. Choisissez un autre sympa. Restez dans le plus grand respect et ne forcez rien. _
Ne soyez pas déçu, surpris ou découragé si vous pensez ne pas trouver les petites premières sensations que j’ai citées. Il se peut que vous soyez resté beaucoup plus proche de votre cœur que vous le pensez. Plus on s’est éloigné de son cœur, plus les premières retrouvailles sont sensibles, et c’est bien normal. Pour autant, beaucoup de personnes ont gardé un bon contact avec leur cœur, la relation n’est pas contrariée et c’est très bien comme ça. C’est l’occasion de reconnaitre votre lien en conscience et de réapprécier des sensations quelquefois négligées. Nous avons tendance à nous croire tous au même point, et ce n’est pas toujours vrai. Il n’est pas utile de se dévaloriser ou de se surévaluer. Simplement se centrer puissamment, puis laisser faire en accompagnant et sans forcer. Dans tous les cas, pratiquez depuis le début, la suite concerne tout le monde.
Chemin faisant, cet espace se ressent, s’observe et s’écoute de mieux en mieux. On s’y installe plus profondément. Il s’élargit et peut ouvrir des changements au-delà de son périmètre premier, dans l’ensemble du corps et de nos comportements. Certains états ou fonctionnalités de votre être ne peuvent fonctionner que si et seulement si vous êtes dans le cœur. A ce moment, on comprend que ce n’est peut-être pas qu’une option à utiliser occasionnellement, mais que ce serait bien d’y rester un peu plus longtemps, plus souvent, voire complètement, toujours, sans plus s’en préoccuper, comme l’habitude naturelle retrouvée.
Bien sûr, quand on a pris l’habitude inverse, il faut pratiquer. On peut pratiquer une fois par jour. Puis cette fois par jour devient plus durable. Puis on s’amuse à faire de brefs rappels n’importe quand dans la journée, n’importe où et de plus en plus souvent. Puis on s’aperçoit qu’on arrive à rester un peu, puis un peu plus sans s’en préoccuper. Dans le cœur. Puis maintenant, on s’aperçoit quand on a lâché, comme si quelque chose manquait, alors on relance. On s’y remet de plus en plus facilement, et on en sort de moins en moins souvent. On s’y plait, ça y est, on y est. J’y suis, j’y reste.
Tout cela peut arriver très rapidement et sembler banal pour certains d’entre vous, ou demander plus de temps et d’assiduité pour d’autres. Peu importe. Le résultat n’est pas nécessairement en rapport avec la rapidité et de prétendues facilités ou capacités qui seraient le lot de certains et pas des autres. Nous sommes tous constitués de la même manière et à la fois très différents. Nos besoins ne sont pas forcément les mêmes dans le détail. Il n’y a pas de comparaisons valables. Seul le principe de retrouver ce centrage naturel vers un cœur ouvert est le but qui importe. Chacun peut le vivre différemment et y trouver ses propres avantages. Pour illustrer cela, vous verrez que chacun ne développe pas les mêmes ressentis et les mêmes intérêts. Certains ralentiront volontiers, gagneront en calme et sérénité, pendant que d’autres peuvent se trouver revitalisés, actifs et réactifs comme ils ne l’ont jamais été. Mais jamais endormi, jamais excité, jamais dans l’excès ou l’insuffisance, toujours plus dans l’évidence, la juste position, toujours mieux adapté et équilibré à la condition et aux affinités de chacun. Que du bon, un bien-être personnel sur mesure.
Et puis l’aventure ne s’arrête pas là. C’est maintenant qu’il faut le nourrir, le cultiver, l’ouvrir plus grand, plus fort. C’est une attitude de tous les instants. Cependant, ne forcez pas. A ce stade, ce n’est plus une pratique à penser. Vous avez rejoint votre cœur, c’est fait. C’est simplement une nouvelle attitude qui s’installe naturellement, et ça se passe dans le plaisir. Constatez juste le plaisir et n’oubliez pas d’où il vient, entretenez-le. C’est ça le nourrir, le cultiver. Ne l’oubliez pas et partagez le plaisir, il s’ouvrira de lui-même toujours plus grand et plus fort.
L’important est de revenir à cette posture naturelle et sans contraintes, où l’on est tout simplement dans le cœur continuellement et normalement. Parce que notre attention est toujours posée ici, à l’intérieur, au centre de la poitrine, sans que l’on ait besoin d’y penser. Le mental, très important quand il est à sa place, a aussi repris sa juste place naturelle. On n’ignore plus le cœur. On fonctionne naturellement et sereinement, par le cœur évidemment.
Être centré, c’est être dans le cœur de façon naturelle.
C’est ouvert à tous, c’est comme ça que l’on est fait.
C’est tout naturel d’être centré dans son cœur.
C’est tellement plus reposant et évident.
© Basty - Se rejoindre au cœur - Extrait des livres ‘être conscient’ et ‘cœur de conscience’ - 2023, 2024 - www.etreconscient.com
(image d’illustration générée par IA sous WordPress)
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