C’est ici que se trouve l’âme.

Le cœur et la conscience supérieure sont une seule et même chose, un univers à part entière tenant son cosmos en son sein. Je parle encore de cette âme représentant cette unité individuellement cohérente, partie d’un tout plus grand à l’identique. C’est ce que nous sommes, et la forme matérielle en est une expression particulière.

La matière se mourant n’est simplement plus informée par cette conscience supérieure, ce cœur. C’est l’âme qui se détache du corps-matière. La conscience supérieure et le cœur partent ensemble, ils n’expriment plus cette densité et partent. Partir, c’est s’exprimer ailleurs, différemment, sous une autre forme. Lorsque l’âme quitte le corps-matière, c’est que la musique change de niveau. Ça vibre, mais tout le monde ne peut plus suivre la danse. La musique reste la même, elle n’est simplement plus exprimable par des éléments devenus trop lourds. La sphère de conscience supérieure amène toute l’équipe reliée au cœur. Au cœur, il y a ce lien, cette attache minuscule dont la force est celle du plus grand à l’identique. C’est l’arche. Oui, certains savent bien qu’il y a un truc par là… l’espace sacré du cœur. Vous le trouverez bien sûr en passant par le cœur en premier lieu, pour suivre la conscience, vous laisser expanser vers son enveloppe contenant tout, et enfin revenir au centre, vous laisser glisser de retour vers le cœur, dans le cœur, descendre en apesanteur au plus profond, jusqu’au bout, à la pointe du sacré cœur. Connaissez-le. C’est ici. Vous verrez, ce n’est pas loin de là d’où vous êtes parti. Evidemment, c’est concentré, précis, puissant. Vous le sentirez assurément, ne soyez pas surpris, ayez confiance, restez-y autant qu’il vous est permis. Ne luttez pas, c’est un lieu à connaitre, ce n’est pas un lieu où l’on peut rester vivre notre condition. Acceptez de retourner vers le centre de la poitrine lorsque cela se fait, ici vous pouvez résider au plus près, dans le cœur.

Le cœur englobe, contient, unit, réunit, relie, comprend tout. Il est là. On peut le réduire, le développer, le contraindre, le libérer, le séparer, le fusionner, y entrer, en sortir, y reposer, y danser, y rire, y pleurer, y vivre… c’est infini. Cet espace où se concentre l’énergie, ce point précis, le centre de chaque chose qui est. Il y a des cœurs partout. Il est toujours, toujours, toujours là. Je ne peux pas le fermer, il ne meurt pas, il crée. Il se nourrit et me nourrit. Il s’enveloppe et m’enveloppe. Il s’ouvre et m’ouvre. Il était, il est, et il sera toujours en moi. J’étais, je suis, et je serai toujours en lui. Et puis… la conscience, mon monde, le sien, se crée, se connaît.

La conscience apaisée, claire, juste, équilibrée, sécurisée, puissante, c’est l’énergie du cœur. Alors en premier, ne pas fermer le cœur. Ensuite, savoir le protéger sans le fermer. Enfin, le nourrir, le cultiver, l’ouvrir plus grand, plus fort.

Il s’agit simplement de se tourner vers son cœur et l’accompagner naturellement en toute confiance. C’est arrêter un peu de vouloir tout forcer. Même si ce n’est pas facile de premier abord, arrêter un peu de forcer pour voir ce qu’il se passe. Il se pourrait bien que la nature soit toujours opérationnelle, juste là en attendant qu’on la laisse reprendre sa juste place. Il se pourrait bien que le cœur soit là, toujours en service, et que tout le monde s’y retrouve beaucoup plus tranquillement.

Le cœur comme centre.

Le centre, cet espace qui concentre et relie tout en ce point à l’intérieur.

Le centre, cet espace qui diffuse et relie tout au-delà vers l’extérieur.

Le cœur ouvert, dedans et dehors, de l’âme au monde pour un seul être.

Reste à poser son attention au centre de la poitrine.

Simplement laisser faire les choses telles qu’elles doivent se faire naturellement. Laisser faire le cœur et le reste en suivant. Retrouver alors une conscience unifiée, où chaque sphère tient sa juste place, sa juste fonction, sa juste relation. Retrouver une expansion du tout cohérent dans un espace libre, suffisant et confortable.

La conscience est le creuset du pouvoir créateur.

Humain, bien plus que se relier, c’est créer. Découvrir l’univers, c’est découvrir l’humain. Beaucoup de concepts sont externalisés, alors qu’au fond, il s’agit juste de nous-même, quelque part, là-dedans, au milieu. L’information circulante joue un rôle essentiel. La capacité à capter cette information est impressionnante. La captation de cette information donne accès à des perceptions réellement impensables. La puissance de l’humain et ses capacités sont bien plus étendues que ce que l’on imagine. Chacun nait et meurt avec. Entre temps, permettez-vous d’accompagner votre meilleur équilibre.

La conscience forme l’humain.

Soyez libre de penser.

Tout ceci n’enlève rien ni à la spiritualité ni à la science. Tout s’y intègre, le matérialisme et les croyances. Corps-âme-esprit, l’équilibre en vous est seul juge de la réalité vous construisant. Soyez libre de penser, mais faites-le en conscience, en âme et conscience, avec cœur, dans le plus grand respect et la responsabilité de votre être et d’autrui.

Ne vous désengagez jamais de la relativité de l’unique que vous pouvez vivre dans cet univers collectif. Vous pouvez vous isoler en groupe, vous réunir tout seul, c’est déjà là. Jamais assez, toujours trop, ne forcez pas, pleurez, riez, aimez, ouvrez votre cœur, l’esprit et le corps s’unissent, ouvrez, épousez votre âme, l’esprit et le corps s’unissent, dansez. Chaque personne, chaque organisme, chaque élément, chaque être est uniquement seul relié à toutes choses unifiées ensemble… nous sommes seulement inséparables.

Tout est permis tant que ça danse. Et ça danse toujours. Simplement accompagner le mouvement, ne pas s’opposer. Le mouvement est gage de retour à l’équilibre.

© Basty - Au fond, on reste humain - Extrait des livres ‘être conscient’ et ‘cœur de conscience’ - 2023, 2024 - www.etreconscient.com

Image d’illustration générée par IA sous WordPress

Pour acheter le livre : - amazon - fnac - Librairies Indépendantes