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Hypothèse Dieu

Hypothèse Dieu

Publicado el 21, feb, 2025 Actualizado 21, feb, 2025 Personal Development
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Hypothèse Dieu

Un plus grand en soi enveloppe l’univers.


Au dehors par dedans, au dedans par dehors.


Dieu, un nom pour désigner ce qu’il y a de plus grand. Si grand que son omniprésence nous échappe. Notre réalité matérielle semble trop réduite pour en saisir l’ampleur. Pourtant, cette réalité lui revient au sein d’une grandeur inimaginable. Nous nous relions à Dieu, vers ce plus grand autant invisible et impalpable. Nous nous y vouons, nous y confions, nous y consacrons, avec la foi pour seule raison d’y croire, la croyance pour seule raison de prier, et la prière pour seule raison d’être exaucé. Alors, nous sommes exaucés de réalités dépassant notre entendement, à la grâce de Dieu.

Un mot, un concept, un être, une énergie ? Peut-être tout à la fois. Peut-être rien de ce que nous pouvons évoquer. Dieu nous a toujours questionné au-delà du compréhensible. Son mystère a certainement sa raison. Mais, bien que le mystère puisse rester entier, nous pouvons tout de même en parler et tâcher de s’en rapprocher encore un peu plus.



Contexte


Dieu est hors contexte. Dieu partout et Dieu nulle part ailleurs, Dieu relie tout et Dieu n’attache rien, Dieu en tout et Dieu en dehors de tout.


De tout temps, Dieu semble avoir été là pour l’humain. Il n’y a pas vraiment de contexte pour Dieu, sauf peut-être ce que l’humain en fait. Dieu unique ou Dieu multiple, il reste un éternel indescriptible. De nombreuses ébauches ont été avancées. Elles se teintent d’une époque, d’une culture, d’une science, d’une inspiration ou de quelques nécessités. Les variantes de Dieu envisagées par l’humain peuvent refléter de telles différences qu’il devient courant de se demander si l’on parle vraiment de la même ‘chose’. Pourtant, toutes descriptions de l’indescriptible exposent des traits communs toujours là. Dieu est grand et fort, il est le pouvoir absolu et créateur de tout ce qui est, il détient tout entre ses mains mais il partage tout, il impose la loi mais il n’interdit pas que l’on essaie autre chose, il est l’amour en personne mais il sait punir sévèrement, il est généreux et magnanime mais il exige respect et sincérité, il est toujours là mais son aimable attention se mérite en prière.


L’indescriptible se décrit tout de même un peu. Cependant, il est assez surprenant que cette image commune reste inaltérable depuis des siècles et des siècles… amen. Ce qui étonne d’autant plus, c’est que cette image reste inaltérable malgré toutes les distorsions que nous avons pu lui faire subir pendant tous ces siècles. C’est bien là l’histoire de Dieu chez les humains. Il faut certainement aussi regarder ce que l’on en a fait. On en fait des religions, des communautés, des bénédictions et des guerres, des mariages et des sacrifices, des prophètes et des pécheurs, des raisons et des fatalités, de l’amour et des souffrances, des paroles et des actes, un corps et un esprit comme image défaillante de son âme.


L’humain a besoin de Dieu. Nous l’amenons partout, en tout temps et sous toutes formes. Il est toujours le même et on ne connait rien qui puisse le remplacer. Il a toujours été ou il est devenu une partie de nous-même. Ou bien nous sommes une partie de Dieu. Il est en nous ou bien nous sommes en lui. Après des siècles et des siècles, après des peuples et des peuples, après des souffles et des souffles, il est plus difficile de concevoir que l’on puisse croire ou ne pas croire en Dieu plutôt que de constater que nous vivons ensemble.


Alors, Dieu, qui est-il ? L’humain semble jouer un rôle central dans cette question. L’humain semble cultiver la mémoire et la reconnaissance de Dieu comme condition même de sa propre existence. De qui, de quoi parle-t-on ? Peut-on espérer se rapprocher un peu plus de Dieu ?

Voici l’hypothèse Dieu. Comme une idée de suivre encore cet inaccessible et l’approcher doucement autant qu’il puisse nous le permettre.



Dieu en substance


Dieu en substance reste insaisissable. Pourtant, il ne se cache pas, il transcende tout ce que nous appréhendons. Il est information de toute forme et rien n’y échappe. A la vie, à la mort, il est là. Rien d’impossible pour Dieu, il anime les possibles. Nous ne sommes toujours pas en mesure ni de prouver sa présence ni de prouver son absence.

Nous travaillons beaucoup à expliquer la mécanique de ce que nous ne comprenions pas hier. Il devient évident qu’il n’est pas besoin de Dieu pour créer ou effacer ceci ou cela. Pourtant, chacune de nos découvertes dévoile encore un peu plus d’inexpliqué. Les miracles d’hier et d’aujourd’hui semblent ne pas prendre de rides. Ces miracles se présentent pareillement sans se soucier de notre capacité à les résoudre. Certains trouvent un sens et une méthode logique au fur et à mesure que notre compréhension évolue. Mais c’est peu de chose tellement la grandeur de ce à quoi nous sommes confrontés est au-delà de la raison humaine. Pourtant, nous vivons dans ce monde inexpliqué dont la création nous échappe. Quand bien même nous progressons à créer nous aussi de tout notre corps et de tout notre esprit, l’existence nous précède et nous succède. Alors nous envisageons le début de tout ça, comment, qui et où. Sans aucune réponse… sauf Dieu… peut-être.


Dieu, c’est ça, c’est celui par qui s’anime notre monde inexpliqué. Nous sommes dans sa main. Si l’existence nous précède et nous succède, alors Dieu n’a évidemment pas besoin de nous pour exister. Il est le pouvoir créateur par excellence, à l’origine de ce qui nous devance et de ce qui nous suit. Nous serions donc la création de Dieu, un élément de sa création. Nous pouvons difficilement nier que l’humain ait besoin de lui pour vivre, et peut-être pour exister. Dieu existe par-dessus tout. Tout ce qui est, émane de son pouvoir. Il n’impose rien à ce qu’il crée sauf d’exister comme il l’a fait. Nulle exigence de le reconnaitre, mais les lois de la création sont siennes et doivent être respectées. Ses lois sont garantes du bon équilibre de l’univers qu’il anime et seul lui, le créateur, en maitrise la mise en œuvre. L’audace tranquille semble permise et de mise, car la vie même est audacieuse. Toutefois, la prétention à dominer son monde et l’orgueil débordant que certains humains ne contiennent pas sont des déviances sévèrement recadrées. Les lois de l’équilibre passent par le pouvoir divin, aussi doux que tempétueux si nécessaire. Il accueille ceux qui souhaitent se tourner vers lui, ceux qui souhaitent apprendre, le suivre plus près et l’accompagner. Cependant, pour le suivre, il s’agit de se confier à l’invisible. Dieu réclame plus que d’y croire, il requiert d’entrer dans la foi. Pour accéder à cette écoute, il n’est plus question de trouver raison ou quelque preuve à ce plus grand en soi qui nous dépasse. Il s’agit d’accepter humblement de suivre Dieu sans autre condition que d’être, honorer au mieux à ses yeux ce qu’il a fait et ce qu’il fait par nous et pour nous. Le suivre comme aveugles que nous sommes devant sa grandeur, simplement reconnaissants qu’il nous partage son pouvoir créateur par la vie que lui seul éclaire, dans une confiance transcendante et s’en remettant pleinement à son seul mouvement.

Puis, Dieu, c’est toute une galaxie de produits dérivés non moins bénéfiques et essentiels. Ce sont les prières, le pardon, l’espérance, la bonté, la générosité, la beauté, la gratitude, la bienveillance, la compassion, la magie, l’amour… et tout ce qui nous relie au geste de la création, mouvement de la vie éternelle. Il est celui à qui l’on peut tout dire car il connait tous nos agissements. Il est celui qui met tout en lumière car il connait tout ce qui nous est invisible. Il est celui qui nous accompagne toujours car il donne la vie et fait renaitre ce qui se meurt.

Dieu, c’est encore ce que l’humain en fait et les outils qu’il labellise en son nom. Nous saisissons souvent cette image de puissance sans égal afin de développer notre propre pouvoir et quelques affaires bien terre à terre. Certaines démarches restent tout à fait vertueuses et compatibles avec la voix de Dieu, d’autres prennent une tournure peu recommandable et s’exposent à une régularisation incontestable. Nous avons des modèles officiels de gestion de l’image et du droit de Dieu ainsi que des outils associés. Ce sont les religions, les rituels, les écritures saintes, la divination et les prophéties, les miracles et apparitions, les édifices religieux et sacrés, les symboles et objets protecteurs, les fêtes et célébrations, etc. Nous faisons aussi intervenir Dieu de manière ponctuelle à toute occasion, en politique, à la guerre, en famille, dans les matchs de foot, en justice pour justifier un dernier mot, en science pour conjurer la preuve, etc. Finalement, il s’agit d’un moyen imparable de se défaire de toute notre responsabilité individuelle. Dieu a bon dos. Notre peu de courage et d’estime pour nous-même nous renvoient à retourner vers Dieu nos désolantes carences. Mais il semblerait que Dieu ait à cœur de ne pas empiéter sur ce qui revient à chacun et qu’il faille, tôt ou tard, régler nos affaires.

Enfin, Dieu, c’est la conscience que l’on en a, la conscience que l’on y met, la conscience que l’on en recueille, la conscience que l’on déploie.



Penser Dieu en conscience


Dieu nous amène bien au-delà de ce que nous nous permettons d’envisager ici-bas. Il demeure invisible mais ses manifestations sont bien concrètes. Nous ne concevons pas qu’il puisse venir d’en bas, de la grossière matière. Il vient assurément d’en haut, des cieux, d’un univers éthéré. Cet univers où le verbe voyage en silence et hors contraintes, où les concepts et les idées flottent et se développent librement, où seule la lumière signe la vie diffuse de toutes parts, où l’espace-temps se fond dans son imaginaire. Pour nous, c’est aussi un peu le monde de notre intellect, de nos pensées, nos rêves et notre philosophie. Pourtant, ce monde se confronte à la réalité inexpliquée du miracle de la matière qui nous est donné à voir et à toucher. Alors, Dieu pourrait n’être qu’une idée. L’idée d’une réalité mise en forme et concrétisée.


Nous pouvons nous accorder sur le fait qu’il n’est pas corps mais esprit. Si Dieu est esprit, notons qu’il est aussi créateur. L’esprit crée le corps et le corps anime son esprit. Nous pouvons penser être créés par Dieu et donc par son esprit. Nous pourrions être une part de l’esprit de Dieu mis en forme d’un corps. Notre corps développe aussi un esprit. Cet esprit est le nôtre mais peut-être le sien. Nous serions nous-même une idée de Dieu en un corps dont les idées sont les siennes. Cependant, nous pourrions aussi dire que, nous concernant, il n’y a pas d’esprit sans corps et que c’est bien notre corps qui nous permet des idées et leur mise en œuvre dans la matière. L’idée d’un corps devrait alors trouver son propre corps qui puisse permettre cela. Reste à savoir qui a eu l’idée de l’esprit de Dieu, et où se trouve son corps. A moins que le corps de Dieu soit l’idée par laquelle l’esprit se forme.

Qui du corps ou de l’esprit préexiste ? La conscience d’un corps est le fruit de son esprit, aussi bien qu’un esprit conscient l’est de son corps. Mais cette information consciente vient-elle de l’intérieur ou de l’extérieur ? Où Dieu se trouve-t-il vraiment, au dedans ou au dehors ? Dieu est peut-être en conscience ce que la conscience traduit. La conscience traduit une relation d’un individu avec son environnement, une relation d’un état interne à un état externe. Dieu pourrait être partout. Dieu est alors conscience pour tout ce qui est. La conscience relie toutes parts singulières en un ensemble réuni au sein d’un unique cosmos. La conscience exprime une multitude de facettes particulières d’une seule matrice universelle. Dieu unique ou multiple se prête à l’image de corps et d’esprits particuliers au sein de ses mains animant la vie en perpétuel mouvement.


Dieu n’existe pas sans conscience de Dieu, et avoir conscience de Dieu semble nécessaire pour exister. C’est alors que chacun se construit un Dieu en conscience. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il ne soit qu’une illusion de la psyché ou une idéologie philosophique. Il peut l’être, mais il peut aussi être une simple interprétation de sa réelle existence et présence. Lorsque la conscience crée l’illusion, c’est une erreur vouée à ne pas perdurer. La conscience tâche plutôt de transcrire, traduire et interpréter des informations présentes alentour. Ce processus a pour rôle de nous faciliter la meilleure relation à notre univers, qu’il soit visible ou invisible, interne ou externe. Ainsi, Dieu n’a pas besoin de nous pour exister, mais son expression auprès de chacun de nous peut dépendre de la conscience individuelle et collective que nous en cultivons. Cette conscience, qui nous autorise alors à accéder à Dieu, se module en termes de volonté et de capacités.

Prendre conscience de Dieu, c’est tout autant en recevoir l’information que l’acter en réalité. Nous sommes mis devant le fait accompli d’une pensée, de la même manière qu’un fait accompli nous impose sa pensée. La conscience, que nous pouvons développer du fait accompli comme de la pensée, tient à notre aptitude à déployer notre capacité consciente. Notre conscience est un état d’équilibre propre, à même d’ouvrir ou de restreindre nos perceptions et nos facultés sensorielles, physiques et psychiques. Cet équilibre, nous l’adaptons et le développons en fonction d’éléments à intégrer, mais aussi en fonction de choix ou préférences d’éléments propices à y répondre. Nous orientons la façon dont nous interprétons l’information et dont nous formons notre monde au travers de notre conscience. Si Dieu est en conscience, il est sans doute sans forme, sans nom, sans image. Car il imprègne essentiellement toutes formes, tous noms, toutes images, et il est essentiellement imprégné de toutes formes, tous noms, toutes images.

La conscience que l’on peut avoir de Dieu peut-elle influer sur la nature essentielle de Dieu ? Ce serait également mettre en question la nature essentielle de la conscience. Dieu est en conscience comme la conscience est en la vie. Que l’on nomme ou pas Dieu, que l’on nomme ou pas la conscience, qu’on les reconnaisse ou pas, qu’on les déguise ou pas, la vie s’opère par là. Nous sommes vivants et la vie exprime cet essentiel.


En conscience, l’humain se découvre être corps-âme-esprit. Au centre, il est une âme qui exprime au dedans et au dehors vers le meilleur équilibre. Dieu en conscience exprime aussi l’équilibre de chacun en son monde.



L’hypothèse Dieu, c’est quoi ?


L’hypothèse Dieu, c’est pour chacun de savoir où poser sa foi.

Dieu se trouve où la croyance perd sa raison alors que l’humain en fait l’essence de sa vie. L’humain n’est plus vivant sans cette croyance particulière. De tout temps, que l’on nomme Dieu ou pas, quel que soit le nom que nous exprimons et quelle que soit la forme que nous en cultivons, nous faisons appel à ce pouvoir supérieur représenté par Dieu. Cette croyance particulière sans raison, c’est la foi que chacun pose au cœur de sa vie. C’est le manifeste de Dieu.


Chacun pose Dieu au cœur de son univers.

Dieu est conscience, il est ce plus grand en soi qui enveloppe l’univers, il relie corps et esprit, équilibre en place de tout ce qui est à chaque instant de tout lieu. Force d’un pouvoir transcendant capable de contenir le mouvement chancelant d’un cosmos inébranlable. Un cosmos qui abrite la vie. Nous vivons en équilibre à la recherche de la sacro-sainte stabilité de par dedans et de par dehors. Ceci n’est pas un choix, c’est la condition par laquelle nous existons, la condition de ce qui dépend de nous et la condition dont nous dépendons, la condition d’un cosmos universel.

L’équilibre se joue au centre. Au centre de toute chose se trouve un cœur. Tout cœur est ceint et crée, tout cœur sain est sacré. Des cœurs, il y en a partout. Partout il est au centre de ce qui forme un ensemble cohérent. Le cœur des galaxies, le cœur des étoiles, le cœur de la matière, le cœur des sociétés, le cœur des pensées, le cœur de l’esprit, le cœur de vie. Un cœur, nous en avons un. Il est aussi au centre. Le cœur a aussi un sens et on lui donne le nom d’âme. Un cœur relie, il concentre et diffuse tous les flux d’un univers afin d’en réguler l’équilibre. Nous évoluons au milieu d’un ensemble d’éléments plus petits et plus grands. Ce milieu est propre à chacun car il correspond au point d’équilibre de chacun. C’est autour de soi-même comme centre que le point d’équilibre prend forme. Le centre de son monde personnel, c’est soi-même. Le centre de soi-même, c’est son propre cœur.

Nous avons un cœur, il est des cœurs plus petits que nous gouvernons, il est des cœurs plus grands qui nous gouvernent. Dans ce monde en équilibre, nous avons volontiers tendance à mettre une main dominatrice sur ce qui nous apparait plus petit. Cependant, nous acceptons moins facilement l’existence d’un plus grand pouvoir qui conditionnerait notre parcours en équilibre. De plus, lorsque quelques secousses nous remuent, nous avons vite fait de nous tourner vers l’extérieur pour désigner un responsable. Il est difficile de tenir trop souvent l’accusation vers plus petit alors que notre main le dirige. Dieu représente ce qui est plus grand que nous, il nous est inaccessible, nous ne pouvons agir sur son sort mais il nous impose le sien. Ainsi, Dieu est une aubaine pour qui cherche à cacher ou déplacer sa responsabilité individuelle à l’abri des regards de ses congénères. Toutefois, il revient à chacun la responsabilité de ses agissements, car chacun agit en quête d’équilibre depuis son cœur. Ni Dieu ni personne ne peut mettre son cœur et l’équilibre qui s’ensuit entre les mains d’un autre.

Depuis notre cœur, nous sommes créateurs vers un monde à notre portée, au même titre que nous faisons partie d’une création plus grande qui nous dépasse. Toute création s’opère depuis le cœur, c’est là que réside ce pouvoir. Dieu nous enveloppe dans sa création depuis un cœur plus grand, intouchable de notre main et invisible à nos yeux. Mais alors, il est un pouvoir créateur en notre propre cœur sous notre pleine responsabilité. Un Dieu agit ici au nom de l’équilibre de son être. Cet être c’est l’humain, et son cœur ne peut prétendre à travailler sainement qu’en pleine responsabilité de ses mouvements.

Dieu crée l’impréhensible immensité de notre univers, nous créons un monde à notre portée et un univers impréhensible pour plus petit que nous. Nous trouvons notre meilleure stabilité dans un monde où nous sommes aussi le plus grand pour un autre. Nous pouvons penser être faits à l’image de Dieu, dotés d’un pouvoir créateur en notre cœur auprès du vivant que nous surpassons. Nous sommes faits à l’image de ce qui nous dépasse, et ce qui nous dépasse est un plus grand à l’identique. Dieu est aussi en nous, il réside dans tous les cœurs. Dieu est à l’extérieur mais aussi à l’intérieur, il est le pouvoir créateur, la conscience garante de l’équilibre au centre d’un univers que le cœur relie. Si nous sommes à l’image d’un Dieu plus grand au dehors, ce Dieu pourrait n’être rien d’autre que ce que nous sommes amenés à devenir demain tout en l’étant déjà pour le plus petit que nous gouvernons aujourd’hui. Chaque cœur relie son propre univers, mais les cœurs se relient aussi entre eux. Nous sommes Dieu en notre cœur, relié à un Dieu plus grand.

Plus grand, c’est Dieu, c’est la matrice d’un cosmos universel d’où émergent des mondes formulés à l’identique. La substance matricielle, c’est l’éther. L’éther mis en mouvement d’où apparait et se développe toute matière, de transformation en transformation. Transformer l’éther en matière, ça passe par le cœur. Dieu est au cœur, pouvoir créateur et garant d’un univers vivant. Alors, Dieu est au-dehors, au cœur de notre univers céleste. Puis, Dieu est au-dedans, au cœur de notre être conscient. Nous sommes bien au-dedans à l’image de ce qui est au-dehors. Nous sommes bien faits à l’image de ce qui nous dépasse. Ce qui nous dépasse est bien un plus grand à l’identique.


Reconnaitre notre place en équilibre, c’est savoir que nous sommes en notre milieu conditionné par plus petit et plus grand, en interface d’un extérieur et d’un intérieur. Nous reconnaissons plus petit. Il est important de reconnaitre plus grand pour un équilibre harmonieux, sain et vertueux. Nous cherchons et trouvons Dieu à l’extérieur. Il est important de chercher et trouver Dieu à l’intérieur pour un équilibre harmonieux, sain et vertueux.

Reconnaitre notre place, c’est en accepter les responsabilités indissociables. Il y va d’un juste respect envers plus grand et plus petit, au-dehors et au-dedans. Il y va d’une évolution constructive et durable, pour soi et pour l’autre.


L’hypothèse Dieu, c’est poser sa foi en son cœur relié en soi vers plus grand et plus petit, au dedans comme au dehors. A l’image d’un Dieu plus grand, notre cœur reste l’inaccessible entre corps et esprit. Il est notre âme, la mise en lumière de notre être véritable. Il est une âme fractionnée en réponse à un monde duel, son entièreté nous dépasse au même titre que Dieu en cette existence particulière. Rester centré sur son cœur, c’est poser sa foi en lui et vivre au plus près de lui. Vivre au plus près de son cœur, c’est vivre au plus près de Dieu en interface du corps et de l’esprit, en interface de la matière figée comme substance de réalité concrète et de l’éther volatil comme substance de tous les possibles.

Il s’agit de poser sa foi en son cœur et croire en l’éther au nom de Dieu qui en un mouvement de vie crée la matière.



Et après ?


Une histoire de foi qui nous replace au centre.

Nous accédons à l’extérieur depuis l’intérieur. C’est par un juste équilibre que nous suivons une évolution vouée à déployer une pleine conscience vers la réalité d’un cosmos éternel au travers d’un cœur, avec l’aide de Dieu. Notre lendemain se fonde en notre pouvoir créateur. C’est en conscience que le verbe s’accomplit et en responsabilité de nos gestes que notre monde se développe. Dieu porte le nom de chacun en une symphonie cultivant le souffle de vie.

Le mystère de Dieu est infini au regard de la dualité existentielle qui est la nôtre. Il est essentiel, et la vie ne peut s’envisager sans lui. Il nous guide sur le chemin de la création. Les miracles d’hier nourriront-ils encore demain ? D’autres plus fantastiques viendront peut-être… si Dieu le veut.


Vivre auprès de Dieu, c’est le vivre en soi pour le rayonner tout autour. C’est à cœur ouvert que l’aventure prend tout son sens et se partage. Dieu est grand parce qu’il se partage à tous pour grandir son nom en chacun. Il réunit dans la paix tous ceux qui suivent leur cœur et en écarte ceux qui le méprisent. Il soigne ceux dont le cœur est endolori et accompagne ceux qui cherchent à en retrouver le chemin.

C’est d’abord au cœur qu’il réside et qu’il dispense le savoir de son pouvoir. Il donne courage, connaissance, compassion, pardon, amour, humilité, force, sérénité, lumière, générosité, sagesse, douceur, sensibilité, gratitude, béatitude.

Se tourner vers son cœur et s’y consacrer, c’est se donner à Dieu. D’ici, nous pouvons choisir de grandir en vérité, sans nul doute ni crainte de dévoiler notre chemin salutaire. C’est cultiver le juste geste recentré, en Dieu tout puissant depuis le milieu. C’est déployer, recueillir et réunir son univers au centre, en une précieuse moisson d’une Divine abondance.

Dieu vit auprès de chacun quoi qu’il en soit. Dieu vit en chacun quoi qu’il en soit. Quoi qu’il en soit, Dieu consacre toute vie en son cœur. Regarder vers Dieu, c’est ouvrir son cœur. Ouvrir son cœur, c’est rejoindre Dieu. Prier Dieu, c’est parler à son cœur. Parler à son cœur, c’est le reconnaitre, c’est se reconnaitre, c’est reconnaitre Dieu. Reconnaitre Dieu, c’est lui, c’est moi, c’est l’autre, c’est l’univers, c’est le verbe éthéré animé d’un geste puissant, c’est la douce force d’une lumière diffuse qui nous enveloppe et vit en nous.


Personne ne peut vous priver de Dieu. Nul besoin de combattre ou forcer. Mais vous seul avez ce pouvoir de vivre plus près du cœur. Faites de votre cœur ce qu’il y a de plus accueillant, ce qu’il y a de plus paisible, ce qu’il y a de plus confortable, ce qu’il y a de plus fort, ce qu’il y a de plus sage, ce qu’il y a de plus noble, ce qu’il y a de plus généreux, ce qu’il y a de plus humble, ce qu’il y a de plus grand. C’est là qu’il réside, c’est là qu’il demeure, c’est là qu’il crèche, c’est là qu’il loge, c’est là qu’il habite, c’est là qu’il vit pour vous et vous pour lui.


Le cœur est sacré, ne l’abîmez pas, soignez-le.

Le cœur est sacré, ne le fuyez pas, embrassez-le.

Le cœur est sacré, ne l’ignorez pas, n’écoutez que lui.

Dieu vous le dit, vous aimerez à en mourir, vous mourrez dans l’amour.

Dieu vous le dit, vous aimerez la vie, vous la vivrez par amour.

Dieu vous le dit, il est amour, votre amour est le sien.


Dieu s’écrit en quelques lignes et il prend la vie pour s’en rapprocher. Chaque chapitre introduit le suivant. Il est à connaitre par cœur. C’est Dieu qui l’écrit.



© Basty - Hypothèse Dieu - Extrait des livres ‘Réfléchis’ et ‘hypothèse’ - 2024 - www.etreconscient.com

Image d’illustration générée par IA sous WordPress

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Comentario (3)

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Basty verif

Basty hace 1 día

Merci les filles pour votre effort à une lecture un peu longue... de bon matin ! (j'aime d'autant plus vos j'aime)
Merci, c'est du plaisir.

Luce verif

Luce hace 1 día

Omen!

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Basty verif

Basty hace 1 día

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