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Chapitre 34 : L’ombre du passé

Chapitre 34 : L’ombre du passé

Publicado el 18, mar, 2025 Actualizado 18, mar, 2025 Drama
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Chapitre 34 : L’ombre du passé

Chapitre 34 : L’ombre du passé


Le matin d’hiver était encore frais, et les rayons du soleil perçaient à travers les nuages, jetant une lumière crue sur les rues de Tokyo. Dans un petit café de Shibuya, Cyril était assis seul, le regard fixé sur l’écran de son téléphone. Il avait déjà vu la vidéo – la preuve accablante filmée lors de l’accident – mais il n’avait pas osé en parler aux autres. Il savait que les membres du groupe, qui n’étaient pas au courant de sa connaissance complète, se débattaient encore avec leur propre dilemme.


il reçoit une nouvelle relance de notification qui apparut sur son écran :


Expéditeur inconnu : “Tu croyais vraiment pouvoir tout effacer ?”


Le message fit vibrer son téléphone, et malgré sa colère, il resta immobile, et pensa « il fait exprès ou quoi ? Il me l’a déjà envoyer » Son cœur battait fort, non pas par peur, mais par une rage silencieuse. Il avait déjà assumé le passé, et maintenant Carl le poussait à affronter ce qu’il voulait fuir encore.


Cyril savait qu’il devait en parler à quelqu’un – quelqu’un de confiance qui ne serait pas impliqué dans les conflits internes du groupe. Il prit une profonde inspiration et composa le numéro d’Akihio, son ami japonais, rencontré à la salle de boxe et qui, par sa nature psychologique, l’avait souvent aidé à mettre de l’ordre dans ses pensées.


Après quelques sonneries, Akihio répondit d’un ton calme :


— « Allô, Cyril ? Tout va bien ? »


Cyril hésita un instant, puis, à voix basse, dit :


— « Akihio, j’ai reçu un message… une menace. Tu sais la vidéo dont je t’ai parlé, celle qui montre l’accident de Félicia. Quelqu’un l’a postée. Je sais exactement ce que ça signifie, et je sais que c’est Carl qui est derrière tout ça. »


Un silence se fit de l’autre côté du fil. Akihio prit un moment pour répondre, ses mots mesurés :


— « Je comprends. Tu sais, Cyril, même si tu as vu la vérité, ce genre de preuve ne disparaît pas. Carl a des alliés, et il a peut-être informé quelqu’un dans la police. Tu dois rester calme et réfléchir à ta prochaine action. »


Cyril sentit la tension monter en lui, mêlée d’une détermination nouvelle :


— « J’ai l’impression que Carl cherche à me faire craquer, à me forcer à revenir en France pour affronter tout ça. Mais je ne suis pas sûr de vouloir retourner dans ce cauchemar… »


— « Tu n’as pas à répondre immédiatement, » conseilla Akihio. « Prends le temps d’y réfléchir. Garde tout pour toi. Ta vie ici, au Japon, c’est ton échappatoire, mais n’oublie pas que fuir ne résout rien. »


Cyril se tut un instant, repensant aux derniers instants dans le salon où le groupe s’était disputé sur le plan de dissimulation. Il se rappelait les voix hachées d’Aminata et Badou, l’indécision d’Amélisse, et la froideur de Marbella qui avait tenté d’imposer un récit cohérent pour la police.


— « Merci, Akihio, » murmura Cyril. « Je vais essayer de rester fort et de ne pas céder à la panique. Je ne veux pas que Carl prenne le contrôle de ma vie. »


La conversation se termina sur ces mots, laissant Cyril avec une résolution amère. Il regarda à nouveau son téléphone, sentant que le message de Carl était une invitation à prendre une décision difficile : rester en exil, se perdre dans l’oubli, ou bien revenir en France pour affronter son passé et peut-être réparer ce qui pouvait encore l’être.


Pendant ce temps, ailleurs qu’à Tokyo, le reste du groupe continuait de débattre. Aminata, Badou, Amélisse, Yoann et Marbella se demandaient s’ils devaient prévenir Cyril de la menace, ignorant qu’il était déjà au courant et en pleine réflexion. Certains insistaient pour qu’ils l’appellent immédiatement, d’autres préféraient le laisser tranquille pour ne pas raviver ses traumatismes.


La tension monta d’un cran lorsque l’un d’eux déclara, à voix basse, que « la police sera bientôt informée par un contact de Carl ». La rumeur se propagea, et chacun ressentit le poids du secret qu’ils avaient tous juré de garder.


Et alors que Cyril, dans un café tranquille, reprenait son souffle, un nouveau message fit vibrer son téléphone :


Expéditeur inconnu : “ désolé , je t’ai envoyé deux fois, c’était une erreur !”


Cyril écrase son poing sur la table, « Une erreur , un mec comme lui , comment il peut faire une erreur ? Menteur ! Tu sais très bien ce que tu fais ! » son souffle devient court, il ferme les yeux pour tenter de se calmer, conscient que le dilemme était désormais posé. Il savait que la décision qu’il prendrait – rester en exil ou affronter la vérité – déterminerait son avenir, et peut-être celui de tous ceux qui avaient essayé de fuir leur passé.


L’ombre de Carl continuait de planer, mais pour la première fois, Cyril sentait qu’il était temps de décider s’il voulait se libérer ou continuer à vivre dans l’ombre.

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