Internet pour oublier l'passé : mon fils est appelé
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Internet pour oublier l'passé : mon fils est appelé
J’aurais préféré que ça n’arrive jamais : ici, c’est mon fils le héros.
D’ailleurs… Cherche éditeur pour mon roman Cas sociaux,
Qui compile preuves accablantes, poésie et même, deux trois photos.
Personne n’a osé le publier… Alors, je rime, pour le porter plus haut.
Rendez-vous sur LinkedIn : je dévoile les coulisses,
D’un sale dossier de presse, qui nous plonge dans l’abysse.
La haine, la colère, la violence, la perversion, le sale, le vice.
Vous-même, peut-être, savez : avez-vous, un jour, enfant, subi des sévices ?
L’histoire de mon fils commence donc en foyer,
On m’avait dit qu’il y serait stable et choyé…
Contrairement à chez moi…
Vu que son père, rêvait d'nous buter...
Comme une conne, je les ai crus : avais-je le choix ?
Je savais qu’il mangeait, lisait, jamais battu, pas maltraité…
Je savais pas ce qu’il se passait, dans l’enceinte des foyers.
J’ai compris, je suis venue, j'me suis battue, et croyez-moi, je vaincrai.
Pour que vos calomnies, vos mensonges ne deviennent pas vérité.
Le système m’a convaincue, j'ai fini par y croire,
Qu’une mère à la rue, ancienne droguée, forcément, ça foire.
Mais en vrai, non… Le pire, c’est ce qu’on fait aux enfants placés.
C'est tous ceux maltraités, dans l'omerta, le secret de leur foyer.
Ego, intérêt, honte, dégoût de leur propre nom, de ce qu’ils ont fait.
Je me bats, pour que jamais, tout ça n’soit enterré.
15 ans de batailles, sevrage, soins, constance, travail.
2024, vous avez détruit ce qui aurait pu être sauvé.
Refus d’instruire, les cancers qu’on trouve dans vos effectifs.
Vous faites bien de stresser, j’dis pas ça au pif.
J’ai jamais rien lâché, pour mon fils j’vais terminer.
Bon nombre de professionnels craignent la mère de Sandro.
Une teigne, mauvaise, démoniaque, folle, instable, inarrêtable.
Ils ont raison, fallait pas toucher mon fils, d’où l’roman Cas sociaux.
Adaptable au cinéma, pour être sûrs de n'rien oublier : bande d’incapables.
On s’méfie pas des meufs de quartier, des incultes, des filles en survet.
J’ai pris plein de notes, venez donc : j’vous attends en compét’ !
Attention, vous êtes prêts à ramasser ? J’ai des rimes plein la tête,
Tous ces gosses, leur souffrance, chez vous, chez moi, chez nous, c’est jamais la fête.
Force à eux qui, complices ou auteurs, n’ont rien fait.
Après MeToo cinéma, MeToo Inceste, arrive le MeToo des enfants placés.
La maman de Sandro… Vous m’reconnaissez, pas besoin d’signer !
Courage à ceux qui ont fauté, les autres sont en sécurité.
J'annonce la couleur, commencez à reculer.
Note de la rédaction : tout est légal, liberté d’expression…
Je m’abstiens de nommer, rien n'est jugé, je rime : 0 diffamation !