Amour, prison, détruit, avenir : et si ?
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Amour, prison, détruit, avenir : et si ?
P’tite dédicace à celui était, est et peut-être, sera pour toujours, mon compagnon.
Finira-t-on ensemble ? À ce stade, j’en sais rien : c'est ni oui ni non.
7 ans pour refaire confiance à un homme, imaginez la passion.
Aussi flingué que moi, plus confiance, tout gâcher, alors terminons.
Amour, dépendance, sevrage, remède, j'continue, j’avance.
Lutter contre des mauvais choix, des michtos, contre une vie en prison,
J’ai vraiment essayé de t’inviter dans la danse.
“Rentre dans le game, essaie la sincérité, sans compromis” : ta réponse, bah non.
Dossier de presse, détention, malade, plus d’arguments.
J’tolère tout, mais jamais quand on m’ment.
Ce mois-ci, je dépose sur un table immense : un monument.
Pas respecter, rater, pas comprendre à temps.
J’me suis défoncée, j’ai fait le max, toi aussi, t'as essayé,
Formation, patience, médecin, lapsus, espoirs, regrets.
Impossible, trop d’efforts, on dirait qu’c’est tombé à l’eau.
Qui sait peut-être, un jour… Dans l’amour, y a parfois des sursauts.
J'essaie d'être brève...
Et peut-être inchallah on s'relève.
Synergie, quand l'Amour décuple vos compétences,
Mais que tout d'un coup, vous doutez : y a-t-il vraiment un sens ?
Demain, tous mes efforts, ta force, encore piétinée, encore par terre,
Pas envie d'être la méchante, me battre contre tes proches, ta mère.
Toujours eux, amis, famille toxique, tous délétères.
Désolée, à ce stade, j'ai plus l'courage : puise dans tes ressources, ou préfère leur misère.
Je sais pas, si tous ces coups d’lame, ces coups d’couteau.
Changeront la situation… la résilience, c’était ça notre crédo.
Plus confiance, plus d’avenir, confidences, vas-tu revenir ?
On sait pas où tout ça nous ménera, une partie du chemin est terminée,
Seras-tu avec moi, ou préfères-tu qu’on te mire ?
On, ce sont ces faux qui, sans pitié, enterrent leur frère, leur ami… quand ils l'ont bien dépouillé.
À l’instar du vautour, du charognard, du carnassier.
Tu sais ce que j’en pense, ces gens sont des … (finis la rime, toi même, tu sais :)
Des ratés à qui jamais plus j’donnerai l’heure.
Vraiment, je t’aime, mais va falloir décider.
Dans ma tête, la voix de mes amis,
Qui me disent, l'amour n'existe pas, c'est une feinte, un leurre, une peine infinie.
Une tromperie du diable pour te rendre folle.
J'suis mordue, j'avoue, c'est pas d'bol.
Même loin, on est tous là, on se lâchera jamais... malgré mes utopies.
Mais n'est-ce pas, finalement, ce qui a tout porté ?
Sans émotion, sans sentiments, sans humain, sans amitié,
Qu'est-ce qu'on aurait fait ? C'est le ciment même du projet.
Tous ensemble, visibles ou invisibles, qui restera à la fin de l'épopée ?
Une armée traumatisée, des guerriers mutilés,
Relations en ruines, obus dans l'âme, et là, comment on fait ?
Suivra-t-on vraiment la route qu’on s’était tracée ?
Mon amour, moi, je marche, itinéraire, plan, ressources, c’est fait, autonome, c'est géré.
J’ai fini de voir, d'observer, tester, anticiper, digérer, me former, me reposer.
Les choses sérieuses peuvent maintenant commencer.
Pas de mensonge, pas de sales coups, que des songes.
Ce qu’on s’disait hier, et maintenant, on plonge.
Chacun son moteur, chacun son combat.
Puisses-tu le finir, à côté de moi... y a qu'toi qui décideras.