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Jour 1, matin (Akihabara)

Jour 1, matin (Akihabara)

Published Jul 12, 2021 Updated Jul 12, 2021 Travel
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Jour 1, matin (Akihabara)

28 Mars 2017, aube du 1er jour, 396h restantes

Au petit déjeuner, il semble que les Japonais mangent de la salade de crudités. Du moins, c'est ce qu'on nous sert dans le restaurant accolé à l'hôtel. Leur café, c'est de la flotte, il vaut mieux choisir un jus d'orange.

Puisqu'on parle nourriture, quand je mange une pizza, j'aime bien garder le meilleur morceau pour la fin, celui avec la belle rondelle de chèvre fondu. Pour cette visite du Japon, on va procéder autrement et commencer directement par ce qu'on ne veut manquer sous aucun prétexte. Notre destination est donc toute devinée : notre grand sanctuaire à nous, les Belettes Sauvages, le sacro-saint quartier de Akihabara... qui a finalement commencé par un tour de piste innatendu des transports en commun de la ville. Je m'explique.

Internet nous avait informés qu'un JR ticket office se trouvait à la station de Akihabara. Un JR ticket office, c'est un guichet où l'on peut acheter des tickets pour les trains Japan Rail. Et le Japon propose un dispositif vraiment chouette pour les étrangers : le JR Pass. Le JR Pass est un pass réservé aux touristes étrangers. Il donne accès à tous les réseaux de transport JR pour un certain nombre de jours, exactement comme un buffet à volonté au resto. Comme on a l'intention de silloner l'île de Honshū sur toute la longueur, le JR Pass sera vite rentabilisé pour nous. On a choisi d'acheter nos pass en ligne, contre facture, et nous devons à présent échanger nos imprimés contre de vrais pass.

Arrivés à Akihabara, blague, on nous explique que le précieux JR pass ne peut être échangé qu'à Tokyo station. Notre visite du quartier geek débute donc comme la quête d'un jeu vidéo. Nous empruntons la célébrissime ligne Yamanote et son petit train tout vert. Cette fois, plus de surprise, nous avons nos JR Pass en poche. 

Ensuite, retour à Akihabara. Je n'ai pas vu une seule maison pour l'instant, seulement de hauts buildings. La première maison que j'aperçois est un bar caché dans un coin. Par ici, dans les cafés, on peut payer sa consommation avec la carte Pasmo. C'est la même carte que nous utilisons pour le metro. On la charge avec de l'argent et, magie, on peut régler non seulement les transports mais aussi les achats dans toutes les boutiques affichant le logo Pasmo. 

Allez, il est tant d'attaquer. Akihabara est exactement comme on peut s'y attendre. Le quartier des gamers se pare de grandes affiches de mangas, de jeux vidéo dont Guillaume et moi sommes friands, mais aussi d'écrans géants qui diffusent de la publicité.

On visite des magasins de goodies et on achète quelques trucs. Très vite, on déniche LE magasin qu'on cherchait, caché dans une petite rue, à l'étage d'un immeuble : Super Potato, un magasin de retro-gaming si connu qu'un article entier lui est dédié sur le site kanpai.fr. On passe un temps fou à se promener là-dedans et on met la main sur un Pokémon, version verte. Notre pote Nico nous a supplié de lui ramener cette cartouche, il va être content (après la quête fil rouge "Un Pass pour voyager", nous complétons la quête secondaire "Un Pokémon vert pour Nico". Pour ceux qui ne comprennent pas en quoi c'est exceptionnel, il s'agit d'une version qui n'est jamais sortie du Japon).

Photo d'un rayon de super Potato. Il y a un espace vide entre Pokemon Rouge et Pokemon Bleu : nous avons pris la dernière version verte.

Le dernier Pokemon vert est à nous ! Mouhahahaha

Super Potato est au premier étage du bâtiment et occupe aussi les étages suivants. Au Japon, et en particulier à Tokyo, il faut prendre l'habitude de lever la tête. Comme tout est empilé dans des immeubles, un même bâtiment peut abriter plusieurs magasins et restaurants sur les différents étages. Les enseignes sont davantage visibles en hauteur que sur la façade du rez-de-chaussée.

Bientôt, on s'éloigne du centre de notre petit paradis pour geeks et on se dirige à pied vers Ueno. Malgré les mauvaises odeurs liées à la circulation, cette partie de la ville est très propre. Quelques mégots et papiers trainent, comme partout, mais rien de comparable avec la poubelle géante que constitue Paris. Ajoutons à ça que les gens du coin n'ont pas d'animaux de compagnie, donc pas de crottes de chien. Autre chose qui ma choqué : le calme. On est dans une capitale, en semaine, mais les rues entre Akihabara et Ueno sont très silencieuses. On croise beaucoup de voitures électriques et on n'entend pas de klaxons intempestifs.

Ça bouge beaucoup plus du côté de la rue Ameyoko. Sur un marché en plein air se succèdent de magnifiques étals de poissons et de grands coquillages. Comme il est près de midi, on s'arrête dans un fast food qui vend des takoyaki. La dame range les boulettes dans un petit bateau en papier, les peint de sauce et ajoute les herbes. Je choisis une boisson dont la couleur m'inspire et qui se révèle être du thé glacé (pas de l'Ice Tea, du thé ; froid). C'est pas bon. J'apprendrais plus tard que le thé Oolong est un classique des restaurants au Japon.

Dans les fast food, les Japonais sont vraiment très "fast". Ils partagent deux biscuits grillés ou un takoyaki pour quatre et repartent cinq minutes après. Autour de nous, les seules personnes qui prennent leur temps pour manger sont d'autres étrangers.

En disséquant une boulette pour la science, je trouve une belle tentacule de poulpe.

Photo d'un étal de la rue Ameyoko, on y voit poissons, poulpes, crevettes et huîtres.

Un étal de la rue Ameyoko

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