Après ces premiers regards posés sur mon roman, vient la curiosité de partir à la rencontre d'un public inconnu.

Comment toucher de potentiels lecteurs ? Faut-il participer à la grande vogue des réseaux sociaux ?

Ces réseaux capables du meilleur et du pire... Je commence par un compte Facebook, Écrire avec mon nom ? Cela ne me plait pas vraiment, mon identité d'auteur a besoin d'une autre expression, je m’imagine un pseudonyme : des noms de fleurs, des anagrammes, finalement je choisis le vent. Je serais la bise des montagnes. Il faut trouver un pseudonyme unique, sur Facebook un même nom donne accès à une multitude d'homonymes. J'associe celui-ci à un prénom peu courant dont la signification me plait : je serais Adelice Bise. Je constate que mon entourage n’est pas très connecté, pour développer mon réseau je m’inscris sur des groupes d'écrivains et de lecteurs,

Des milliers d’écrivains débutants et amateurs participent ; échangent des conseils, certains proposent des accompagnements, de manière générale la promotion est un vilain mot. Qui lit mes partages ? Pour présenter mon roman l’idée de faire un blog se dessine, j’essaie plusieurs sites. Le blog est plus vivant qu’un simple site : il faut partager des posts régulièrement pour créer du lien avec ses lecteurs. Je m’initie, je tâtonne, je perds quelques heures à comprendre le fonctionnement. Je publie mes premiers posts, j'obtiens des bilans, des statistiques de visites, d'évaluation du temps passer sur mon blog et je réussis à avoir quelques commentaires… Pour toucher un public plus jeune, je me lance sur Instagram. Voilà ! un mois et demi de vie pour mon blog : 212 visites et 118 visiteurs uniques. Merci pour votre passage ! Pour qu'il vive, il faut partager ! Partager ! Partager ! Qui partage ? Qui lit ? 

La plus récente grande vente de livre provient d’une youtubeuse ! 

Il me faudra du temps pour rencontrer un public, pas sûr d’avoir l’âme « tubeuse ».