Oui, Rose est la maison où les destins demeurent,
Et son âme est pareille à l'univers, étant
Le magique miroir où Dieu lui-même attend
De se voir vivre un jour, lui qui compte les heures !
Un tel passé s'agite en moi que je frissonne
Un tel passé de siècles morts, de peuples fous :
Ils sont là tour à tour en armes, à genoux,
décimés ou pareils au fleuve qui bouillonne.
Il y a des autels dans l'âme, la base
De Cathédrales gigantesques, des palais ;
Explorant elle-même à tout instant ; allant
A travers ce grand labyrinthe, avec extase.
Il tourne en l'esprit fiévreux tant de machines
Que nous pourrions peupler tout l'avenir humain :
Car l'homme est bien plus grand qu'il ne le croit ! Demain
Verra sa taille immense et ses forces divines.
Il tonne tant d'amour dans les coeurs, d'amour saintes
Que les soleils éteints s'y pourraient rallumer ;
Car le mort ne saurait désormais enfermer
Les songes dans sa griffe ; et échapper aux étreintes !
Ce qui fût et ce qui sera s'accroît sans cesse
Et devant croire en Soi: car étant le salut
D'êtres sans nombre, dont la gloire est le seul but,
Dont nous sentons l'angoisse en nos jours de détresse.
Les minuscules qui nous choisissent pour refuge
Ont besoin que nous soyons immortels. Et voici
Que, pour le devenir, ô dieux, il a suffi
De ne plus craindre et de savoir être nos propres juges.
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier 2 years ago
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Pmd Robeen 2 years ago
ok, lesquels ?