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Chapitre 34 Un début de réconciliation entre Valérie et sa mère.

Chapitre 34 Un début de réconciliation entre Valérie et sa mère.

Published Feb 26, 2022 Updated Feb 27, 2022 Culture
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Chapitre 34 Un début de réconciliation entre Valérie et sa mère.

Valérie a réussi une première épreuve et pas des moindres avec sa mère. Elle découvre qu'elle n'est pas un monstre. La quête de Didier se révèle positive. Elle lui doit tout. C'était grâce à lui si elle était là. Elle avait de la veine de l'avoir. Elle a approfondi l'envergure du souci avec Rose. Peu aimable, l'aspect bougonne, voir sa mère plus ouverte à la confession même devant son père, elle savait pourquoi elle était son bouc émissaire. Un malencontreux événement entre Pierre et Rose qui a gâché sa relation entre elles. Valérie a lancé une bombe dès le matin. Cela n'a pas tout résolu pour autant et encore mitiger. Cette matinée épuisante et éreintante ne lui donne plus la faculté de réfléchir. Cet instant intensifie un renversement dans sa vie et lui bloque pour la suite avec Didier. Et, pourtant, elle doit agir, son mariage était péril. Elle prend son téléphone portable et lui envoie un texto :
— Bonjour, mon chéri. J'ai tant de choses à te dire. Je ne peux pas tout te dire par téléphone, je dois te voir. Je vis un moment formidable. Ma mère et moi, nous avons cassé la glace entre nous et cela va changer le cours de mon existence. S'il te plaît, recontacte-moi. Je t'aime.
Valérie tient son téléphone dans les mains et guette un éclaircissement. Son mariage est une solidité. Son cœur bat et s'accélère. Elle stresse. Va-t-il répondre ? Au bout de cinq minutes, elle relit son écrit et le repose. Pas de réaction. Pas de patience. L'attente la rend nerveuse. Plus le temps passe, plus elle se tracasse. Elle bouge d'une pièce à une autre sans aucun objectif particulier. Comment tuer le temps ? Jean observe son manège.
— Que se passe-t-il ? Tu es surexcité ou quoi ?
— Papa, j'ai contacté Didier. J'ai peur qu'il ne veuille plus de moi.
— Et pourquoi donc ?
— Je ne lui parlais pas de mon vécu ni sur Pierre.
— Ce serait le bouquet ! Je n'ai pas d'antipathie pour lui, c'est un homme intelligent. Ne te hasarde pas trop d'implorer pour revenir vers toi. Sans t'accabler, ne te plaint pas après tout ce qu'il vient d'apprendre sur toi.
— Quelle idée de lui dire aussi !
Jean fronce les sourcils.
— Tu n'as pas été très audacieuse ni maligne.
— Hé ben, merci.
— Valérie, pourquoi te voiler la face ?
— Ce n'est pas possible ! J'ai toujours droit à des réprimandes ! Je ne suis plus une gamine.
— Prouve-le. Sois une femme.
Jean la retient avec ses mains.
— Je ne cherche pas à te blesser ni te vexer. Toutefois, tu aurais dû être honnête dès le départ avec lui, c'est la clé…
— Et toi avec maman, tu penses la même chose ?
Jean se radoucit.
— Je lui en veux, mais c'est trop tard pour moi de lui tenir rancune. Je veux passer les derniers moments avec elle. Tu as tous les atouts : tu es encore jeune et la vie devant toi, ce n'est pas le cas pour moi.
Valérie se passe la main sur le front.
— J'ai mal à la tête, je vais prendre ma journée. C'est nécessaire. Je vais devenir folle autrement.
— Profite, alors !
Valérie embrasse son père. Rose abrupte jusqu'ici argue et déclare en voûtant :
— Sache que ton père et moi, nous étions unanimes pour Pierre. Nous t'avons banni de notre vie... je suis désolée, je te demande pardon.
Cette transformation de Rose rend Valérie atone. Elle l'étreint avec affection et se balance dans ses bras après avoir rembarré Rose dans sa jeunesse, la voilà dans un moment de tendresse. Rose était de constitution fluette, Valérie retrouvait l'adulation de sa mère d'autrefois. C'était si enfoui pour Valérie qu'expérimenter cet élan lui paraît bizarre. Les éternelles ruminations l'empêchent d'apprécier et d'être à l'aise dans cette démarche. Les nombreuses acrimonies de Rose formaient un barrage aux sentiments. La vie n'est pas monotone et Valérie fataliste va abandonner l'espoir d'un retour de conciliation. Elle ne peut pas haïr sa mère, ce n'est pas possible. Tout se déroulait bien jusqu'à l'arrivée fortuite de Pierre. Valérie avait une telle ferveur pour lui qu'elle ne voyait pas autour d'elle.
Quel doux moment partagé entre les deux femmes, Jean ne s'interpose pas. C'était une sensation étrange qui balayait les rancœurs. Valérie était gênée de ressentir un bien-être, après avoir nourri de sentiments malsains. Ceux qu'une fille ou un enfant ne devrait pas éprouver. Pourquoi en étaient-elles parvenues à cela ? Rose l'avait maudit et vice-versa avec Valérie, elles se parlaient en heurtant à un mur. Désormais, il fallait aller de l'avant. Elles avaient formé une barricade entre elles ainsi qu'avec leurs souffrances. Rose caresse le dos de Valérie.
—Nous sommes passées à côté de beaucoup de choses toutes les deux, au lieu de nous battre comme deux vieilles chiffonnières. Par contre, va retrouver ton mari. C'est quelqu'un de bien.
— Tu me donnes la permission alors ?
Rose se détend et rit.
— Tu ne me l'as jamais demandé jusqu'ici.
— C'est vrai.
Jean assiste à la scène, se demande, si c'est une victoire éphémère ou un simple effort pour lui. Valérie sourit à son tour. Valérie s'étonne de la voir plus joviale.
Valérie est déterminée. Elle relance Didier qui ne répond pas.
— Comment veux-tu que cela se renoue avec Didier ?
Rose reprend la parole :
— Téléphone à sa mère, elle lui passera le message, si tu as de bonnes relations avec elle, bien entendu.
— Oui, ça va.
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