Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
Ignis Oppidum, science-fiction Nantaise

Ignis Oppidum, science-fiction Nantaise

Published Mar 22, 2024 Updated Apr 15, 2024 Arts
time 3 min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comment
lecture 19 readss
1
reaction

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Ignis Oppidum, science-fiction Nantaise

Deux siècles se sont écoulés. Ravagé par le changement climatique et la guerre, le Terre n’est plus qu’un vaste désert. Dionne, jeune disciple de l’Aura - la machine déifiée de la cité d’Ignis Oppidum - vient d’être choisie par sa divinité pour devenir l’une de ses apôtres. Avec son mentor, elle entreprend un pèlerinage rituel et plonge dans le cyberespace de l’Aura. Une expérience traumatisante qui la changera à tout jamais.

« Ignis Oppidum » est une tragédie poético-mystique qui prend place dans un monde vénérant une Intelligence Artificielle nommée « Aura ». Ce court métrage, écrit et réalisé par Maxence Bossé et Nolan Corlay, explore la complexité des interactions humaines avec l’IA et soulève des questions d’éthique et de moralité à l’ère des nouvelles technologies algorithmiques telles que Chat GPT et Midjourney. Ce projet ambitieux mêlera des séquences en prises de vues réelles dans le désert espagnol de Las Bardenas, et des animations générées par un algorithme nourri des dessins de l’illustratrice du projet.

 

Une aventure humaine

Maxence Bossé, auteur-chercheur en philosophie et cinéma, et Nolan Corlay, diplômé en réalisation et post-production à CinéCréatis, l’école de cinéma nantaise, se sont lancés le défi de réaliser un court métrage d’une vingtaine de minutes afin de « faire un vrai film de science-fiction français. »

« Ignis Oppidum » interroge notre relation avec la technologie en critiquant la doctrine technosolutionniste qui repose sur l’idée que les nouvelles technologies peuvent résoudre les problèmes engendrés par les technologies précédentes.

Le rêve de ces deux amis s’est transformé en aventure humaine impliquant 80 bénévoles passionné.e.s de la région de Nantes. Ils sont accompagnés par Noé Parpet et Killian Martin, respectivement secrétaire général et président de Korbos, une association dédiée au rayonnement du 7ième art, qui soutient les artistes tout au long de leur projet.

 

Un tournage éco-responsable

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, l’équipe de production a mis en œuvre une stratégie d’éco-production. Les efforts sont concentrés sur l’optimisation du transport et de la restauration, la gestion des déchets, et la minimisation des déplacements grâce aux visioconférences. Un objectif de 80/20 est visé pour les éléments de seconde main/neufs en décoration et costumes. Un bilan environnemental post-production est prévu pour affiner les stratégies futures. Une initiative audacieuse qui témoigne de la détermination de l’équipe à rendre le cinéma plus vert.

 

Soutenir le cinéma Nantais

Le tournage débutera en mai et durera deux semaines. L’équipe est toujours à la recherche de partenaires, de sponsors, d’équipements et de costumes pour garantir une production de qualité. Si vous souhaitez soutenir le projet, vous pouvez le faire via les réseaux sociaux ou en contribuant à la campagne de financement participatif sur Ulule, qui reste ouverte jusqu’en juin.

 

Teddy Fradet

Article paru le dimanche 10 mars 2024 dans Presse Océan

lecture 19 readings
thumb 0 comment
1
reaction

Comments (0)

You can support your favorite independent writers by donating to them

Prolong your journey in this universe Arts
Plume
Plume

Plume, c’est mon nom. Je suis un stylo copiste.  Mon propriétaire m’utilise pour matér...

Thomas Janin
1 min
Point du jour ou crépuscule ?
Point du jour ou crépuscule ?

Brune et lascive, elle offre son corps voluptueux aux rayons d'argent de la lune. Quand je la regarde, je rêve...

Pauline Ruffat
1 min
Pour son abandon
Pour son abandon

Fin novembre 1983 je suis traînée par une amie à Beaubourg.Musée à double face dont...

Chantal Perrin Verdier
2 min

donate You can support your favorite writers