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Éclipses d'hier

Éclipses d'hier

Veröffentlicht am 23, Feb., 2025 Aktualisiert am 23, Feb., 2025 Poetry and Songs
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Éclipses d'hier


>>>> TEASER de "Éclipses d'hier" : Musique : "The first I love you", Kyle Dixon & Michael Stein


https://youtube.com/shorts/JxLGq3nFiIw?feature=share




>>> Poème en entier :


" Elle ne voulait pas.


Ma mémoire a tenu bon.


Elle a tenu tant et long

les poings fermés

et les yeux à demi

pour continuer de fixer

ton point de fuite,

derrière l’horizon,

où se couchait le soir

en foetus-espoir

d’une suite.


Ce ne serait jamais fini.



Ma mémoire ne voulait pas.


Pas te regarder partir.

Elle a photographié

les épreuves du passé

et les clichés de l’avenir.

Hier, c’était trop tard :

on n’y pouvait rien.


Mais tu avais promis.


Alors ma mémoire

a décalqué ta main,

reporté le cours de l’histoire :

l’amour, c’était demain.



Ce ne serait jamais fini.



Ma mémoire a grippé si loin

ton manque dans mon corps,

que s’est étranglé mon chagrin

en noeud de grappin

pour penser à me rappeler,

chaque fois que je ravalerai

mes regrets-croque-morts

- c’est toi que j’attendrai.



Ce ne serait jamais fini.



Elle a broyé le présent si fort

en cohorte de débris

que dans chaque angle mort

de notre un-parfait,

sanglots sans prévenir

et boomerang de sourires,

la rembrayaient à l’envi.



Ce ne serait jamais fini !



@gio_quasirosso / @danielmiyaresdoodles


Depuis toi, j’allais traversant

mille ans d’instants

sans regarder avant,

tant j’étais tordue

en arrière,

sur notre accord perdu,

dont on n’avait su

que faire.


L’instant qui sait toujours

mieux ce que l’on perd …

Car le jour où l'espoir

tourne court,

c’est la vie entière

qui tourne douce-amère.


Après, il est trop tard.


Alors s’efforce, s’efface

l’ardoise des sensations

pour tenir en corps, face

au fatras des désillusions.



Ce ne serait jamais plus.



Tandis que piétinait l’avenir

dans les cent pas sans toi

en faisceaux d’usure

autour de mes yeux,

il m’aurait fallu

pour te croire, que je te vois.

Pour déceler le pourquoi

je voulais tant te retenir,

que ma rétine recapture

ta rétine convaincue …

Tu n’es jamais venu.



Ce ne serait jamais …



Ce pas-même début

pouvait-il être fini ?

Alors pour ne pas tomber

dans le trou noir de l’oubli,

ma mélancolie

s’est mains tenues

au cadavre exquis

d’un amour fantôme,

d’un « tout comme »

on aurait aimé s’aimer

si on avait été moins honnêtes.

Mais peut-on s’aimer vrai,

si c’est en cachette ?



Depuis notre adieu perdure

en parades d’écriture,

où les mots se remémorent

jusqu’à son bout

une vie sans nous.

Sans avoir jamais su

comment et si

un rêve se finit.


Ni sans savoir non plus :


avions-nous eu torts ?


chinée sur @butwheredidwegowrong, crédit : ?





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