

Bricoleur de mots...
Auf Panodyssey kannst du bis zu 10 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 9 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten.
Einloggen
Bricoleur de mots...
Bricoleur de mots…
Il n’était pas faiseur de lois.
Il était bricoleur de mots.
Avec des bouts de rien
Il fabriquait du lien.
Il bricolait les phrases
Comme on répare un toit sous la pluie
Quand le froid s’infiltre et ronge la foi.
Dans ses poches, le vide
Des silences en cascade
Des éclats de rire fêlés
Des pensées qui marchaient de travers.
Ses idées, trop vastes pour vos tiroirs
Ses vérités, sans miroir
Il parlait d’un monde invisible aux yeux
Mais brûlant, vivant, planté en lui comme un feu.
Il inventait des mots
Quand d’autres forgeaient des maux.
Il ne cherchait pas la guerre
Le calme lui suffisait.
Il tendait des ponts sur les blessures
Quand d’autres dressaient des clôtures.
Il rêvait d’un monde sans échelle
Sans chef, sans banni
Où chacun serait un miroir, où chacun serait infini.
Un monde à hauteur d’homme
Où les lois tiennent en une ligne :
« Tout est un. Tout est là. Tout se ressemble. »
Mais les autres lui lançaient des regards tremblants :
« Tu rêves encore ? À quoi bon ?
Tu crois que tes mots valent mieux que nos prisons ? »
Alors, il écrivait comme on respire sous l’eau
Quand le monde t’étouffe, et qu’il n’y a plus d’issue.
Son drapeau ? L’intime.
Sa torche ? L’éphémère.
Il posait des lettres sur l’univers
Non pour convaincre ni pour briller
Mais pour vibrer, là où l’on n’ose nommer.
Il plantait des phrases dans le béton
Pendant que d’autres repeignaient
Leurs murs de plomb.
Il rêvait d’un monde poreux où chaque regard
Aurait un goût précieux.
Mais les regards étaient vitres blindées
Et lui, la pluie qui voulait s’y poser.
Il parlait d’harmonie muette, de paix sans drapeau, d’armes réduites en miettes.
« C’est doux, mais ce n’est pas réel », disaient-ils.
Et lui répondait :
« Ce n’est pas réel ? C’est essentiel. »
Il n’était pas là pour gagner ni pour fuir.
Juste pour que ça respire
Entre les murs, entre les lignes
Juste pour que ça relie.
PascalN ©
« De pensées en bavardages »
Photo de Wilhelm Gunkel sur Unsplash


Bernard Ducosson vor 10 Stunden
Désolé, je n'ai pas trouvé...
Pascaln vor 7 Stunden
En tous cas merci d'avoir cherché😉