Je ne pense à rien de plus authentique, que de partarger ce chemin.
Mon chemin, qui m'a permis de compendre l'intérêt de l'acceptation.
Du moins de mon point de vue.
Je suis né handicapé.
Hémiplégie cérébrale à la naissance, dont je garde la cheville gauche complètement bloquée.
Malgré plusieurs opérations, une boiterie subsiste.
Les années passent, mon dos est prématurémenet usé.
Pour échapper à la paralysie, j'ai subi avec succès, une opération assez lourde du dos.
Enfant, je portais des chaussures orthopédiques inesthétiques, lourdes et inconfortables, inadaptées au gamin que j'étais.
Difficile de galoper ou de jouer au foot avec de tels souliers.
J'avais les oreilles decollées, mises en évidence par une "jolie" coupe de cheveux avec tours d'oreilles bien dégagés.
J'étais "bouboule" et j'étais habillé des vêtements usés de mes deux frères ainés.
J'avais tout pour être le parfait souffre-douleur de mes gentils camarades de classe railleurs, et des instituteurs.
Ce vilain petit canard ...
Comble du comble, un jour je suis tombé, abimant quelque peu mes fameux souliers.
Ma mère, certainement excédée, me mit une giffle magistrale, en me criant dessus :
" espèce de canard boiteux, tu ne peux pas faire un peu attention ...! "
Oui, j'en ai souffert.
J'ai grandi isolé, telle une bête dans sa tanière. Je me refugiais alors, dans un énorme vieux dictionnaire.
Dans lequel je prenais plaisir à essayer de comprendre les mots de la langue française,
comme pour apprivoiser mes propres maux.
De même à l'adolescence, à cet âge où tu commences à t'intéresser aux filles ...
Et oui, la cheville est bloquée, mais pas le reste, ce fut également uen période difficile.
Bon pote, mais quand même boiteux ...
Puis le dictionnaire a laissé place au rock n'roll et au blues.
À partir de ce moment, j'ai compris que deux options se présentaient à moi.
Accepter d'être l'éternel soufrre-douleur, ou exister par n'importe quel moyen.
Refusant de continuer à subir les autres en plus du handicap,
je me suis alors imposé par la violence physique, ayant malgrè tout uen carrure imposante.
puis plus tard par la violence verbale, ayant acquis l'aisance des mots.
Cependant, je savais, je ressentais profondément en moi que je n'étais pas mon vrai moi.
Caché derrière cette façade de protection, de défense.
Ce n'est que bien plus tard que j'ai réellemnt pris conscience de cela.
Je me suis construit ainsi, traversant les succès et les échecs.
Niant le handicap, ou me cachant derrière pour me justifier,
me rassurer aussi, selon les situations rencontrées.
Au fond de moi, je ne m'acceptais toujours pas.
Et j'ai connu la dépression, et quelques abus qui n'ont rien résolu.
Aujourd'hui, je sais que c'est là que les choses ont commencé à changer.
Cette dépression m'a ouverte les portes du " développement personnel ".
Elle m'a fait rencontrer différentes personnes qui sont devenues mes mentors,
sources d'inspiration, fidèles guides.
Elles ont su croire en moi, et m'ont appris à croire en moi, avant tout.
Ainsi, j'ai découvert la méditation, la spiritualité et la pratique de la radiesthésie.
La loi de l'attraction, le pouvoir de la gratitude, la psychologie humaine,
la communication non-violente, la progarmmation neurolinguistique,
éternel curieux et passioné que je suis.
Pour finir par découvrir cette thérapie, le partage par l'écriture.
J'ai créer un page FB pour commencer.
Et j'imagine la publication de recueils de mes pensées et autres écrits.
C'est ainsi que j'ai compris le pouvoir de l'acceptation.
Quand ce déclic est venu, j'ai compris que sans ce handicap, cadeau de dame nature,
je n'aurais pas suivi la route qui m'a conduit jusqu'ici.
J'ai compris et accepté que je ne pouvais rien changer à ce handicap.
Juste accepter de vivre avec, pour ne plus le subir.
J'ai compris et pardonné à ma mère de m'avoir si profondément meurtri, enfant.
Enfin pouvoir être ce moi authentique, sans jugement, ni fausse culpabilité et bienveillant.
Aimer et avoir besoin de partager pour peut-être inspirer et aider.
Oui la route fut difficile et parsemée d'ornières.
Encore aujourd'hui, elle ne ressemble pas à long fleuve tranquille.
À la différence, qu'aujourd'hui je remercie l'univers pour cela.
M'avoir fait naitre dans cette incarnation particulière.
Et je souris en silence, lorsque l'on me dit :
" Toi tu ne peux pas comprendre, tu n'as pas de souci, pour toi tout va bien dans ton petit monde; "
Dans mon petit monde comme ils diisent, je choisis que tout aille pour le mieux, effectivement.
L'acceptation m'a libéré de bien des maux.
M'apportant les mots pour pouvoir ainsi les exprimer, m'en libérer.
Quand je souffre un peu plus physiquement ou psychologiquement du handicap,
quand je doute de moi parfois, je l'accepte, et remercie spontanément l'univers simplement.
Je l'accepte et alors ça va mieux.
Je reprends ma route suivant ce nouveau cap.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout. J'espère humblement que cela pourra aider,
inspirer dans les moments plus compliqués de la vie, qui font souffrir ou douter.
Juste accepter ce que l'on ne peut changer.
Ce qui ne signifie en rien approuver et encore moins renoncer.
Accepter de tomber, mais trouver à chaque fois la force de se relever, et avancer toujours.
Du plus profond de mon coeur et de mon âme, aujourd'hui apaisés.
Texte PascalN
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Illustration photo source Pixabay
Pascaln vor 4 Stunden
Merci de m'avoir lu et compris, je pense.
Et merci également et surtout de livrer votre parcours personnel, qui quelque part semble ressembler au mien.
Je me permets donc de vous féliciter pour ce chemin parcouru et vous souhaite sincèrement, bonheur et réussite.
Bien à vous.
Gand Laetitia vor 8 Stunden
il n'est jamais facile de s'accepter totalement, il faut du temps, de l'expérience et parfois en passer par de mauvaises périodes. Autrui peut nous maltraiter mais lorsque l'on apprend à s'aimer le bonheur arrive.
Je suis dans une période où je chemine de plus en plus spirituellement et commence à me recentrer sur moi, à accepter ce que je suis et remercier l'Univers. Le déclic, je ne pensais pas que je souffrais à un moment donné, je croyais derrière moi le pire puis j'ai fait une rencontre qui m'a montré que non. Cette rencontre a fait ressurgir mes peurs, mes blessures et je travaille sur moi pour la guérison et le pardon. Je pense être dans un parcours de flamme jumelle. Quelque chose en moi, profondément me le dit.
Un truc qui m'a fait aussi du bien, c'est de faire un soin énergétique....
Voilà, tout simplement merci de votre partage si personnel.