Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
avatar
Bricoleur de mots...

Bricoleur de mots...

Pubblicato 29 lug 2025 Aggiornato 29 lug 2025 Poetry and Songs
time 1 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb commento
lecture lettura
4
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 9 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Bricoleur de mots...

Bricoleur de mots…

Il n’était pas faiseur de lois.

Il était bricoleur de mots.

Avec des bouts de rien

Il fabriquait du lien.


Il bricolait les phrases

Comme on répare un toit sous la pluie

Quand le froid s’infiltre et ronge la foi.

Dans ses poches, le vide

Des silences en cascade

Des éclats de rire fêlés

Des pensées qui marchaient de travers.

Ses idées, trop vastes pour vos tiroirs

Ses vérités, sans miroir

Il parlait d’un monde invisible aux yeux

Mais brûlant, vivant, planté en lui comme un feu.


Il inventait des mots

Quand d’autres forgeaient des maux.

Il ne cherchait pas la guerre

Le calme lui suffisait.


Il tendait des ponts sur les blessures

Quand d’autres dressaient des clôtures.


Il rêvait d’un monde sans échelle

Sans chef, sans banni

Où chacun serait un miroir, où chacun serait infini.

Un monde à hauteur d’homme

Où les lois tiennent en une ligne :

« Tout est un. Tout est là. Tout se ressemble. »

Mais les autres lui lançaient des regards tremblants :

« Tu rêves encore ? À quoi bon ?

Tu crois que tes mots valent mieux que nos prisons ? »


Alors, il écrivait comme on respire sous l’eau

Quand le monde t’étouffe, et qu’il n’y a plus d’issue.

Son drapeau ? L’intime.

Sa torche ? L’éphémère.

Il posait des lettres sur l’univers

Non pour convaincre ni pour briller

Mais pour vibrer, là où l’on n’ose nommer.

Il plantait des phrases dans le béton


Pendant que d’autres repeignaient

Leurs murs de plomb.


Il rêvait d’un monde poreux où chaque regard

Aurait un goût précieux.

Mais les regards étaient vitres blindées

Et lui, la pluie qui voulait s’y poser.

Il parlait d’harmonie muette, de paix sans drapeau, d’armes réduites en miettes.

« C’est doux, mais ce n’est pas réel », disaient-ils.

Et lui répondait :

« Ce n’est pas réel ? C’est essentiel. »


Il n’était pas là pour gagner ni pour fuir.

Juste pour que ça respire

Entre les murs, entre les lignes

Juste pour que ça relie.



PascalN ©

« De pensées en bavardages »


Photo de Wilhelm Gunkel sur Unsplash


lecture 6 letture
thumb commento
4
reazione

Commento (2)

Devi effettuare l'accesso per commentare Accedi
PascalN verif

Pascaln 7 ore fa

En tous cas merci d'avoir cherché😉

Puoi sostenere i tuoi scrittori indipendenti preferiti donando loro

Proseguire l'esplorazione dell'universo Poetry and Songs
Ta musique
Ta musique

Ton regard perdu. Je te sourirai. Ton regard revenu. Je t’embrasserai. Ton corps pétr...

Basty
1 min
Les voix
Les voix

Moi, la politique, j’y comprends rienMaisLes voix, moi, j’adhère, j’y comprends t...

Yvon Stein
1 min
Chien bleu a le blues
Chien bleu a le blues

Comme à l'accoutumée, il comatait dans sa fourrure tièdeÉternellement froissée, comme son humeur sans remè...

Clarys Pingeon
1 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti

promo

Download the Panodyssey mobile app