Du coffre et des avoirs...
Du coffre et des avoirs...
Du coffre et des avoirs…
Il faut bien plus de coffre
Pour rester debout, sincère et vrai,
Que pour gonfler des coffres d’or.
Et croire qu’on règne sur le monde entier.
Certains font du bruit,
Des discours en costume serré,
Leur ego, tout débraillé
Ne supporte même plus d’écouter.
Ils pèsent lourd, paraît-il,
Mais surtout d’eux-mêmes.
Leur coffre déborde d’orgueil vil,
Et d’un parfum d’indifférence blême.
Ils confondent valeur et prix,
Humanité et rendement,
Et pensent qu’un billet bien plié
Peut acheter le firmament.
Moi, j’observe tranquille,
Sans drapeau, sans trophée,
Juste l’âme un peu fragile,
Et l’humain comme vérité.
Non, observer humblement,
Ce n’est pas fuir ni s’effacer.
C’est savoir que le vrai trésor
Ne s’enferme jamais.
Alors oui, il faut du coffre,
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