Sun...
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Sun...
Sunny,
les yeux verts
comme un hiver
qui se rêverait printemps
en abusant d’amanites.
Sun la rouquine,
coiffée comme une vigne vierge
de fin d’octobre.
Sun la grimpante,
qui griffe et s’agrippe
à la chair.
Sunny langue de vip,
rugueuse, pendue
et vulgaire.
Sunny les doigts de fée,
dominante possédée,
qui te chevauche
comme une damnée
qu’aurait bouffé du chien,
du chien de l’enfer,
une cuisse de cerbère,
avant de piquer une tête dans le Styx.
Sun,
tâches de rousseur
et feu au cœur.
Sunny l’allumeuse
qui t’embrase, qui t’étreint
d’un coup de rein,
d’un coup de sein.
Sunny…
Cette femme est aux flammes
ce que Marine est à l’eau,
quand moi, je ne suis que whisky.
Alcool et briquet
ne font guère bon ménage,
entre nous c’était explosif.
Un cocktail molotov
dans la main d’un mutin.
On n’a pas mis longtemps
avant de cramer
tout ce qui nous liait.
Extrait de « Journal d'un poète de fond de bouteille »