

Chapitre 1 : Elle...
Auf Panodyssey kannst du bis zu 10 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 9 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten.
Einloggen
Chapitre 1 : Elle...
Vous avez toujours votre manteau sur le dos, la porte d’entrée à peine refermée sur vos tracas de la journée, ceux que vous portez encore sur vos épaules, comme un fardeau.
C’est peut-être le moment que vous attendez avec impatience depuis le matin, lorsque vous vous précipitiez pour ne pas être en retard à cette fichue réunion, l’esprit encore embrumé d’un sommeil trop vite abandonné.
L’instant béni, où le temps se met en pause et où vous pouvez, enfin, souffler, un peu.
Tout à coup, une sonnerie stridente se met à retentir du fond de votre poche…Votre cœur s’accélère et vous jetez un coup d’œil à votre écran, las, vous demandant probablement ce qui va encore vous tomber dessus.
S’affiche un numéro factice d’ici ou d’ailleurs, un numéro que vous ne connaissez pas, mais vous décrochez
quand même, par réflexe ou par curiosité. À l’autre bout du fil, c’est Elle.
Elle n’a pas vraiment de nom, ou plutôt elle en a des dizaines, qui changent selon la mission,
l’heure du jour ou de la nuit, ou encore la « cible », en d’autres termes : Vous
Elle, ce n’est pas une tueuse à gage classique. Ses armes de prédilection : un ordinateur, un téléphone et sa voix qu’elle module à la perfection pour cadrer avec ce que vous avez envie d’entendre, ce qui retiendra votre attention et lui permettra d’obtenir ce qu’elle veut.
Votre temps, puis votre argent puisque les deux sont liés, indiscutablement.


Jean-Christophe Mojard vor 3 Monaten
"Ses armes de prédilection : un ordinateur, un téléphone et sa voix", on y est, il ne manque plus que le pigeon ; l'homme dans toute sa splendeur.
Ça commence comme un polar à la Juliette, quand sa poésie tisse le voile si mince en mythe et réalité.
Juliette Norel vor 3 Monaten
Merci Jean-Christophe. Ca commence surtout comme un jeu, un Colin Maillard numérique, avec derrière la batte, quelqu'un qui n'a jamais vraiment appris à aimer. Mais qui aspire à se laisser emporter...