Nhadin et les singes
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Nhadin et les singes
Il était une fois, dans un petit village de marchand, un petit garçon de 8 ans décida d'aller se promener dans le désert. Sa mère n'appréciait pas trop qu'il s'aventure seul dans un lieu où il y a nul habitation à des kilomètres à la ronde. « Je ne serai pas seule maman lui dit l'enfant, j'emporte avec moi le ballon que tu m'as offert pour mon anniversaire comme cela, c'est comme si tu étais avec moi. La mère de l'enfant ne savait que répondre à son fils, elle savait à quel point il adorait son ballon, elle finit donc par accepter. Il lui avait déjà montré à quel point elle pouvait lui faire confiance.
Lorsque Nâdhin sortit de la maison, il remarqua que le soleil tapait particulièrement, fort, mais cela n'allait pas l'empêcher d'aller retrouver son endroit secret, une oasis où dit, on existerait des animaux pouvant communiquer avec l'homme, mais le petit garçon n'avait jusqu'à ce jour jamais réussi à se faire comprendre d'eux. La maman du garçon l'embrassa sur le front pour lui porter bonheur et lui intima de rester très prudent et de ne pas trop s'éloigner de la route pavée qu'empruntaient les marchands qui désiraient se rendre à la ville voisine pour faire du troc. Nâdhin promit à sa mère de faire attention et s'en alla ballon sous le bras en direction de la sortie du village.
Il ne mit pas bien longtemps pour atteindre son jardin secret, le chef de son village avait eu l'ingénieuse idée de faire construire un chemin de pierre menant à la ville voisine. À partir de là, il suffisait de marcher tranquillement tout en faisant bien sûr attention aux voyageurs et marchand de passage et d'atteindre un endroit bien précis que Nâdhin avait marqué d'une croix blanche. Arrivé à ce stade, il ne lui restait plus que 3 lieux à parcourir pour atteindre l'endroit prévu.
Quand il aperçut l'oasis au loin, il fut tout aussi émerveillé que la première fois de voir à quel point, elle était magnifique de verdures. La végétation y était luxuriante et l'eau du lac où l'on pouvait se désaltérer était délicieuse. C'était un petit paradis au milieu du désert. D'ailleurs Nâdhin etait justement en train de boire à la source lorsqu'un dromadaire vint à sa rencontre.
-
Bonjour, mon petit garçon. Je constate que tu es de retour. Lui dit-il.
Nâdhin pencha la tête sur le côté, il voyait la bouche du dromadaire bouger et faire des mots, mais il ne les comprenait pas. Le dromadaire sembla saisir le problème du petit garçon et montra de la tête le ballon qui était à ses pieds. Nâdhin ramassa le ballon et le tendit à l'animal pensant qu'il le voulait. Le dromadaire secoua la tête. -
Non, il est à toi, garde le près de ton cœur.
-
Contre toute attente, Nâdhin entendit la voix du dromadaire, il en était tout content.
-
Je comprends ce que vous dîtes. Avant, je n'y arrivais pas. Comment cela se fait il ?
-
C'est grâce à la presence de ce ballon, de lui émane de l'amour, il t'a ouvert le cœur. À partir du moment où tu l'as rapproché de ton cœur, tu as pu me comprendre, car c'est comme cela que nous communiquons nous les animaux. Ce ballon est un cadeau n'est ce pas ?
-
Oui, il vient de ma maman.
-
Alors chérit ce présent comme la prunelle de tes yeux.
Nâdhin acquiesça avec un sourire. Ce ballon, était son bien le plus précieux, il jouait avec, il dormait avec et il pourrait même manger avec si sa mère le laissait faire, mais elle n'aimait pas qu'il le garde avec lui à table. « Ce n'est pas hygiénique », qu'elle lui disait. Malheureusement, il n'avait jamais bien compris ce mot.
Le petit garçon était perdu dans ses pensées quand deux singes arrivèrent à toute allure et lui prix le ballon des mains. Très vite, ils s'enfuirent en se lançant le ballon sous l'œil abasourdi de Nâdhin.
- Oh ! Oh ! Les chimpanzés sont de sortie, ce sont de véritables petit sacripants, ils adorent jouer et chaparder la nourriture des autres animaux vivant dans l'oasis. Ils ont dû guetter ton arrivée dès que tu as eu l'air rêveur, ils en ont profité.
Nâdhin fronça les sourcils, ils n'allaient pas laisser faire ça, oh ça non alors. Il courut à toute allure à la poursuite des singes. Après une petite course de quelques minutes, il les retrouva tout en haut d'un palmier. L'un avait le ballon sous le bras. On dirait qu'ils l'avaient attendu.
- Rendez-moi mon ballon, cria Nâdhin.
- Hi hi, vient le chercher ! Répondit le singe qui avait le ballon.
- Hi hi, aller grimpe ! Dit l'autre singe.
Nâdhin regarda à droite et à gauche, mais il ne trouvait aucun moyen de rejoindre les singes. Il n'avait jamais appris à monter aux arbres. Il faut dire qu'à part dans l'oasis, il n'y en avait pas près de son village. Soudain, il entendit des trottinements, c'était le dromadaire qui était venu les rejoindre.
- Aller petit chenapan, fini de jouer, rendez lui gentiment son présent, il y tient beaucoup.
- Oh non pas lui ! Dit le singe avec le ballon.
- Quel rabat-joie ! Ajouta l'autre singe.
Le dromadaire émit un blatèrement sonore.
- D'accord ! D'accord ! Piailla le singe avec le ballon.
- On voulait juste s'amuser un peu ajouta son compagnon.
Les deux chimpanzés descendirent de l'arbre avec une telle dextérité que Nâdhin les vit de près de lui en quelques secondes. L'un des singes lui tendit son ballon dans une mine boudeuse. Le garçon prit la balle puis les regarda tour à tour, il s'en voulut un peu de leur avoir crié dessus. Après tout, ils n'étaient pas si méchants.
- Vous voulez jouer avec moi ? Demanda Nâdhin.
- Les singes ouvrirent de grands yeux pétillants.
- C'est vrai ! On peut ?
- Vrai, de vrai, on peut ?
Nâdhin fit oui de la tête et envoya du pied la balle à un singe. Celui-ci attrapa la balle à deux mains et sauta dans tous les sens la balle au-dessus de la tête. Il l'envoya ensuite à son ami et c'est comme cela que durant une bonne partie de l'après-midi, Nâdhin et les singes jouèrent à s'envoyer la balle sous le regard amusé du dromadaire et d'animaux qui les observait de loin.