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CHAPITRE XXIII

CHAPITRE XXIII

Veröffentlicht am 16, Dez., 2024 Aktualisiert am 16, Dez., 2024 Humor
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CHAPITRE XXIII


Où le billard est une leçon de vie


Le maire décide de laisser filer quelques bribes d’informations, auprès des bons interlocuteurs pour que la PQR lui envoie l’un de ses journalistes.

Il sait que le patron de la « brasserie du cordon sanitaire », du fait, sans doute, de sa situation en face du commissariat, reçoit régulièrement les journalistes du Quotidien du Matin.

Il appelle le service de sécurité du maire et expose qu’il compte retrouver un peu de fraicheur en se baladant dans les rues, pour prendre le pouls des électeurs.

Il sait, par avance, que le 3ème adjoint en sera immédiatement informé et qu’il tentera soit de s’y opposer - difficile - soit de s’y attacher…

Il sait déjà comment utiliser cette situation à son avantage.

Il organise donc une tournée pour le lendemain, et étudie ses fiches sur les journalistes éventuels.

Lorsqu’il pénètre, au petit matin, sur le marché de la place Estienne d’Orves, il retrouve cette fraicheur, ce plaisir, de campagne et finalement, ne peut que se réjouir de l’accueil reçu.

Il invite plusieurs commerçants à prendre un café sur la place et invite les passants et clients déjà présents.

Sans vraiment tenir un discours, il fait état de sa volonté de satisfaire les attentes des électeurs et de limiter la pression de l’administration sur la ville.

Au bout de quelques minutes de discussion, où les questions restent fort courtoises, il aperçoit un journaliste sportif du quotidien, en train de téléphoner.

Il décide de poursuivre sa tournée, vers le terrain prévu, avant que la presse ne l’interviewe…

Il traverse la place vers la « brasserie du cordon sanitaire » et tout en saluant ses concitoyens avec moult sourires et poignées de main, il presse le pas pour préparer son « piège ».

Même son garde du corps a du mal à suivre.

Arrivé près de la brasserie, il choisit l’un des passants qu’il salue, puis un autre et entre dans l’établissement où il sait qu’il trouvera le patron, présent à cette heure.

Il s’approche de lui et commande un café, en exposant qu’il a besoin de faire une pause, après sa séance du marché.

Il l’avertit qu’il viendra déjeuner vers 13 heures en lui indiquant que le projet de la rue Monorgueil lui impose une surcharge de réunions.

Bien entendu, il ne répond pas aux questions sur le sujet et reprend ses visites, avant que n’arrive le moindre journaliste.

Quelques minutes plus tard, il reçoit un appel du 3ème adjoint qui, en le pressant de questions, fait la démonstration d’une inquiétude certaine.

Le Maire, Grand Prince, l’invite à le rejoindre pour marcher un peu.

Vers midi, après de nombreuses rencontres et discussions avec les habitants, les 2 élus se dirigent vers la mairie et se séparent chacun vers son bureau.

Un peu avant 13 heures, après avoir reçu son adjointe à la culture qui voulait définir les meilleures dates ou périodes, en fonction des élections, pour inscrire de nouvelles animations sur le planning, et requinqué par ce moment, il sort par l’arrière de la mairie pour se rendre au restaurant.

Dès son arrivée, il reconnait la journaliste qu’il savait trouver sur place.

Elle le laisse s’installer et s’approche du patron pour lui dire quelque chose.

Il sourit en son for intérieur, convaincu qu’il était du déroulement de la scène !

Le patron, en lui apportant un apéritif offert par la maison, lui demande s’il peut accorder quelques minutes à la journaliste qui fait partie de ses amis.

En fait, plutôt, une petite amie, et mariée par ailleurs, ainsi que le sait le maire. Tout en étant de grande taille, s’amuse-t-il.

Après une hésitation convenue, il répond au patron que c’est bien pour lui qu’il accepte.

Avec un sourire prédateur, la journaliste vient s’installer à sa table, en usant d’une démarche pour la moins féminine. Il doit reconnaitre qu’elle a du chien.

Par ailleurs, il doit de se montrer extrêmement prudent, connaissant le talent d’enquête de son interlocutrice.

Il est d’ailleurs surpris qu’elle ne soit pas déjà partie vers d’autres cieux professionnels, qu’il s’agisse de la presse nationale ou des chaines de télévision.

Il précise immédiatement qu’il ne dispose pas de beaucoup de temps et refuse l’invitation pour le repas en laissant entendre qu’un autre jour, avec plus de

temps, serait préférable.

Au bout de quelques minutes, et la promesse d’un entretien plus complet sous quelques jours, il a pu faire passer le message que certains élus ne manquaient

pas d’idées qui pouvaient être assez clivantes.

Il rappelait qu’il ne voyait que l’Intérêt Commun et que les idéologies n’étaient pas forcément respectueuses de la vie en communauté des citoyens d’une ville,

même de grande taille.

Qu’enfin, le pouvoir global de la commune qu’il représente est également d’une responsabilité importante sur la communauté urbaine, dont il est le président.

Chacune des décisions DOIT prendre en compte ses effets sur les autres communes. En particulier, sur la circulation globale et l’accès aux services.

Il indique qu’à ce jour, il ne peut en dire plus, et que cela doit rester pour le moins discret, et en tout état de cause, sans faire apparaitre l’origine de l’info, que constitue la rue Monorgueil.

Mais qu’une enquête rapide commencée auprès du gérant de la supérette devrait lui permettre un bon article.

Il se promettent de diner ensemble, avant que ne soit publié l’article, l’un de ces soirs pour éviter trop de rencontres du midi. Elle lui assure que son mari est habitué à ses horaires…










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