Atention: Cette histoire se déroule dans un monde similaire au notre et reprend donc les grandes timelines historiques, tels que la première guerre mondiale, mais des modifcations vont êtres apportées. Soyez donc indulgent et je vous souhaite une bonne lecture !

Introduction

Une chambre plongée dans le noir, avec pour seul éclairage une lampe de chevet, perchée sur le bureau de verre. Une main qui, frénétique, trace des lignes de symboles sur le papier à carreaux. Les pages volent, le stylo file, sans interruption durant des heures entières. Dans le silence de l’endroit, seul peut être entendu le doux son des violons, ou parfois la magnificence d’un orchestre symphonique, voire la voix d’une française semblant venir d’un tourne-disque. Écrire. Écrire pour se libérer. Écrire pour se défouler. Écrire pour s’évader. Oublier les ombres cauchemardesques attendant dans le noir. Faire taire les voix inaudibles qui me harcèlent quand tombe le soir.

-Que dire d’autre ? Tu es pathétique. Invisible.

-Ferme un peu ta gueule Grey, tu nous fais chier !

-Ça ne sert à rien de s’énerver contre elle, je te l’ai dit des centaines de fois !

-T’es pas mieux, Miss parfaite. Reste silencieuse, comme d’habitude.

-Est-ce du sarcasme ?

-T’as beau être la moins conne d’entre nous…

-Ne finis pas cette phrase, tu sais ce qui peut se passer.

-Paroles, paroles…

-Oh nan, tu vas me la mettre dans la tête !

-Dans notre tête, Darling !

-Si vous pouviez vous taire à la fin, ça m’arrangerait.

-Flemme.

-Je te demande pas ton avis, la psychopathe.

-Les mots blessent !

-Et bien souffre en silence.

-Ta gueule.

-Quelle poésie !

-Je suis sérieuse, les filles. Si vous voulez que je finisse avant nos soixante ans.

-Pardon Môdame la grande écrivaine.

-Pour une fois elle a raison, Cheshire.

-Soit, je la boucle. Mais je sais comment tout va finir. Et quand ça arrivera, ne venez pas vous plaindre.

-Et arrête de chanter cette putain de chanson par pitié.