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Chapitre 28 : Les héritages toxiques.

Chapitre 28 : Les héritages toxiques.

Veröffentlicht am 20, Jan., 2025 Aktualisiert am 20, Jan., 2025 Drama
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Chapitre 28 : Les héritages toxiques.

Chapitre 28 : Les Héritages Toxiques


Le salon, plongé dans une ambiance lourde, était éclairé uniquement par la lumière vacillante de la cheminée. Après les révélations explosives de Carl, chaque membre du groupe semblait porter le poids des secrets dévoilés. Marbella, assise près de Yoann, observait les visages tendus de ses compagnons, notant leurs réactions.


Cyril, debout au centre de la pièce, fixait sa mère, Félicia, d’un regard rempli de colère.

— « Alors tout était faux ? Tu m’as menti toute ma vie ! Et maintenant, tu débarques ici avec tes secrets, comme si rien n’était de ta faute ?! » hurla-t-il, sa voix résonnant dans la pièce.


Félicia, visiblement troublée, tenta de le calmer, ses mains tremblant légèrement.

— « Cyril, écoute-moi. Tout ce que j’ai fait, c’était pour te protéger. Tu ne comprends pas ce que c’était, cette société… »


— « Me protéger ?! » ricana Cyril avec amertume. « Tu m’as abandonné. Tu prétendais être à l’hôpital, malade, et moi, je m’inquiétais pour toi chaque jour. Et maintenant tu me dis que c’était FAUX ?! »


Les autres membres du groupe, figés, observaient la scène en silence. Marbella, tentée d’intervenir, se retint lorsque Yoann posa une main apaisante sur son bras.

Elle inspira profondément, ses yeux se remplissant de larmes.

— « Oui, j’ai menti… Je n’étais pas malade, Cyril. Mais si je t’avais dit la vérité, tu m’aurais détestée encore plus tôt. »


Cyril recula légèrement, surpris par cette confession.

— « Alors dis-la maintenant, la vérité. Vas-y. Explique-moi pourquoi tu m’as laissé croire que tu étais à l’hôpital. »


Elle détourna les yeux, son visage marqué par la culpabilité.

— « Parce que j’avais besoin de m’éloigner… Pour réfléchir à tout ce que j’avais fait. À tout ce que ton père et moi avions détruit. J’ai fait croire à cette maladie parce que je savais que c’était la seule manière de m’assurer que tu resterais loin de moi. Je ne pouvais pas te regarder dans les yeux après tout ce que j’avais fait. »


Cyril, les poings serrés, s’approcha d’elle, sa voix tremblante :

— « Tout ce que tu avais fait ? Et quoi, tu voulais fuir la culpabilité ? Tu voulais que je me sente coupable à ta place ? »


Félicia, désormais au bord de l’effondrement, continua de parler.

— « Ton père, Mathieu, et moi… Nous étions complices, Cyril. Nous avons manipulé des gens, détruit des familles. Mais tout a changé quand il a retrouver Chiara, la mère d’Amélisse. »


Amélisse, interpellée, leva les yeux.

— « Quoi ? » murmura-t-elle, stupéfaite.


Elle poursuivit, sa voix brisée.

— « Oui, Amélisse. Ton père et ta mère se sont rapprochés à cause de moi. J’ai mené Mathieu à elle, espérant qu’il s’éloigne de la société, mais ça n’a fait qu’aggraver les choses. Quand ils ont eu une relation… et toi, Amélisse, je n’ai pas pu supporter de les voir heureux ensemble. Alors j’ai tout détruit. J’ai monté un stratagème pour qu’ils se séparent. »


Amélisse s’avança, son visage empreint d’une colère froide.

— « Vous avez détruit ma famille… volontairement ? »


Félicia hocha la tête.

— « Je pensais que ça protégerait Cyril. Je pensais que si Mathieu restait avec moi, il pourrait se racheter. Mais ça n’a fait que briser tout le monde. »


Face à ces révélations, Cyril perdit complètement le contrôle.

— « Alors, tu savais tout ! Tout ce que je croyais être vrai… c’était toi, maman. C’est toi qui as tout détruit. »


— « Cyril, je t’en supplie… » qu’elle tenta de répondre, mais Cyril l’interrompit en criant :

— « Tais-toi ! Je ne veux plus t’entendre. »


Cyril s’approcha brusquement d’elle, la colère déformant ses traits. Dans un élan de rage, il la poussa violemment.


Félicia, déséquilibrée par la poussée, recula trop vite. Son talon buta contre le coin du tapis mal placé, et elle perdit pied. Dans un mouvement désespéré, elle tenta de se rattraper au bord d’un meuble, mais ses doigts glissèrent.


Elle tomba lourdement en arrière, sa tête heurtant l’arête de la cheminée dans un bruit sourd qui résonna dans toute la pièce.


Le salon plongea dans un silence glacial, brisé uniquement par le crépitement des flammes.


Cyril, les yeux écarquillés, resta figé.

— « Non… » murmura-t-il, comme s’il refusait de croire ce qu’il voyait.


Amélisse poussa un cri strident et se précipita vers Félicia, suivie par Marbella et Yoann. Aminata, immobile, porta une main tremblante à sa bouche, tandis que Badou reculait, ses jambes flageolant.


Marbella s’agenouilla près de Félicia, posant deux doigts sur son cou pour chercher un pouls.

— « Elle… elle ne respire pas. » Sa voix tremblait, à peine audible.


Amélisse, à genoux, attrapa les épaules de Felicia, la secouant doucement.

— « Réveille-toi… S’il te plaît, réveille-toi… »


Yoann posa une main sur l’épaule d’Amélisse pour la calmer.

— « Amélisse… ça ne sert à rien. »


— « Non ! » hurla Amélisse, les larmes coulant sur ses joues. « Elle va se réveiller. Elle doit se réveiller ! »


Cyril tomba à genoux, fixant le corps inerte de sa mère.

— « Je… Je ne voulais pas… Je… c’était un accident… » balbutia-t-il, ses mains tremblantes.


Yoann se redressa, prenant une posture autoritaire pour apaiser le chaos.

— « Écoutez-moi. On ne peut pas paniquer maintenant. C’était un accident, mais si on appelle la police, ils risquent de ne pas nous croire. »


Aminata s’écria, sa voix brisée par l’émotion :

— « On doit faire quelque chose ! On ne peut pas juste… la laisser là ! »


Marbella, la respiration haletante, prit la parole :

— « Yoann a raison. Si on les appelle, ils ne croiront pas à un accident. Ils vont dire qu’on est complices. Qu’on a tous participé à ça. »


Badou, qui n’avait pas dit un mot jusqu’ici, murmura d’une voix rauque :

— « Alors… qu’est-ce qu’on fait ? »


Marbella ferma les yeux, inspirant profondément.

— « On doit déplacer le corps. Faire en sorte que ça ait l’air d’une chute accidentelle. »


Amélisse se redressa brusquement, les larmes toujours aux yeux.

— « Quoi ? Tu veux qu’on cache ça ?! C’est sa mère, Marbella ! »


— « Tu crois que je ne sais pas ce que ça signifie ?! » s’écria Marbella, son regard brillant de détresse. « Mais tu veux vraiment que Cyril aille en prison ?! Parce que c’est ce qui arrivera si on dit la vérité. »


Aminata et Badou échangèrent un regard, leurs visages marqués par l’hésitation. Finalement, Yoann rompit le silence :

— « Marbella a raison. Ce n’est pas juste, mais on n’a pas le choix. »


Un à un, les membres du groupe acquiescèrent, à contrecœur. Chacun comprenait que garder ce secret les lierait à jamais, mais ils savaient aussi qu’il n’y avait pas d’autre issue.


Ils déplacèrent son corps avec précaution, le posant près de l’escalier pour simuler une chute. Les émotions étaient à vif, mais personne ne disait un mot, chacun enfermé dans ses pensées.


Marbella observa le groupe, ses mains tremblant légèrement. Une pensée froide et déchirante la traversa :

— Ce n’était pas censé se finir comme ça…



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