Chapitre 15 : Révélation inattendue.
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Chapitre 15 : Révélation inattendue.
Chapitre 15 : Les Révélations Inattendues
Marbella, assise dans le salon, commença à lire les lettres écrites par chaque participant. L’atmosphère dans la pièce était feutrée et intime. La lumière des bougies, que Aminata avait allumées pour créer une ambiance chaleureuse, diffusait une odeur douce et apaisante qui se mêlait au parfum boisé du feu crépitant dans la cheminée. Un plaid doux avait été disposé sur le canapé par Badou, invitant ceux qui le souhaitaient à s’y installer, enveloppés d’une chaleur réconfortante.
Ce cadre cocooning semblait offrir aux participants un espace propice aux confidences. Chacun s’était assis, avec un mélange d’anticipation et de calme, laissant le crépitement de la cheminée résonner dans le silence, comme un apaisement bienvenu. La scène dégageait une douceur presque magique, et pourtant Marbella, elle, se sentait prise au dépourvu, légèrement inquiète de la tournure que pourraient prendre les révélations.
Elle commença par la lettre de Yoann. Tandis qu’elle lisait, elle percevait l’intensité de ses mots, décrivant l’image de la « femme forte » qui hantait son esprit. « J’ai toujours aimé les femmes fortes et sûres d’elles… Mais celle à qui je pense me fait revenir sans cesse à un souvenir du passé. » Marbella s’interrompit, ressentant une pointe d’inquiétude. Cyril, curieux, demanda :
« Yoann, c’est toi ? »
Yoann, un peu pris au dépourvu, acquiesça, un sourire timide aux lèvres. Ce moment d’intimité partagée révélait sa vulnérabilité, et cela éveillait en Marbella un sentiment complexe, quelque part entre satisfaction et trouble.
Puis vint la lettre d’Amélisse. Marbella lut ses mots, rédigés d’une manière intelligente et réfléchie : « Ça peut paraître stupide, mais dans le passé, j’ai eu affaire à une arnaqueuse qui a brisé ma famille, la femme de mon père. Aujourd’hui, je revis cette peur, cette impression de ne pas pouvoir protéger ceux que j’aime. »
Aminata, touchée, comprit la signification du message d’Amélisse.
« C’est de toi, Amélisse, n’est-ce pas ? »
Amélisse hocha la tête, l’air préoccupé, et murmura :
« Méfiez-vous toujours… On ne connaît jamais complètement ceux qui nous entourent. »
Cyril se racla la gorge en écoutant sa propre lettre être lue à haute voix, exprimant la difficulté de mettre de côté ses projets pour s’occuper de sa famille, mais aussi l’importance de ne pas s’oublier lui-même.
Badou, en signe de soutien, posa une main réconfortante sur l’épaule de Cyril.
« C’est courageux de l’avoir exprimé, » murmura-t-il. Les autres acquiescèrent, des gestes et des mots de soutien se mêlant pour l’encourager.
Quand Marbella lut la lettre de Badou, elle ne put s’empêcher de tiquer sur le mot « vérité » : « Jamais je n’aurais pensé qu’écrire pourrait me rapprocher de l’amour, mais aussi de la vérité. »
Aminata, souriante, lui donna un coup de coude affectueux.
« C’est bien toi, n’est-ce pas, Badou ? »
Badou, le visage illuminé d’un sourire, acquiesça avant de l’embrasser tendrement sous les regards surpris du groupe. Marbella se questionna intérieurement sur ce mot, se demandant à quelle « vérité » il pouvait bien faire allusion.
Enfin, la lettre d’Aminata fut lue. Elle exprimait la volonté de laisser derrière elle la peur, l’angoisse et le stress, afin de retrouver un équilibre. Amélisse, émue par cette confession, chuchota :
« C’est toi, Aminata… »
Aminata hocha la tête, les yeux humides, touchée par ce moment de sincérité et de réconfort.
Après avoir terminé la lecture des lettres, Marbella les restitua à leurs propriétaires. Elle observa chaque participant, notant leurs réactions : certains avaient l’air soulagés, d’autres semblaient encore perdus dans leurs pensées. Elle déclara d’un ton calme qu’il était temps de prendre congé. Plusieurs regagnèrent leurs chambres pour se reposer, des sourires discrets aux lèvres ; d’autres restèrent dans le salon, s’échangeant des regards et des paroles bienveillantes.
Cyril s’éclipsa discrètement vers la salle de bain, où il prit un moment pour se rafraîchir avant d’aller se coucher. Dans sa chambre, il éteignit les lumières, puis s’arrêta un instant devant la fenêtre, observant la lueur douce de la lune se reflétant sur la nature endormie. Ce moment de calme l’apaisa, et il se glissa finalement sous les couvertures, prêt à se laisser aller aux rêves.
Yoann, quant à lui, s’installa dans un coin tranquille du salon avec son carnet en main. À voix basse, il murmura quelques lignes en les écrivant, comme pour mieux organiser ses pensées et poser sur le papier les émotions du moment.
Pendant ce temps, Marbella, de retour dans sa chambre, verrouilla sa porte, satisfaite d’avoir planté des graines de curiosité et de réflexion chez chacun. Elle alluma son ordinateur et mit son casque pour continuer à écouter discrètement les conversations qui se poursuivaient dans le salon. Elle savait que chaque mot échangé, chaque geste, pourrait lui révéler un peu plus de leurs failles.
Dans l’atmosphère feutrée du salon, l’odeur des bougies parfumées s’intensifiait, se mêlant à celle du feu de cheminée. Tout cela créait un cadre propice à la détente, mais pour Marbella, ce cocon chaleureux cachait des intentions bien plus calculées. Sous ce ciel nocturne, chacun s’endormait avec des secrets bien gardés… ou presque.