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Réseau social éthique ? Bluesky par Dorsey, Threads par Zuckerberg, Twitter X par Musk. Panodyssey par Leforestier : lettre ouverte et pétition 🇪🇺 🇫🇷

Réseau social éthique ? Bluesky par Dorsey, Threads par Zuckerberg, Twitter X par Musk. Panodyssey par Leforestier : lettre ouverte et pétition 🇪🇺 🇫🇷

Pubblicato 25 nov 2024 Aggiornato 25 nov 2024 Tecnologia
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Réseau social éthique ? Bluesky par Dorsey, Threads par Zuckerberg, Twitter X par Musk. Panodyssey par Leforestier : lettre ouverte et pétition 🇪🇺 🇫🇷

Unissons-nous pour faire émerger un modèle de réseau social européen éthique & responsable


A l’attention des acteurs de l’information, des médias et de la création, des politiques, des entrepreneurs du numérique, des citoyens contributeurs, Il n’a jamais été aussi urgent de faire bloc. Unissons-nous pour faire émerger un modèle de réseau social européen éthique et responsable.


Signez ici sur le site Change.org, la lettre de Panodyssey pour adopter un réseau social éthique qui respecte les créateurs de contenus.


La récente élection du couple “Trump-Musk” raconte la puissance des réseaux sociaux et des médias non conventionnels pour imposer des idées dont chacun est libre d’apprécier la valeur et la probité. Dans le monde réel de la démocratie, tout est entendable, tout peut être débattu. Dans le monde du numérique, il en est autrement, la prime est à la pensée unique. Muselée ou ultra-polarisée, elle semble dicter sa loi au détriment du libre arbitre et du sens critique. Il devient urgent de mobiliser des garde-fous législatifs et économiques solides pour promouvoir des modèles d’information numérique régulés, indépendants et préserver les valeurs du pluralisme, essentielles aux démocraties modernes et aux générations futures.


Alors que les réseaux sociaux imposent un rythme frénétique, alors que l’information sature sans jamais réellement s’ancrer, nous faisons tout un chacun face à un défi colossal : regagner la maîtrise de notre expression et de la validité des contenus qui façonnent nos esprits. Cette prise de conscience est devenue indispensable tant pour les créateurs, les consommateurs et les médias eux-mêmes, piégés dans un écosystème où la visibilité l’emporte sur le vrai, et où l'expression devient une donnée brute, marchandée au plus offrant.


Nos canaux d’expression ne se contentent plus de transmettre une idée ou un message. Ils sont devenus des flux continus de contenus où l'authenticité et la qualité s’érodent face à une surenchère d’immédiateté. Plus d’un.e Français.e.s sur deux souffre en conséquence de fatigue informationnelle. En parallèle, près de 8 Français.e.s sur 10 limitent voire cessent de consulter les informations, à cause de débats jugés trop polémiques, trop polarisés et du manque de fiabilité des contenus.


De la désinformation qui se propage plus vite que son correctif à une culture de l'instantanéité où le superficiel est roi, les milieux de création sont en péril. C’est bien une double-crise qui s’enracine, celle de l’expression et de la consommation médiatique. Le concept même d’expression publique est devenu incertain ; les frontières entre information vérifiée et opinion brute s’effacent, exposant les créateurs et les consommateurs à un risque de confusion, d’usure, et de méfiance généralisée envers les médias.


Alors, un choix radical s’impose à nous : celui de troquer la frénésie pour la tempérance, celui d’opter pour la justesse face à la surabondance. C’est le combat que nous menons depuis notre création et qui nous pousse à offrir une « safe place » informationnelle et culturelle, dans un environnement technologique régulé où la richesse des contenus n’est pas sacrifiée sur l’autel de la rapidité ou de l’émotion facile. Nous sommes convaincus que cette obsession devrait être partagée collectivement, par les plateformes, les créateurs de contenus, les pouvoirs publics comme les consommateurs de l’information.


Elle porte en elle le salut de nos métiers et doit se traduire par une prise d’engagements forts, qui guident déjà notre action : 


  1. Valoriser la propriété intellectuelle des créateurs, dans un premier temps, pour garantir la visibilité et la protection des œuvres auto-éditées. C’est à ce prix que les auteurs peuvent conserver la maîtrise de leur production, avec une reconnaissance de leurs droits et un soutien actif à la diffusion de leur travail.


  1. Bien sûr, réconcilier éthique et numérique. Algorithme et intelligences artificielles devraient être au service de la créativité, et non de la manipulation. Il en va de notre responsabilité de cultiver des environnements d’échanges constructifs, où chaque interaction est pensée pour soutenir la création et non pour jouer avec les émotions des internautes.


  1. Et enfin, exiger de nous-même la transparence, dans la production et la diffusion des contenus, de la rétribution des créateurs à la gestion de leurs données. Et s'engager à chaque étape à rendre des comptes à ses utilisateurs, auteurs et lecteurs.


Ainsi, chaque voix trouvera son écho, chaque idée son écrin, avec des règles de clarté et de traçabilité inédites. En empruntant cette trajectoire, c’est une nouvelle ère de création, d’expression et d’information qui s’ouvre à nous, où chacun est contenté. Les créateurs, d’abord, bénéficient d’un espace libéré des algorithmes aveugles. Les médias, d’une opportunité de redéfinir leur relation avec leurs lecteurs, en offrant une alternative crédible et saine aux plateformes traditionnelles. Et les sachants – experts, entreprises, penseurs – peuvent enfin contribuer à un écosystème où le lecteur ne consomme pas l’information ;  il la savoure, la vérifie, et s’enrichit.


La créativité n’est pas une ressource de plus à exploiter mais une contribution essentielle à un dialogue éclairé et éclairant, qui maintient la société vivante. Pérenne, elle bâtit notre patrimoine commun et déjoue les crises de qualité et de véracité.


Aujourd’hui, nous avons l’opportunité de revaloriser la communication, de sortir de la tentation du consommable.  De créer un nouvel équilibre où chaque acteur — créateur, média, expert, et citoyen — trouve sa place dans un cercle vertueux. Panodyssey incarne ce chemin en bâtissant des référentiels solides avec les consortiums européens CREA Trust AI et TEMS.


L’heure n’est pas (encore) à la sommation mais à l’invitation. Cette lettre s’adresse à vous comme un appel. A tous ceux, créateurs, lecteurs, médias, qui cherchent un lieu d’expression à la fois ouvert et sûr. Ensemble, redonnons du sens à la publication en ligne, pour que chaque idée trouve sa place et son public.


👉 Signez cette lettre ouverte sur Change.org afin de débattre sur nos futures tables rondes et porter nos sujets auprès des grandes instances gouvernementales, européennes et privées.


Alexandre Leforestier, CEO de Panodyssey




IMPORTANT : Pour finaliser votre signature, veuillez vérifier votre boîte mail. Vous recevrez un email de confirmation de la part de Change.org. Il est important de cliquer sur le lien contenu dans cet email pour valider votre signature et la rendre officielle. Nous comptons sur vous, et chaque signature compte. Merci pour votre soutien.



A propos de l’auteur : Alexandre Leforestier débute sa carrière en 2001 en lançant Bee Jazz, un label de jazz. Il connaît un succès historique en 2006 avec l'intégrale Mozart (170 CD), écoulée à plus de 50 millions d’exemplaires en un an en France, un record dans la musique classique. Les revenus de ce succès l’amènent à fonder Qobuz, l’une des premières plateformes françaises de streaming musical.


Précurseur, Alexandre a accompagné les bouleversements du numérique dans le secteur musical dès les années 90, anticipant à la fois ses opportunités et ses risques. Son nouveau projet, Panodyssey, reflète cette expertise, combinant innovation et éthique. Ce réseau social, dédié aux médias et à la culture, met l'accent sur la sécurisation des données et la propriété intellectuelle. En partenariat avec Agencia EFE et Arte TV, Panodyssey a co-fondé le consortium CREA Trust AI, un projet européen cofinancé par le programme Europe Creative Innovation LAB de la Commission européenne pour développer une IA de confiance. Ce modèle répond aux priorités stratégiques de l'Europe et de la France en matière de numérique responsable.



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Commento (2)

Ayant les mains dans la vase des réseaux, et dans la sphère numérique en France depuis 25 ans, je témoigne que la France est aux mains de l'industrie des réseaux sociaux Made in USA - and China - depuis le début de l'histoire et que rien de sérieux n'a été fait en France pour tenter de faire émerger des acteurs dans le secteur que cela soit des généralistes, ou sur des segments, segments existants au USA aussi ce qui montre que des acteurs différents peuvent aussi exister à côtés des Métas and Co.

Seule l'Europe aujourd'hui par différents moyens agit concrètement outre les complexités et peaux de bananes... pour tenter de créer des alternatives locales au goût local.

Voilà pour mon modeste retour d'expérience d'entrepreneur...

(updated)
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Lucien Dumont 28 giorni fa

on peut également inverser le raisonnement, que la liberté est du côté des réseaux et que la pensée unique l'apanage des états.
c'est particulièrement les cas de l'Europe qui veut imposer une auto censure aux opérateurs.

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