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pareil mais presque

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Pubblicato 20 set 2024 Aggiornato 20 set 2024 Society
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pareil mais presque

Dans Incompatible avec le sacerdoce..., en réaction à d'autres publications panodysseyennes, l'auteur Jackie H partage ses sentiments et son analyse [que je trouve exemplaires d'honnêteté et de limpidité, comme à son habitude], sur l'affaire "Abbé Pierre".

Son texte m'a donné envie de réagir ; pas pour apporter ma contribution à la compréhension d'une affaire dont j'ignore tout, ni pour parler d'un personnage que je ne connais pour ainsi dire pas, mais pour tenter de formuler mon ressenti concernant la façon dont de nombreuses institutions et personnalités me semblent interférer malhonnêtement avec l'exercice de la Justice.

Dans mon référentiel de Justice à moi, je m'attends à ce qu'on défende a priori et par défaut les intérêts des victimes, mêmes lorsqu'elles ne sont encore 'que' présumées. 

Par exemple dans le cas d'abus sexuels, de viols et plus généralement de violences, voire de tentatives d'assassinats, je m'attends à ce qu'on commence par essayer de protéger les victimes, en particulier pendant toute la période où elles ne seraient encore que présumées.

Tenter de diminuer la gravité des accusations, les rejeter avant jugement, quelle qu'en soit la raison ou le prétexte, me semble bafouer le droit des victimes à être écoutées et protégées, physiquement et moralement, par défaut et a priori.

Il me semble en revanche que la notoriété des accusés, leur popularité, leur statut et leur pouvoir sont de nature à favoriser leur protection a priori et par défaut, au détriment de celle des victimes.

C'est ce que je comprends en particulier de l'affaire Abbé Pierre dont les accusations d'abus sexuels devraient être jugées, me semble-t-il, sans interaction avec ses actes de bravoure [résistance, militantisme] s'ils ne sont pas directement liés aux crimes dont il est accusé ; sans interaction a fortiori avec son statut de héros populaire.

Qu'il soit possible, plausible, probable, que des personnes essaient d'utiliser des accusations graves pour nuire à la réputation d'une personnalité, à ses idées, aux institutions qu'il représente, ne justifie pas qu'on bafoue les droits des victimes à être protégées physiquement et moralement, à être entendues, respectées et défendues par la Justice.

Je récuse cette façon de procéder qui consiste à empêcher le bon déroulé d'un procès en le 'frelatant' à dessein avec des arguments qui appartiennent au mieux à un autre procès, par lequel l'institution devrait logiquement faire défendre ses droits si elle était honnête [pour diffamation par exemple]. 

En permettant qu'une institution puisse 'étouffer' une affaire, les institutions en charge d'exercer la Justice se décrédibilisent et décrédibilisent le principe même de Justice sur lequel repose leur existence.

Les travaux du sociologue allemand Ulrich Beck suggèrent que depuis au moins les années 1960, les institutions [publiques et privées] ont fait le choix de reporter systématiquement le risque [et la responsabilité] de leurs propres décisions [et erreurs] sur les individus (cf. La Société du risque, 1986).

Réciproquement [et subséquemment] il me semble qu'en 'institutionnalisant' leurs activités et leurs existences, de nombreux individus cherchent [et dans une certaine mesure réussissent] à se placer au dessus des lois ; ils deviennent [ou du moins se croient] 'intouchables' ; too big to fail, comme cela a été le cas pour de nombreuses banques lors de la crise financière dite des subprime.

Tant que l'Histoire donnera raison aux plus éminents prédateurs, je ne vois pas pourquoi ils changeraient leur fusil d'épaule. 

Tristement, je ne vois pas non plus comment on en arriverait à une situation où les plus forts ne se placeraient pas systématiquement au dessus de leurs propres lois et où les plus faibles ne seraient pas, en conséquence, des opprimés.

Si des plumes panodysseyennes ont des idées, y compris fictionnelles et lyriques, je serai heureux de pouvoir les lire.

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