LA CONQUÊTE DE L'ESPACE
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LA CONQUÊTE DE L'ESPACE
A la tête de son vaisseau de guerre, sur la passerelle, il suivait, d’un regard distrait, les écrans de visualisation extérieure.
Son expérience l’assurait de remarquer immédiatement tout élément nouveau et portant distorsion.
Il était en route, en vitesse de croisière, pour rejoindre le front qui venait de s’ouvrir sur la planète HTR 218526.
Il ne pouvait franchir le mur de la vitesse luminique sans risquer de perdre une partie des troupes au sol, qu’il amenait sur place.
Il se souvenait du bagage scientifique, assimilé lors de sa formation. Il se souvenait de tout d’ailleurs, ainsi qu’il était indispensable pour occuper son poste.
Ses plus de 50 ans terrestres d’incorporation, au sein de la flotte de l’espace, auraient dû le retirer du service.
Les militaires avaient conservé les unités de temps terrestres pour l’ensemble de leurs activités.
Nombre de jeunes attendaient avec impatience que le commandement du croiseur BBIE 001000 se libère.
Son matricule avait été choisi pour marquer son importance, et rappeler son histoire héroïque.
Et c’était lui qui l’avait écrite…
Les distances étaient telles que les scientifiques n’avaient trouvé qu’une solution éventuelle, pour atteindre les nouvelles terres.
Sans connaitre le détail, par trop pointu, même pour lui, de la technique, il s’agissait de recréer la copie conforme du volontaire jusqu’à l’autre extrémité de l’univers.
Et de le faire revenir…
Lors des premiers passages du mur de la lumière, les volontaires avaient, donc, subi une déstructuration quantique utilisant le principe de l’intrication.
Un grand nombre d’échecs s’étaient succédés, avec la disparition des « clones quantiques ».
Les volontaires souffraient d’une sorte de mal viral, comme vidés de toute énergie et mettaient plusieurs mois pour se remettre.
Ils ne pouvaient reproduire l’expérience. Psychologiquement, ils semblaient avoir perdu un jumeau.
Lorsque la fusion de retour réussissait, l’émetteur perdait, quasiment à chaque fois, tout ce qui faisait sa personnalité, sa mémoire.
Il devenait une coque vide, à laquelle il fallait réenseigner l’ensemble des bases, du langage aux règles de vie en société.
Les robots, de plus en plus technologiques, étaient envoyés mais les résultats étaient particulièrement décevants. Aucune image ou information ne revenait.
L’un des génies en charge du projet, découvrit que si la distance était inférieure à 1.356 parsec, le clone humain pourrait fusionner en retour avec son émetteur et conserver les connaissances et informations acquises.
Il fut décidé d’envoyer des robots sacrifiés pour installer des relais, sur toutes sortes de satellites ou de bases autonomes construites à cet effet.
Ainsi commença la conquête. Les terres atteintes étaient trop souvent inhabitables et les robots furent envoyés en première ligne pour construire les bases de vie humaine.
On s’aperçut très rapidement que lorsqu’un clone quantique servait d’émetteur sur l’une de ces bases, son propre clone était très différent de l’émetteur initial, et que l’énergie, nécessaire à ce nouvel envoi et surtout à la création des clones, imposait des installations imposantes.
C’est à partir de ce moment que l’espace devint une source énorme de profit pour des requins et autres capitaines d’industrie et se peupla de clones d’aventuriers et de clones de clones multiples…
C’est lors de la découverte de la planète UTT0027, que se déclencha la première confrontation avec les « autres ».
Un seul des clones réussit à transmettre ses informations.
Grâce à une superbe propagande sur un eldorado promis, la direction terrestre envoya une armée de mercenaires avides.
Ils réussirent à annihiler le monde des aliens et empêchèrent les quelques survivants de quitter la planète en détruisant, en vol, leurs vaisseaux de transports, sans pitié pour les familles.
Peu parmi les mercenaires survécurent, et cela, surtout, grâce au sacrifice des robots qui les accompagnaient, mais leurs fortunes furent telles que la direction terrestre n’eut plus jamais de souci de recrutement.
Quelques planètes furent occupées et nettoyées de leurs risques sanitaires, avant que les « autres » ne furent de nouveau en contact.
Les colons de la planète UTT0027 avaient bien fait état de passages d’ovni, mais rien n’avait permis de penser, ou plutôt n’avait été retenu, qu’il s’agissait de visite des « autres », sans doute inquiets de ne plus avoir de nouvelle de leur colonie.
Lors du deuxième contact, les terriens ne furent pas en position de force. Les « autres » s’étaient préparés et infligèrent une défaite inscrite éternellement dans les mémoires.
Les prisonniers devinrent, sans que l’on sût comment, les pires ennemis de la Terre. Et les soldats envoyés pour défendre les intérêts selon la DT, eurent à abattre leurs propres congénères dès le début de chaque bataille.
La victoire fut acquise par l’envoi de tous les robots disponibles sur toutes les terres.
Les progrès techniques sont tels, à cette époque, que les robots n’ont plus besoin de programmes d’action.
C’est cette évolution des robots qui permit de se rendre compte qu’à partir d’un certain niveau de complexité, et du fait du développement de l’IA par elle-même, un être, parce qu’il faut l’appeler un être, disposait d’une âme, seul concept explicatif.
En effet, lors de l’envoi, par intrication, des robots de dernière génération, ils subissaient les mêmes effets subis par les êtres humains.
Et eux, aussi, ne purent dépasser la limite des 1.356 parsec.
Ils subirent, de la même façon, la divergence clonique luminique (syndrome DCL) et se multiplièrent sans retour.
Les derniers robots qui avaient servi de rudes pertes lors des combats qui opposèrent les terrestres aux « autres », lors de 5 guerres, exigèrent un traitement égal à celui des humains, dont, tout particulièrement, le volontariat !
La surprise de la DT fut telle qu’elle ne trouva rien de mieux que de désactiver les robots de base et d’imposer aux robots autonomes de passer en usine pour limiter leur liberté.
Ces derniers ayant pris goût à l’autonomie, engagèrent un bras de fer et les troupes se scindèrent en 2 camps qui s’affrontèrent avec toute la violence des différences.
Pendant presque 45 ans, les combats furent définitifs et aujourd’hui, je pilote un vaisseau de guerre, transportant 2600 robots soldats, vers une des nouvelles terres pour la défendre contre les « autres ».
Nous n’avons plus qu’un seul ennemi, depuis que les humains ont été éradiqués.
Jackie H 22 giorni fa
La conquête de l'espace est-elle le véritable destin de l'humanité ? On peut légitimement se poser la question... même s'il faut bien avouer que quelque part, ça fait rêver... j'ai lu les premiers Perry Rhodan dans mon adolescence... et quelques autres bouquins aussi, pas forcément les plus connus mais j'en ai lus...
(updated)Cedric Simon 22 giorni fa
L'humanité actuelle n'a pu survivre que par la curiosité et la conquête de nouvelles terres.
Les humains qui n'ont plus avancé, comme Néandertal, ont disparu.
Alors peut-être que l'espace...