Quand "faim de vie" s'écrie comme "fin de vie"
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Quand "faim de vie" s'écrie comme "fin de vie"
Et si Père Ubu faisait dans la politique !
Sur le principe désormais reconnu d'accompagner dans la dignité la fin de vie de personnes condamnées ou en voie de l'être, le Comité d’Ethique juge désormais possible une aide active à mourir dans la dignité.
Dans l'absolu, un premier pas en avant vers le grand saut.
Ainsi restera t'il à poser les traitements à adopter en fonction des natures de fins de vies selon leur typologie ; de la mort naturelle du fait de l'âge à celle par maladie, par les risques accidentels, mais aussi ces accidents de la vie qui défuntent en France aussi, monsieur Delarue comme madame Toulmonde.
Mais quand Ubu se mêle de politique tout semble possible ; il peut trouver cohérent d'ouvrir les attendus que la commission rendra, à d'autres catégories de personnes isolées dans une mort sociale sans fin.
Empathiquement parlant, c'est fort !
Abordons le cas si particulier mais ô combien fréquent de personnes en voie d'être condamnées et qui désirent anticiper sur leurs douleurs à venir, en souhaitant sortir au plus vite de cette sous-France qui a contribué à les condamner, tellement enragés par telle mort sûre de leur vie !
C'est le cas de ces "trompe-la-mort" qui se défoulent dans des rodéos dits sauvages (assimilables à des suicides assistés) et d'autres acteurs de délires-de-fuite dissemblables, avec la seule fin d'affronter et/ou d'éviter la force publique. Face à ces vat-en-guerre qui n'ont guère le courage d'y aller et qui n'ont rien d'autre à perdre que leur "court âge" de la transgression ; inversons selon la philosophie d'Ubu l'ordre des choses confronté aux forces de l'ordre, en anticipant sur cette fin inéluctable à laquelle, innocent ou pas, chacun est un jour condamné !
Objectifs : à viser avant, bien avant d'aviser, ou contre une vie de doux leurres une fin en douceur !
(ou en cas de complications, une disparition en 12 heures).
Monsieur-de-la-Police l'aurait dit et Kafka l'aurait écrit, "avant l'heure n'est pas leurre". L'heure sera bien tôt venue de ne plus faire semblant. En "mettant en joue" arrêtez de tendre l'autre ; le sort en sera dorénavant tiré pour que toute "âme sans cible" s'abstienne de donner des leçons de vie à ceux qui "depuis tant damnés," subissent la loi de la jungle au détriment de celle des humains !
De ces questions difficiles, nul ne sait dans quel sens la Commission pourra rapidement décider et surtout... "sans tirer à bons comptes" !
Un texte libre de pensées qui n'engage que la philosophie du "gros texte" !
crédit-photo de couverture : sante.journaldesfemmes.fr
crédit-photo de texte : pressmag