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Poisons des Enfers
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Poisons des Enfers
Eté
Dans l’aube incandescente d’une ivresse originelle, l’extase se déploie en un bal de lumières incertaines et d’ombres chatoyantes. L’âme, enivrée par le nectar des plaisirs sublimes, s’abandonne à une danse effrénée où les sens s’embrasent dans une symphonie de volupté. Chaque effluve, chaque murmure est une caresse divine, une offrande enivrante qui transcende le banal pour élever l’être vers des cieux incandescents. Là, dans ce firmament éphémère, l’ivresse se fait muse, et le plaisir, extatique et infini, sculpte en nous la révolte d’une vie en éveil.
Automne
Mais la course impétueuse du temps, implacable et vorace, finit par dissoudre les délices en un manque qui ronge l’âme. Dans les replis d’une décadence naissante, la volupté se mue en une chimère fugace, et l’extase laisse place à un vide désespéré. Les heures se succèdent telles des ombres lancinantes dans une ville en déclin, où les pavés de l’ennui résonnent d’un écho morne et amer. Dans cet univers de spleen, les effluves autrefois exaltants se transforment en poisons insidieux, et le désir, jadis incandescent, se noie dans la mélancolie d’un souvenir irréparable.
Hivers
Enfin, dans le crépuscule d’une existence vouée aux excès, la mort s’invite avec une brutalité crasse, se faufilant dans le caniveau de nos vies déchues. Comme un déluge de fange et de décomposition, elle étreint l’être dans un râle sordide, effaçant les vestiges d’une passion désormais corrompue. La splendeur d’autrefois se mue en un ultime venin, une révolte de chair et d’âme qui se dissout dans l’oubli. Ainsi, dans une ultime apothéose d’amertume, l’ivresse et ses poisons scellent le destin d’un être qui, naguère exalté par le plaisir, se perd dans l’obscurité d’un caniveau, tel un spectre égaré dans l’indifférence implacable de la mort.
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Jackie H 6 ore fa
Et bien sûr, dans les Enfers, point de printemps... ou alors illusoires... ou noyés ..