De l'autre coté du réveillon...
De l'autre coté du réveillon...
De l’autre côté du réveillon...
Voilà, on y est —
Soir gourmand et d’excès.
C’est soir de réveillon —
Du Père Noël et des lampions.
Mais j’ai loupé le rencard,
Je préfère sourire et je rigole,
De ce manque de bol —
Me voilà avec le Père Fouettard.
Alors on a trinqué, lui et moi,
Deux retardataires de la joie.
Sans chants dorés ni faux espoirs,
Juste un Noël de l’autre côté du miroir.
Il portait mes fautes à rebours,
Mes silences, mes chemins trop courts.
Moi, je lisais dans ses traits fatigués
Le poids d’un rôle jamais choisi.
Dans l’ombre du rouge éclatant,
Il avançait droit — moi, hésitant.
Sans un mot, on s’est reconnus,
Deux visages pas vraiment voulus.
À lui les “il faut”, les rappels durs,
À moi les doutes, les contours flous.
À force de garder le droit chemin,
Parfois on oublie le sien.
Je l’ai laissé poser son fardeau,
Comme j’aurais voulu le faire plus tôt.
Et dans ce simple tête-à-tête,
Nos âmes se sont reconnues —
peut-être.
Dehors, la fête faisait grand bruit,
La lumière emplissait la nuit.
Je l’ai manquée — et c’était bien,
De moi, elle n’avait pas besoin.
À l’aube, il est parti moins lourd,
Comme allégé de ce désamour.
Et moi, dans ce miroir lent,
Je me suis vu — autrement.
Car on n’est pas toujours
Ce qu’une histoire attend de nous.
Et parfois, il suffit d’une nuit
Pour que l’ombre cède place au jour.
PascalN ©
« De pensées en bavardages »
(Texte humainement tapuscrit - illustration créée avec IA ChatGpt)
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