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Chapitre 12 La rencontre avec Adam

Chapitre 12 La rencontre avec Adam

Pubblicato 10 dic 2021 Aggiornato 9 feb 2022 Cultura
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Chapitre 12 La rencontre avec Adam

Valérie profite de la chaleur pour déjeuner sur la terrasse. Un paysage sur la mer avec un soleil splendide, elle était vêtue d'une simple chemise de nuit arrivant au niveau des genoux.  Elle déguste avec un grand appétit ses tartines beurrées. Vivre dans un hôtel une vie idéale. Pas besoin de se questionner à tout moment de la journée : que vais-je faire à manger à présent ? Depuis sa venue, elle se détend de plus en plus. Cet endroit reposant, Valérie a envie de passer son après-midi après la séance d'acupuncture est proposée. Le perçu est tellement agréable qui incite au répit. Elle arrive à son rendez-vous prévu depuis la veille, elle veut se donner du temps pour elle. C'est un Français qui vit en Australie depuis plusieurs années au nom d'Adam qui l'accueille et s'occupe d'elle.
— Je suis Adam, et toi, c'est Valérie, cela fait plaisir de rencontrer une compatriote. Tu peux t'installer.
— Les nouvelles vont vite !
— Tu es facilement repérable. Excuse-moi, je te tutoie, ne sois pas choquée, mais nous sommes tous les deux dans les mêmes âges. C'est un peu culotté de ma part, mais je parle ainsi avec tout le monde et ne vois rien de personnel.
— D'accord
— Je peux te faire connaître le coin après, tu es la seule cliente. Il faut juste que je trouve une paire de chaussettes non-usagées, j'ai eu un ongle carné. Je cogère l'hôtel avec ma sœur. Cela va te paraître bizarre, mais les séances d'acupuncture, je les propose, car j'ai pratiqué en tant que médecin. J'ai tout plaqué du jour au lendemain. Excuse-moi, j'étale peut-être ma vie personnelle. Désolé.
—Ce n'est pas grave. Je rêve de manger une bonne tourte ou un régiment de bananes, j'ai faim !
— Je ne peux rien dire. Je ne suis pas le chef cuisinier.
Elle s'allonge et lui pique la peau avec de petites aiguilles. Une musique douce en fond sonore l'incite à l'apaiser.
— Je reviens dans une demi-heure.
Valérie ferme les yeux et se laisse bercer par l'ambiance qui règne dans la pièce. Elle s'endort jusqu'au retour d'Adam. Elle ne s'aperçoit pas de l'heure passée vite. Adam est amusé de la voir ainsi sourit et ne peut pas s'empêcher de la taquiner.
— Tu ronfles en plus ? On t'entend depuis l'accueil.
Valérie sursaute.
— Je suis confuse.
— Je plaisante !
Adam lui retire les aiguilles.
— La sortie tient toujours si tu veux !
—Oui d'accord ! Je me change avant.
— Oui au lac derrière l'hôtel.
Adam la quitte et Valérie se rhabille. Elle remonte dans sa chambre pour récupérer son sac à main et part rejoindre Adam. Sur le banc, Adam se laisse immerger par la rêverie devant l'étendue d'eau. Les arbres reflètent dans le lac.
— Ah ! Te voilà Valérie !
— Je ne suis pas en retard, j'espère !
— Juste à l'heure ! Je t'ai promis une promenade.
— Oui, je m'en souviens !
— grimpons dans ce bateau.
— Oh, Adam…
Adam et Valérie montent dans l'embarcation, ils s'assoient côte à côte, un homme les conduit.
Après cette promenade, Adam et Valérie mangent un petit repas. À les voir ensemble, on dirait de jeunes époux.
— J’adorerais te connaître un peu mieux Valérie.
— Oh, mais moi, aussi !
Il la dévore des yeux comme s'il était déjà amoureux d'elle. Les oiseaux picorent les miettes de pain s'envolent. Le visage de Valérie s'assombrit.
— J'ai été mariée avec un homme de cinquante-sept ans et j'avais vingt ans. Matthieu naquit et après trois ans de vie commune avec lui… je divorce. Ensuite Didier apparaît comme un enchantement dans ma vie et ma fille Stéphanie naît.
— Que deviennent-ils ?
— Je ne sais pas, j'habitais en France et me voici ici.
— Pourquoi ?
— Je ne supportais plus la vie là-bas, mes enfants ou plutôt des monstres…
— Tu exagères !
Adam se met à rire, mais il voit que Valérie ne partage pas comme un moment euphorique, il cesse.
— J'ai assez raconté sur mon passé, je rentre.
Valérie part et court. Adam n'essaye pas de la rattraper. Puis, elle s'essouffle, s'arrête et marche.
— Je te promets Didier que je ne me remarierai pas.
Lorsqu'elle arrive à sa chambre, Adam le guettait avec son sac à main.
— Merci.
— Je ne te demanderai plus rien à propos de ton passé !
Sans attendre de réplique de Valérie, il s'en va. Elle murmure tout bas :
— Merci.
Elle ouvre sa porte et jette son sac à main sur son lit. Pour ne plus penser à Didier, elle allume la télévision, c'est sa façon de chasser sa peine au lieu de boire de l'alcool.
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