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Chapitre 38 La réconciliation avec Matthieu. 

Chapitre 38 La réconciliation avec Matthieu. 

Pubblicato 28 feb 2022 Aggiornato 28 feb 2022 Cultura
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Chapitre 38 La réconciliation avec Matthieu. 

Valérie met le turbo sur la route. Les virages se tournent avec brutalité, elle se met en danger. Didier accélère, il la talonne. C'était ancré, toujours aussi présent — Aude a allumé une brèche, celle du point final. Cette inimitié avec les enfants de Pierre est difficile pour Valérie.
— Si seulement c'était le dernier jour de ma vie.
Elle arrête sa voiture en heurtant un talus. Didier freine, Valérie recule et reprend le chemin vers sa maison.
— Valérie, ça ne va pas ?
Valérie minimise.
— Allez quoi ? DIDIER, tu n'aimes pas pimenter un peu...
Didier est furieux
— Tu voulais te tuer ou quoi ?
— C'est ce qui aurait été mieux pour moi.
— Tu es vraiment égoïste, tu ne penses pas à nous.
— Ah oui, vu le modèle que je suis pour mes enfants...
— Ce n'était pas très habile de ta part d'aller la voir.
Matthieu assiste à la scène. Il découvre sa mère dans un état d'hystérie, nerveuse, tremblante.
—Maman, que se passe-t-il ?
Valérie tourne la tête brusquement.
— Je dois t'avouer...
— Pas dans la rue Valérie.
Didier escorte Valérie jusqu'au salon. Valérie s'assit sur le fauteuil avec son visage grave. Elle baisse la tête. Allait-elle parvenir à lui dire ? Quels mots utilisés ? Comment ne pas heurter la sensibilité de Matthieu. Elle redoute sa réaction, son jugement. Ce n'était plus un petit garçon, mais un adolescent. Comment accueillera-t-il la nouvelle ? Les conséquences de son passé.
— Cela me paraît bien mystérieux, maman.
Valérie, sois téméraire pour une fois ! Tu ne l'as pas été avec toi, il serait bon devant ton fils que tu assumes enfin.
— Papa, de quoi s'agit-il ? Maman a commis un meurtre ? Elle va en prison pour un délit ?
Valérie a les yeux apeurés, elle a le battement cardiaque qui s'affole, elle respire par des mouvements d'expirations.
—Non, cela ne va pas jusque-là. Valérie, arrête ta comédie.
—Je ne joue pas, je suis angoissée.
—Pourquoi maman ?
Didier lui répond.
— C'est à propos de ton père biologique.
— Oui, ben, je sais qui c'est et alors, que devrais-je savoir de plus ?
Valérie baisse la tête.
—Je n'ai pas eu des propos élogieux par tes grands-parents lorsque j'étais enceinte de toi. Je n'étais pas une enfant prodige non plus.
—Pourquoi ?
— Pierre était plus âgé que moi, mais tu ne connais pas mon passé.
— Je n'ai jamais vu mes grands-parents maternels, vous êtes fâchés à cause de moi.
— Surtout après moi.
Valérie reprend sa respiration.
— Pierre est le cousin de ta grand-mère. C'était une solution aléatoire pour me dispenser son autorité. Je ne supportais plus ses obligations religieuses. Je rêvais de liberté. J'aimais ton père, ne doute pas de cela.
Matthieu a la bouche ouverte, prêt à dire quelque chose, mais son étonnement l'empêche. Valérie ferme les yeux. Enfin, elle est soulagée.
— Ce n'est pas un drame.
Valérie le regarde de côté.
—Cela ne te choque pas.
— C'est ton histoire.
— Vrai ? Ce n'était pas l'avis de mes parents.
Matthieu pose la main sur son épaule.
—Ne te rends plus malade avec ça. À moins que tu aies de la honte pour moi.
— Ce n'est pas contre toi, mais contre moi.
Valérie le regarde dans les yeux. Elle appose sa main sur la sienne.
— Je dois te dire aussi... Aude risque de nous poser un problème.
— C'est-à-dire ?
—Elle ne veut pas que tu reçoives en partage la maison ou elle annule le testament.
—Elle n'hérite pas de toute façon. Laisse tomber, elle est jalouse, c'est tout. Si elle a envie de se battre avec nous, on va s'amuser de notre côté.
— Je m'en fiche de ce qu'elle dit, ne te laisse pas atteindre. Si on ne lui répond rien, elle lâchera prise.
Matthieu la rassure.
— Mais toi, veux-tu cette maison ?
— Je ne sais pas maman, je ne suis pas penché dessus.
—Tu le devrais.
— Je te… Tu décideras pour moi.
— Tu vas avoir dix-sept ans bientôt et dans un an, tu seras majeur.
— Oui et alors ?
Valérie réitère sa demande. Matthieu sent la pression de sa mère. Le stress énerve Valérie sans raison apparente. Didier et Matthieu s'étonnent de la voir si agitée. Elle tape du pied, elle perd patience. Matthieu tergiverse et il hésite. Valérie argumente sur les éventuels ennuis avec la justice et Aude. Finalement, ils se concordent avec cette maison pour rejeter dans le cas où Aude causerait des soucis ou s'obstinerait dans cette direction. La décision prise, ils devaient clore le chapitre. Renier la dernière volonté coûterait de ne pas pouvoir la garder, cependant, Pierre aurait compris. S'engager dans de longues procédures n'intéressait pas Valérie. Elle n'aimait pas traîner sur des tracas, plus cela se réglait rapidement, mieux c'était.
Valérie avait la nécessité d'aller au cimetière, Matthieu suggère de l'accompagner.
— Tu conduis moins vite que tout à l'heure, sois prudente cette fois-ci.
— Je suis désolée, j'ai perdu la boule. Elle...
Elle coupe et ne finit pas sa phrase. Elle n'avait pas besoin de se justifier, Didier ne demandait pas tant. Cela n'atténue pas la peine de Valérie ni le choc.
— J'espère que je peux te faire confiance.
— Je ne vais pas volatiliser.
Matthieu ainsi que sa mère se recueillent sur la tombe de Pierre. Valérie associait non pas la date de la naissance de la mort, mais le chiffre cinquante-six ans et cinquante-neuf ans. Trois ans de vie commune seulement, trop peu à son goût. Regrets et mélancolie se mélangeaient en elle. Tout a basculé lors de la rencontre de Didier. Divorce, puis, Stéphanie naît. Treize ans que Valérie vivait avec Didier. Plusieurs mois que Valérie et Matthieu n'entretenaient plus de rapport. Matthieu était perturbé par tous les événements.
Toute la côte à côte, Matthieu commence :
— Explique-moi ce qui t'a attiré en mon père ?
Une larme coule sur le visage sur Valérie.
Il a dit mon père !… Personne ne m'avouait qu'on m'aimait sérieusement et lui, il a fait. Il me manque terriblement… La seule chose qu'il me reste à lui, c'est toi, tu es mon cadeau !
Valérie s'arrête. Un petit vent frais soulève sa jupe. Elle tient dans ses bras un bouquet de fleurs. Elle se baisse et les introduit dans un vase. Elle ne parvient pas à se détacher de la tombe. Une force la retient. Aujourd'hui, elle part dans un nouveau village.
— Maman, puisqu'on est seul, sans personne en témoin, je te prie d'accepter mes excuses. En effet, je me rends compte du tort que je t'ai occasionné. Tu as souffert à cause de moi… je suis la cause de tous les problèmes ! Qu'en dis-tu si je te propose qu'on se réconcilie comme mon père exigeait dans son testament. Je tiens à te promettre que la vie va changer.
Matthieu entoure la taille de sa mère timidement à l'aide de son bras. Surprise, Valérie se retourne et sourit. Puis en se tournant vers la tombe :
— Tu vois, ton vœu s'exauce. Enfin, presque…
— Maman ?
— Nous en avons discuté déjà.
— Pourquoi, tu voudrais que je la garde ?
— Si l'on pouvait...
 
 
 
 
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