Le conte de Blanche Neige vous a toujours fait rêver?

Ce baiser magnifique qui va réveiller une dormeuse belle et bien née?

Allons donc voir la suite, la triste réalité....

Blanche Neige alors se réveilla. et ils vécurent heureux, tout ça tout ca.

Vous croyez vraiment que l'histoire se termine ici?

Que nenni!

Bon , ok , ils se marièrent et,

Pendant quelques années, ce ne fut qu'enchantement

Amour, soleil, petits oiseaux qui chantent.

Blanche Neige adorait son réanimateur (mode ancienne).

Et le prince sans nom (cherchez, vous verrez, y'en a pas ) aimait sa dulcinée.

Ils firent des projets:

Réaménager le château,

Avoir des enfants, plus tard, il était un peu tôt..

Des voyages en carrosse, ils virent du pays.

Enfin , bref, la belle vie.

Mais, le prince sentait, comme souvent les hommes,

une certaine lassitude, marre que la vie ronronne.

Banche neige, naïve, comme l'indique son nom,

Ne voyait rien venir et goutait de son bonheur.

Le prince regarde aux alentours, si des fois,

Il n'y avait pas "moyen de moyenner" avec quelque donzelle.

Il en rencontra une, pas la plus belle, sans doute, mais la plus consentante.

Il en obtint quelques nuits blanches,

Qui lui firent découvrir de nouveaux horizons.

(Etaient ils supérieurs a ceux de sa moitié?

Il ne savait, mais ils étaient nouveaux et cela seul comptait.)

Blanche neige, quoi quoi naïve, n'était pas non plus sotte.

Aussi de son époux surprit elle l'adultère.

Mais son cœur pur aimait, jusqu'au pardon.

Ouf, on a eu chaud, le conte finit bien!

Non?

Non, car la donzelle à la cuisse légère, veillait.

Et de son prince n'était pas rassasiée.

Elle fit tant et bien, que le prince revint lever son cotillon.

Blanche neige l'appris, elle n'était plus naïve: elle était en colère.

Aussi de sa voix chargée de la froide colère d'un amour bafoué:

"S'en est assez, doux prince", dit-elle,

"De ce pas, je m'en retourne chez les nains,

Qui quoi que plus petits on un cœur bien plus grand."

Le prince, fort marri, s'en alla donc auprès de sa maitresse.

Et, devinez quoi? C'était la marâtre de Blanche!

Vilaine sorcière, pas foutue de faire une tarte aux pommes.

Et si de nom, ce prince n'avait point, trouvons lui un ensemble : Crétin

Vous êtes libres sans doute, de lui en trouver d'autres.

Et des princes sans nom il y en a à foison.

La marâtre n'avait, elle aussi, pas de nom?

C'est certain, mais voyez-vous,

Ma pudeur m'interdit d'employer quelques mots bien trop crus.

(Mais vous en trouverez, je vous fais confiance pour cela!)

Si ce conte avait une morale ce serait :

Mon doux Prince vous voulûtes explorer de nouveaux horizons?

Eh quoi, vous trouvâtes une sorcière aux allures Griffon?

Ce n'est que juste chose qu'elle vous prenne pour un c..