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Requiem pour le Vieux Monde

Requiem pour le Vieux Monde

Pubblicato 3 giu 2025 Aggiornato 3 giu 2025 Horror
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Requiem pour le Vieux Monde

Prologue

La Terre n’est plus qu’une carcasse fumante.

Une bête crevée sous un ciel sans dieux.

Le feu l’a traversée.

Le sang l’a abreuvée.

Les cendres ont recouvert les mers et les continents.

Vieux York se dresse encore —

tour fendue, nécropole de métal et de verre brisé.

Une cicatrice sur le flanc d’un monde à l’agonie.

Au sommet : les Tours Sanguines.

Cathédrales vampiriques.

Hautes de haine et de siècles.

En bas : les bas-fonds.

Les gouffres de chair et de ferraille.

Les restes de l’humanité.

Mutants. Gangs. Résistants faméliques.

Enfants oubliés des radiations.

Frères bâtards de l’effondrement.

Ils rampent.

Ils survivent.

Ils tuent, parfois.

Ils espèrent — rarement.

Dans cette nuit sans fin,

une chose a éclos.

Un œuf noir.

Obsidienne ancienne.

Cœur d’un mystère oublié.

Et de sa coquille brisée,

naquit Ysharvanya —

guivre d’ombre,

enfant d’abîme,

totem d’un futur incertain.

Autour d’elle, un cercle se forme :

des jeunes mutants aux cœurs fêlés.

Une bande. Une meute.

Ni héros. Ni élus.

Seulement des âmes cabossées,

accrochées à la dernière braise du vivant.

Mais là-haut, les Tours veillent.

Les prêtres de la Lancea Sanctum psalmodient encore.

La Dîme du Sang se prélève.

Les chaînes grincent.

Les cages se referment.

Les ombres avancent.

Ceci est leur histoire.

Ceci est leur lutte.

Ceci est leur chant —

— un Requiem pour un monde dévasté,

où l’humanité ne tient plus qu’à un souffle,

qu’à un serment de sang,

qu’à une rage d’exister encore,

dans les ténèbres des Temps du Feu.

Cycle de la Tour Sanguine

Élégie des Temps du Feu



I. Chant de l’Œuf Obsidienne

Dans les entrailles du Vieux York,

sous les arches pourries de métal,

ils portaient l’Œuf.

Pierre obscure, battante de l’étrange,

ronde et glacée comme l’œil d’un dieu déchu.

Ils ne savaient pas, les enfants mutants,

que le cœur du monde palpitait là,

entre leurs doigts tâchés de suie.

Quand vint le craquement,

lorsque la coquille éclata en gerbe d’éclats noirs,

le souffle s’arrêta.

Elle surgit,

Ysharvanya,

guivre d’écailles d’obsidienne,

regard d’enfant égaré.

Et le lien fut tissé —

non de sang, non de chair,

mais d’un pacte plus ancien que l’histoire.

Mère… Père… Frères… Sœurs…

chuchota-t-elle,

et le monde bascula.



II. Chant des Goules et de la Dîme

Sous la Tour Sanguine, la foi est un couteau.

Les prêtres de la Lancea Sanctum prêchent par la lame.

Chaque mois, la Dîme du Sang monte aux tours,

tribut écarlate versé aux immortels.

Les cages grincent.

Les chaînes saignent.

Les pleurs des humains vibrent dans le béton.

Les goules avancent en procession,

robes pourpres, crocs en sautoir,

psalmodiant des litanies de soumission.

Et les enfants mutants voient.

Ils voient les chairs vendues.

Ils voient les veines ouvertes.

Ils voient l’empire du carnage sacralisé.

Alors vient la rage.

Alors vient la rupture.

Leur sang contre le dogme.

Leur révolte contre l’Église du Sang.



III. Chant de Ysharvanya

Elle danse dans les ombres,

serpent de nuit, enfant d’abîme.

Ses écailles murmurent des secrets

que même les Anciens redoutent.

Son souffle brûle les glyphes.

Ses yeux dévoilent les mensonges.

Elle est guide.

Elle est poison.

Elle est espoir fêlé.

Dans les rêves des PJ, elle glisse :

L’Œuf… n’est qu’un fragment…

d’une clé… vers l’oubli ou l’éveil.

Ses paroles sont énigmes.

Son affection, un vertige.

Totem d’un groupe maudit,

elle veille — ou dévore.



IV. Chant des Trahisons

La nuit suinte de trahisons.

Les pactes sont de cendre.

Les alliances, des serpents lovés.

Dans les égouts, des mots sont vendus.

Dans les tavernes, des noms sont soufflés.

L’avidité luit plus fort que l’honneur.

La peur ronge les cœurs.

Frères contre frères.

Alliés contre alliés.

Le sang coule en silence

sur les dalles froides.

Et quand les goules reviennent,

ce sont des lames humaines

qui frappent les premiers.

À qui se fier ?

À qui tendre la main ?

Sous la Tour Sanguine,

l’ombre est la seule compagne.



V. Chant des Survivants

Ils se tiennent, haletants.

Le sang goutte sur leurs poings.

Le fer vibre dans leurs muscles las.

Ils ont survécu.

Non par victoire.

Par obstination.

Leurs cœurs battent encore —

égrenés de peurs,

tissés de pertes.

Ysharvanya ondoie, silencieuse.

Ses yeux posent des questions

que nul n’ose formuler.

Le monde n’est plus le même.

Ils ont vu l’horreur.

Ils ont touché l’abîme.

Et pourtant,

dans le noir,

une braise persiste.

Un pas.

Puis un autre.

Vers l’inconnu.

Vers le feu.

Vers ce qui reste —

de leur humanité.

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