Chapitre 9 (premier jet)
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Chapitre 9 (premier jet)
Voilà déjà plusieurs mois que Delf avait accepté l’offre de Saross et apprenait la magie de Feu en cachette. Saross faisait preuve d’un professionnalisme incroyable. Durant les cours, il considérait Delf comme n’importe quel autre élève mais une fois seuls, il devenait un des meilleur ami que Delf ait jamais eu. Les bases de la magie de Feu furent longues et douloureuses à maîtriser pour le jeune homme. Heureusement pour le moral du novice, il passa à travers le reste de la matière sans trop de difficulté. Son professeur lui avait montré comment contrôler le feu mais il ne savait toujours pas comment le créer. Par contre, l’adulte lui avait montré à accentuer ou à diminuer une flamme, ce qui lui permettait de ne pas être nui par son incapacité à en produire. Saross avait une manière un peu particulière pour habituer son élève au Feu, tous les cours qu’il lui donnait se passait dans une salle à une température très élevé. Cet élément semblait plutôt insignifiant mais il aidait énormément le novice à contrôler le Feu. Sa progression dans la magie de la Neige n’était pas négligeable non plus. La quantité de neige qu’il pouvait commander s’était grandement amélioré et ses création se complexifiait. De plus, le nombre de création qu’il réussissait à contrôler avait progressé, il pouvait avoir jusqu’à seize créations de petites tailles en même temps. Sa proximité avec Fanell, une elfe des plaines qu’il avait sauvé, n’avait qu'augmenter. Il avait appris à apprécier et accepter les différences entre leurs cultures. Il se dirigeait justement vers ses quartiers pour sa visite quotidienne. Delf cogna trois bref coups à la porte et attendit la réponse de son amie. L’attente ne fut pas longue, Fanell ouvrit presque immédiatement la porte et accueilla son visiteur. Delf en avait appris beaucoup sur elle durant les derniers mois, ils avaient passés beaucoup de temps ensembles après les cours ou pendant les jours de pauses. Il avait appris, par exemple qu’elle avait fini ses premières études dans une académie de la magie à l’âge de douze ans. Il n’y avait pas cru au début mais elle lui avait expliquée qu’il était commun dans son pays natal de commencer les études magiques à huit ans étant donné la grand place que la magie avait dans leur société. Elle arriva sur l'archipelle d’Arek il y avait de cela trois ans et débuta sa carrière de mercenaire. Elle ne commença pas comme mage de bataille mais plutôt comme une vagabonde qui prêtait ses capacités où elle allait. Ce mode de vie lui avait permit d’apprécier pleinement le royaume d’Arek et éventuellement de tomber sur l’offre d’Arthar, le père de Delf. Fanell y avait souvent repensé, aurait-elle accepté le contrat si elle ne fut pas sauvé par la personne qu’elle allait devoir tuer. Bien sûr, la réponse était non, elle n’aurait jamais imaginé pouvoir prendre la vie d’une personne. Les deux jeunes adultes parlaient de choses beaucoup moins sérieuses durant leur rencontres et pour leur grand plaisir. Les visites de Delf était ce qui contrebalançait la vie monotone que leur imposait l’Académie. Ils se voyaient principalement dans les quartiers immenses de l’elfe puisque ceux du jeune homme était incroyablement petits. Fanell avait tellement de place à elle toute seule, il y avait de la place pour au moins deux autres personnes. Delf avait souvent pensé à venir s’installer avec son amie mais il ne savait pas s’il voulait gérer toutes le complications que cela engendrait. De plus, le code du collège interdisait aux élèves changer de chambre ou de la partager s’il n’avait pas été mit avec quelqu’un dès le premier jour. Delf s’assit à la table et attendit que son amie vienne la rejoindre. Dès le retour de Fanell, ils parlèrent de tout et n’importe quoi, comme à leur habitude. Fanell dans son confort habituelle portait encore seulement une robe de nuit, détail que Delf ne remarquait plus. Il l’avait même vu porter moins de vêtements que ça durant les derniers mois. Comme à leur habitude, ils discutèrent de tout et de rien des heures durant avant que Delf décide de quitter à cause de l’heure tardive. Il était souvent celui qui choisissait de quitter mais quelque fois ce fut son amie qui lui demanda de partir, c’était après tout chez elle qu’ils étaient. Le jeune homme se surprenait parfois à la désirer, surtout dans les deux premiers mois de cours. Ses ardeurs c’était grandement calmées après alors qu’il acceptait sa relation actuelle avec l’elfe des plaines. De retour dans sa chambre, il se déshabilla et se coucha.
Delf se leva le lendemain matin se vêtit de la tunique et du pantalon, tout deux blancs. Après avoir enfilé l'amulette, il se dirigeait vers la cafétéria. Le novice passa son repas à penser aux examens de fin d’année qui s’approchaient rapidement, ils se déroulaient dans seulement deux jours. C’étaient les premières vrais évaluations que Delf allaient avoir de toute son séjour à l’Académie. Le cours d’aujourd’hui concluait la série de cours consacrés à la révision, il ne restera qu’un jour de congé qui le séparait des examens. Les évaluations marquaient la fin de l’année et étaient suivis d’un bon trois semaines de congés. Delf ne savait pas à quoi s’attendre comme évaluation, il n’avait jamais rien eu de similaire durant toute l’année. Les autres élèves, tous habillés pratiquement de la même manière, rentrait en classe tranquillement. Certains étudiants portaient du vert foncé et non pas du blanc mais la robe restait la même. Cette couleur aidait à différencier les novices de Nature des novices de Neige. Une fois la classe complète, Saross les salua et leur proposa de changer de local, il avait réservé une salle d’entraînement pour qu’ils puissent se pratiquer et réviser avant les examens du surlendemain. Bien évidemment, tous acceptèrent et le professeur les téléporta dans la dite salle. L’adulte leur précisa que les salles annexes étaient réservées pour des personnes qui voulaient étudier les notions apprises en paix. Une grande partie de la classe restèrent aux stands de pratique alors qu’une minorité, dont Delf faisait part, se dirigèrent vers les locaux aux bords de la salle. En s'éloignant, il remarqua que certains gars avaient déjà commencé à essayer d’impressionner les filles qui étaient restées. Une fois dans la petite chambre réservé à l’étude, le jeune homme s’installa et ouvrit son manuel. Les notions qu’il devait savoir portaient principalement sur l’éthique de la magie et sur des réflexions que d’autres ont eu sur l'existence de la magie. D’importantes dates du monde de la magie étaient aussi à l’étude et il fallait comprendre les liens entre chaque évènements et comment la société moderne bénéficiait de ces évènements. Delf détestait cette matière mais il devait la savoir s’il voulait passer son année. Il se plongea dans le monde ennuyant du passé et compléta les exercices supplémentaires que Saross leur avait laissé. Son travail terminé, il sortit de la salle et se plaça dans une des piste d’entraînement. Delf repassa tous les sorts qu’il devait présenter durant les examens et cibla ceux qu’il devait pratiquer. Le seul réellement problématique consistait à créer une éruption de neige sous son adversaire de manière à l’ensevelir instantanément à partir du sol. Son problème avec le sort était la précision, il n’arrivait pas à bien centrer l’éruption. Il ratait sa cible une fois sur deux. Le novice ne put faire que quatre essais avant que le professeur libère la classe pour l’heure du dîner. Avant de quitter la salle, Delf resta un peu pour poser des questions à Saross. Il dut attendre un peu le temps que l’adulte réponde aux autres élèves. Quand son tour arriva, il expliqua ses difficulté à son professeur. Ce dernier lui expliqua que le sort devait passer par le sol pour bien surgir sur son adversaire. Il fallait juste s’habituer à l’utiliser pour mieux le comprendre. Delf sortie de la salle d’entraînement sans vraiment avoir compris les explications de son professeur et se dirigea vers la cafétéria. Il saisissait le sens mais il ne voyait pas encore comment l’appliquer. L’estomac du jeune jeune homme l’emporta sur son esprit et oublia ses questionnements une fois devant son assiette. À son habitude, il mangea seul et rapidement pour ensuite retourner dans la salle d’entraînement. Delf ne fut pas surpris d’être le seul de retour et en profita. Il alla dans une des salle de combat qui n’avait pas été transformée en salle d’étude et demanda un terrain de Neige. Comme durant son combat avec Gildui, la pièce se remplit de neige, dans laquelle le jeune homme se laissa tomber. Il joua dans la neige comme le ferait un enfant de huit ans mais n’y porta pas attention, c’était la première fois depuis des mois qu’il n’avait pas ressenti autant de joie. Delf construisit plusieurs bonhommes de neige, sans jamais utiliser sa magie, et en détruisit quelques uns juste pour le plaisir de le faire. Au bout d’une demi-heure, il se calma et retourna dans la salle principale malgré que le cours reprenait dans dix bonnes minutes, il voulait être sûr de ne pas se faire prendre en train de s’adonner à des activités aussi enfantines. La salle paraissait déserte, on n’y entendait personne. Delf passa le temps en jonglant avec des boules de neige. Les quelques premiers élèves qui revenaient de la pause du midi ne le firent pas s’arrêter mais l’entrée du professeur interrompit l’activité du jeune homme. Les autres personnes rentrèrent petit à petit dans la salle. Le cours reprit et Delf retourna à son ancien poste de pratique et continua son entraînement. Il essaya les trucs que Saross lui avait donné et il remarqua une légère amélioration. Au bout de trois quart d'heures, sa précision s’était grandement amélioré. Il comprenait maintenant ce que son professeur voulait dire quand il parlait de passer par le sol. Outrepassé le fait que le sort pars du sol, le truc était de lancer une petite quantité de magie dans le sol, sous la cible, pour ensuite lancer le sortilège. Le peu de magie se contrôlait beaucoup plus facilement qu’un sort entier et la petite étincelle de magie servait de guide pour la suite. Le novice poursuivi son entraînement pour encore plus perfectionner la précision de son sort. Le reste du cours passa rapidement. Plusieurs élèves restèrent après que Saross annonça la fin de la classe pour lui poser de questions ou simplement continuer leur entraînement. Pour sa part, Delf retourna à sa chambre et lisa pour une énième fois les notions à l’étude. Il ne le faisait certainement pas par passion ou par intérêt, mais plutôt par prudence. Il préférait de loin perdre la semaine à étudier pour un examen facile que devoir se rattraper plus tard à cause d’une mauvaise préparation. Le jeune passa le reste de l’après midi et du soir à étudier, ne prenant qu’une pause pour aller manger. Delf enleva sa tunique mais garda son pantalon, sa chambre était étrangement plus froide qu’à l’habitude. Il se coucha mais prit beaucoup de temps à s’endormir.
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Delf se réveilla brusquement en plein milieu de la nuit. L’absence de fenêtre dans sa chambre l’empêchait de savoir qu’elle heure il était. Il avait mal, très mal, il se sentait écrasé. Paniqué, il sortit de son lit mais ne put se mettre debout, il s'effondra au sol et n’arriva plus à bouger. La pression ne faisait qu’augmenter. Le jeune homme se tordait de douleur sur le plancher de sa chambre. Son énergie magique commença à s’exciter aussi, voulant à tout prix sortir de son corps. Delf sentait son corps à limite de casser sous la pression extérieur et proche d’exploser de l’intérieur. Il hurlait de douleur, se tortillant au sol, impuissant. La pression qu’il ressentait semblait contenir la pression de la magie dans son corps alors que cette même pression empêchait son corps de s’effondrer sur lui même. L’atrocité dura ce qui sembla une éternité pour le jeune homme. Une sorte de colonne de lumière apparut dans son champ de vision, mais la salle ne s'illumina pas, comme si elle n’était pas vraiment là. Elle disparu petit à petit et la douleur s’estompa peu à peu. Delf vomit violemment et s'évanouit sous la douleur, encore couché sur le plancher, haletant et baignant dans sa sueur et son vomi.
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Delf s’éveilla beaucoup plus tard, encore sous le choc et la terreur de l’évènement de cette nuit. Son esprit prit plusieurs minutes pour enfin revenir au moment présent et constater son état. Après plusieurs essais et beaucoup d’effort, il réussit à se lever et faire quelques pas. Il demanda à Savoir l’heure et s’il y avait un endroit pour se laver. Selon ce que disait les inscriptions flottantes, il était proche dix-huit heure et demi le jour avant les examens. Aussi, à part les douches publics, qui étaient trop loin pour qu’il y aille dans son état, il n’y avait nulle part où il pouvait se nettoyer. Le jeune homme se rappela que Fanell possédait une douche personnelle dans ses quartiers. Delf s’y dirigea lentement et péniblement, s’aidant grandement des murs et s'arrêtant souvent. Devant la porte de son amie, le jeune homme réussit à frapper un seul coup et à son grand bonheur, l'elfe des plaines lui ouvrit rapidement. Incapable de rester debout plus longtemps, l’humain s'effondra sur ses genoux. Le sourire de Fanell s’effaça et commença à paniquer en remarqua l’état dans lequel était son ami. Ce dernier n’avait pas remarqué, mais son bras gauche était ensanglanté ainsi que plus autres partie de son corps. Une grosse partie de son torse avait disparu, laissant une cavité dans son tronc. Plusieurs autres parties de son corps semblaient s’être renfoncées sur lui même ou semblaient avoir éclatées. L’elfe en était au bord des larmes alors que Delf lui demanda la permission d’utiliser sa douche. Elle ne prit pas le temps de répondre et l’aida à se rendre jusqu’à la salle de bain. Fanell activa l'enchantement qui faisait effect de douche et laissa l’humain seul, sans jamais ne dire une parole. Elle tira l’épais rideau qui séparait la salle de bain du reste de l’appartement alors qu’elle s’en allait. Delf ne réussit pas à enlever ses habits, ce qui ne l’empêcha pas de rentrer dans la baignoire, sous la pluie artificielle. Il resta sous la douche un long moment, ne réagissant même plus à la douleur des gouttes d’eau tombant sur ses plaies encore ouvertes. Le jeune homme passa près de s’évanouir de nouveau au moins quatre fois dans la baignoire. Quand il se jugea convenablement propre et que le saignement se calma un peu, il sortit de la douche avec peine et misère. Delf tenta de retourner la salle principale de l’appartement de son amie. Il réussit à sortir de la salle de bain et faire quelques pas sans tomber. Fanell l’attendait, faisant les cent pas dans la grande salle. Lorsqu’elle aperçut l’humain passer le rideau, elle l’examina de la tête au pied et poussa un petit soupir de soulagement. Elle continua de regarder Delf et ce dernier remarqua ses yeux rougis et le léger tremblement des mains de son amie. Le jeune homme demanda à Fanell si elle pouvait allait lui chercher de nouveaux vêtements dans sa chambre. Il lui indiqua où il les rangeaient et l’elfe se dépêcha à les ramener, encore sans n’avoir dit un mot. Fanell eut la chance que Delf n’ait pas fermé sa porte en sortant, elle pu donc prendre les vêtements, exactement à l’emplacement qu’avait dit son ami. Elle ferma la porte en partant et revint le plus vite possible à ses quartiers. Après avoir traversé le cadre de porte, elle échappa la pile de linges sous le choc de la scène en face d’elle. Delf était écrasé au sol, gisant dans une immense flaque de sang et semblait inconscient.
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Delf reprit conscience dans le lit Fanell, pratiquement entièrement recouvert de bandages. Il s’habilla des vêtements que son amie avait eu la gentillesse d’aller lui chercher. Cette opération lui prit plusieurs minutes, principalement à cause du pantalon, dont Delf était heureux de remarquer que Fanell ne lui avait pas enlevé. Lentement, le jeune homme se déplaça dans la salle principale de l’appartement où il découvrit son amie elfe, endormie dans le divan, ainsi qu’une quantité absurde de linges et de bandages saturés de sang. Fanell lui avait déjà dit qu’elle n’était pas une grande fan de sang, Delf ne pouvait qu’imaginer l’horreur de l’elfe quand il apparut pour la première fois durant la nuit dernière. Cette dernière se réveilla et salua son invité. Sa voix et son regard trahissait sa fausse zénitude. Delf remercia énormément son amie pour toute l’aide et tout ce qu’elle avait fait pour lui. Fanell se leva et sauta sur le jeune homme, elle prit son ami dans ses bras et serra de toutes ses forces. Delf un peu surpris étreignit son amie aussi qui pleurait doucement.
- J’avais tellement peur… j’ai cru que tu allais mourir ! Tu saignais tellement et tu n’arrêtais pas de saigner et j’ai essayé de t’arrêter de saigner et tu saignais encore et j’ai continué d’essayer et tu saignais encore et j’avais peur et tu ne bougeais plus et j’avais vraiment peur, je voulais pas que tu sois… que tu sois…, sanglota violemment Fanell en s’accrochant de plus en plus fermement à Delf.
- Shhhh… Tout va bien, je suis là. C’est bon, je ne vais pas mourir, tout va bien, disait le jeune homme essayant maladroitement de calmer son amie.
- Tu ne bougeais plus et tu saignais tellement et j’avais vraiment peur et là des professeurs sont arrivés, plein de professeurs et là, ils te faisaient des trucs et le sang revenait dans toi et tu n’avais plus de trou mais tu ne bougeais toujours pas et j’avais encore peur, hoqueta Fanell tout en essayant de reprendre son souffle. Et ils ont juste arrêté et ils sont parti, sans rien dire et j’avais encore peur, peur qu’ils t’aient laissé, que tu sois pas ramenable. Ils avaient laissés des bandages ici alors je te les ai mis et je t’ai couché dans mon lit et je suis resté avec toi parce que je voulais être proche de toi et j’avais peur mais je voulais pas te déranger alors je suis allé dans le divan et je faisais la garde mais je me suis endormi. Et tu es là, tu es pas mort, tu es là…
Delf essaya de calmer Fanell qui pleurait de plus en plus fort. L’elfe s’effondra dans les bras du jeune homme, en pleine crise de nerfs. La barrière avait tombé, toute sa peur, sa détresse tous ses sentiments refoulés se déversèrent d’un coup. Elle explosa en pleurs, hurlants à plein poumons, tirant Delf de plus en plus fort vers elle. Le jeune homme, était dévasté devant son amie s’écrouler devant lui, il pleurait lui aussi, serrant Fanell du plus fort qu’il le pouvait. Dix minutes passèrent avant que Fanell se calme, les deux amis restèrent blottis l’un contre l’autre, ne voulant pas laisser l’autre aller. Delf connaissait bien Fanell, c’était une femme forte, mais comme tout le monde elle a une limite à ce qu’elle peut tolérer, la voir dans autant de désespoir l’avait vraiment frappé. Il se promit intérieurement qu’il ne laissera plus aucun de ses amis ressentir une telle émotion, ni Fanell, ni Shilil, ni Baw. Il se décolla un peu et la regarda dans ses yeux encore mouillés. Il s’excusa pour tout ce qui c’était passé depuis les vingt-quatre dernières heures, même des choses qui n’étaient pas techniquement de sa faute. Delf l’embrassa sur le front et la serra une fois de plus. Fanell s’était maintenant calmée complètement, elle se laissa emmener par le jeune homme jusqu’au divan où elle se recoucha et s'endormit. Delf prit ensuite conscience de l’heure et remarqua que les cours débutaient dans seulement vingt minutes, et il n’avait rien avalé depuis deux jours. Il sprinta à la cafétéria pratiquement vide, se prit quelques fruits qu’il pouvait mangé en route et se mit en route pour son cours. À peine eut-il fini son dernier fruit, il arriva devant la porte de sa classe. Malgré que le cours commençait dans moins de deux minutes, Delf faisait partie des six élèves présent dans la classe. Saross ne semblait pas étonné, il ne semblait pas très réveillé non plus. Le cours débuta avec plus de la moitié des élèves manquants mais le professeur n’y fit pas attention, ils allaient quand même faire les examens. Les élèves ne s’émoyèrent pas, ils savaient tous ce que se présenter aujourd’hui signifiait. Delf regarda les autres personnes dans la classe et remarqua que tous les élèves avaient subi des blessures similaire aux siennes. Par contre, il était de loin le plus meurtri. Saross distribua les copies aux quelques élèves et leur donna deux heures pour compléter l’examen. Tout le monde se mit au travail nonchalamment. Les questions se ressemblaient tous ; Dans cette situation, quel mage enfreint les lois de la magie ?, Comment le mage devrait réagir dans cette situation ?, Dans cette image, quel mage est le plus susceptible d’enfreindre la loi ?. L’examen était plus une analyse d’image qu’un test de connaissances. Delf finit avant la limite et revint sur les questions et ses réponses et il remarqua quelque chose. L’Académie leur montrait plus à respecter la loi qu’à se servir de la magie. Selon les dires de Saross, l’étude de la magie arrivait durant la deuxième année, mais il avait des doutes sur la véracité de ces paroles. Le jeune homme leva les yeux et regarda un peu autour de lui. L’horloge magie indiquait qu’il restait encore trente minutes avant la fin des deux heures. Les autres élèves, dont Delf n’avait toujours pas réussi à se souvenir le nom de, avaient presques tous finis, il en restait un seul concentré sur sa copie. Cinq minutes plus tard, tout le monde avaient terminé l’examen et laissaient le professeur ramasser les copies. De retour à l’avant de la classe, Saross les téléporta dans une salle d'entraînement. Dans la dites salle attendait une autre personne qui, selon ce que disait l’adulte, allait l’aider pour les évaluer. Delf trouvait la personne très familière et ça lui prit plusieurs secondes pour la reconnaître. C’était la même fée qui l’avait évalué durant les tests d’admissions. Il ne savait pas pourquoi mais le jeune sentait que ce n’était pas par le fruit du hasard que cette même personne soit choisi pour aider Saross dans l’examen pratique. Les élèves furent divisé en deux groupes et assigné à un professeur. Avant de commencer les évaluations, Saross présenta sa partenaire, Dalyne. Delf fut mit sous la responsabilité de Dalyne. Les deux adultes choisirent un de leur élèves et partir dans une des salle qui n’était pas là d’habitude dans leur salle d’entraînement. Delf en déduisit qu’ils devaient se trouver dans une salle spécialement conçu pour les évaluations. Le reste des élèves attendaient, discutant entre eux ce qu’ils croyaient que les tests allaient être. Saross sortit de la salle dix minutes plus tard et choisit un autre élève avant de retourner dans le cubicule. Les élèves restant comprirent que les professeurs ne voulaient pas que ceux qui venaient de passer les tests en parle à ceux qui ne les avait pas encore fait. Dalyne le seconda de quelques minutes et ce fut le tour de Delf. Il se dirigea vers elle, stressé mais confiant. Une fois dans la grande salle, le jeune homme reconnu sans difficulté le plancher typique des cubicules de combat présents dans toutes les salles de pratique que Delf avait visité. Dalyne lui fit faire quelques trucs similaires à ceux qu’elle lui avait fait faire durant l’admission. Elle continua avec le contrôle des créations de neige et d'autres sort qu’il avait appris durant la première étape. Le tout prit environ deux minutes. Elle lui demanda ensuite de lancer les différents sorts qu’il avait appris sur la cible que la fée créa en racine. Un trois minutes fut prit pour compléter cette partie de l’évaluation. Dalyne déposa son carnet de notes annonça à l’élève que la première partie de l’examen était fini et qu’ils allaient passé à la deuxième. Elle appela un terrain de Neige et Delf eu à peine le temps de comprendre que sa professeure lui envoya une attaque. Le jeune homme essaya d’esquiver l’attaque mais ne réussi pas, ce qui l’étonna grandement. Il n’avait pas remarqué à quel point il avait perdu ses réflexes et sa force durant les derniers mois. Il avait complètement négligé son entraînement physique pour celui magique. Et ce n’était pas comme si ses blessures l’avantageaient. Le novice fut tiré de ses pensées par la nouvelle attaque de Dalyne qu’il réussit à bloquer avec un mur de Neige. Delf répliqua en envoyant plusieurs pics de glaces vers son nouvel adversaire. Elle contra l’attaque avec un puissant Blizzard. Les pics dévièrent de leur trajectoire et la tempête se rapprochait du jeune homme. Ce dernier s'enveloppa dans un cocon de Neige et tenta de reproduire une de ses ancienne stratégie. Il s’enfonça dans la neige sous lui et envoya la grosse boule de neige qui lui servait d’abris sur Dalyne. L’adulte esquiva la boule de neige et accentua la puissance de son Blizzard, maintenant transperçant la protection de l’élève. Delf profita de cette occasion pour surprendre l’adulte et s’élança vers elle, lance en main. La fée se retourna brusquement et utilisa ses ailes pour défaire le sort du novice. Delf avait complètement oublié que les fée pouvaient, grâce à leurs ailes déconstruire les sorts et absorber l’énergie brute du sort dans ces membres. Les ailes des fées, étant aussi leur coeur, leur permettaient de protéger cet organe vital. Dalyne créa un colonne de Neige qui propulsa l’élève à travers la pièce. Il s’écrasa violemment contre le mur de l’autre côté de la salle et fut frappé de plein fouet par la colonne qui avait continué sa trajectoire. Ses blessures dû à l’évènement le rattrapèrent et le jeune homme se trouva incapassassité. Certaines de ses blessures se réouvrirent et tâchèrent la neige qui le recouvrait. Quand Dalyne remarqua la couleur rouge s’étendre sur la colonne qu’elle venait de créer, elle effaça la neige qu’elle avait envoyé sur l’élève et se dépêcha aux côtés du blessé. La fée utilisa la magie de Guérison et referma les plaies de l’humains. Après qu’elle ait fini de remettre le jeune homme sur pied, elle le laissa partir, elle pouvait l'évaluer sur ce qu’elle avait vu dans le combat malgré que le temps donné pour l’évaluation ne s’était pas encore complètement écoulé. Dalyne s’excusa encore et lui donna un message de la part de Saross, ils avaient quatres semaines complètes de congé avant le début de l’année prochaine. Il quitta la salle d’un pas lent et retourna aux quartiers de Fanell, voir comment elle allait. Après tout, elle s’était évanoui de fatigue un peu avant qu’il parte pour son cours. Aussi, il ne voulait pas être seul.
De retour aux appartements de son amie elfe des plaines, Delf ouvrit la porte. Il avait reçu la clé de la porte de la part de Fanell mais il frappait encore par politesse. La clé était plus une permission magique qu’un objet physique. Fanell avait la clé de la chambre de Delf mais ne l’utilisait presque jamais puisque le jeune homme venait la voir souvent. Le jeune homme trouva son amie comme il l’avait laissé, encore endormie dans le divan, recroquevillé sur elle. Il la prit dans ses bras et la porta dans son lit. Il l’abrilla et s’assit sur le matela à ses côtés. Delf caressa les cheveux de son amie et pensa à tout ce qu’elle avait dû passé à travers à cause de lui. Il s’avait très bien que Fanell avait peur du sang, elle lui avait déjà dit que des petites quantité de sang étaient tolérable mais elle détestait voir quelqu’un saigner de plus qu’une coupure. Et il était venu la voir, le soir, couvert de sang. Delf s’en voulait terriblement pour ce qu’il avait fait et il se promit de s’excuser convenablement. Un coup de fatigue le frappa et se coucha dans le grand lit de son amie. La fatigue lui fit oublier tout, sa douleur, sa culpabilité, sa gêne de dormir avec une fille et il se glissa sous les draps et s’endormit.
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Delf fut réveillé Fanell qui dormait encore. Le jeune homme fut très surpris par la position de son amie. Elle était étalé presque complètement sur lui. Elle était quasiment couché dans le sens contraire du lit. Fanell lui tenait le bras droit, le côté opposé à celui duquel elle était couché, contre sa poitrine. Delf comprenait maintenant pourquoi son amie avait besoin d’un lit aussi grand, elle le prenait presque au complet à elle toute seule. Le jeune homme était très inconfortable par rapport à l’emplacement de son bras, mais l’elfe semblait s’y tenir avec beaucoup d’ardeur alors il lui laissa. Il recommença à lui caresser les cheveux et le visage. Plusieurs minutes plus tard, quelqu’un cogna à la porte. Delf dut se libérer de la prise de Fanell et alla ouvrir. Il ne fut pas si étonné de tomber sur Saross. Ce dernier demanda au jeune homme s’ils pouvaient parlés dans son bureau. Delf n’eut pas d’autre choix que d’accepter et l’adulte les téléporta dans ses quartiers. Il y avait plusieurs tasses éparpillé sur le bureau desquelles émanait une odeur de café. Saross revint avec deux autres tasses fumantes dans les mains et en proposa une à son élève. Ce dernier l’accepta et en prit un gorgée en attendant que l’adulte commence à parler. Saross s’assit péniblement et regarda Delf, de ses yeux cernés, avec un sérieux un peu alarmant.
- Je sais que c’est soudain mais est-ce que tu te souviens de ce qui passé cette nuit là ? Est-ce que tu sais ce qui c’est passé ?
- Umm… Je m’étais couché comme n’importe quel autre soir, vraiment il n’y avait rien de spécial avant que je m’endorme. Je me suis réveillé à cause de la douleur, je me suis levé et la douleur augmentait et continuait d’augmenter. Quand ça c’est calmé je me suis évanoui, je pense… je suis pas trop sur qu’est-ce qui c’est passé. Ah oui ! Avant que la douleur arrête, j’ai vu une colonne de lumière mais qui n’était pas vraiment là, c’est compliqué à expliquer, raconta Delf.
- Non je sais de quoi tu parles, soupira Saross. Bon, pas besoin de te le cacher, tout le monde dans l’école à eu la même expérience que toi durant cette nuit. On pense qu’il y a eu un énorme déséquilibre magique qu’on pense était causé par la colonne qu’on pense être une intervention divine. On est vraiment sur de rien. Et la raison pourquoi presque personne n’est vraiment blessé, c’est parce que les novices apprennent à stabiliser leur équilibre magique durant la deuxième année. Pour la majorité, incluant moi, on s’est réveillé dans la nuit à cause de la douleur, on a équilibré notre énergie magique et on s’est recouché pour ensuite rêver de la colonne de lumière. Tous les autres élèves de ton niveau m'ont racontés quelque chose similaire à ta version.
- Comment vont tous les autres ?, demanda le novices un peu inquiet.
- La grande majorité vont bien maintenant grâce à notre équipe d’intervention, mais il en reste encore qui ne se sont pas encore réveiller ou qui ne se réveilleront jamais. Tu es dans nos pire cas à avoir survécu à la nuit alors ne t’en fait pas trop pour tes camarades, ils leur manquent juste un peu d’énergie pour se promener comme avant.
Delf remarqua l’horreur que cette simple nuit avait créé pour toute l’Académie. Un niveau complet blessé assez sérieusement pour les tuer. Certains n’avaient pas réussit à survivre aux blessures. Bien évidemment, ce phénomène n’avait pas frappé uniquement à l’Académie mais dans tout le royaume, peut-être même partout sur la planète. Des millions de personnes agonisant dans leur sommeil. Saross lu les pensées du jeune homme sur son visage et le rassura. La grande majorité des personnes pouvait équilibrer leur magie, arrêtant la douleur et ils pouvaient stabiliser celle des personnes proches. Aussi, toutes les personnes qui n’ont pas encore développé leur pouvoirs ou ne croient pas en la magie, et donc ne l’on jamais débloqué, ce qui revient au même, ne possèdent pas d’énergie magique en eux, les protégeant ainsi du phénomène. Ces informations soulagèrent un peu la conscience de Delf. Saross lui dit aussi que tous les professeurs passaient presque l’entièreté de leurs temps libres pour découvrir l’origine du phénomène. Il ajouta que les cours du cycle allaient être annulé pour laisser du temps aux élèves et enseignants de récupérer de l’évènement. Sur ce, il libéra le jeune homme. Delf quitta le bureau de son professeur et retourna aux côtés de Fanell. En chemin, il repensa aux derniers jours et ne serait pas étonné d'apprendre qu’il avait passé plus de temps dans les appartements de son amie que dans les siens. Il rentra dans la grande salle encore déserte. Delf retrouva son amie à la même place qu’il l’avait laissé, mais dans une position encore plus abstraite que la dernière. L’elfe avait les pieds sous ses oreillers et la tête qui balançait au pied du lit. Le jeune homme rit silencieusement devant la position de son amie. Il s’assit sur le peu d’espace inoccupé par Fanell qui remua alors qu’il prenait place. Elle marmonna quelque chose et Delf se pencha pour mieux l’entendre. Elle recommença et cette fois le jeune homme comprit. Il répondit à son amie que c’était bien lui. Fanell se redressa lentement jusqu’en position assise. Elle regarda l’humain dans les yeux et lui sourit avec un sourire enfantin. Delf était content de la voir en forme et souriante à nouveau. Il essaya de la regarder dans les yeux mais n’en fut pas capable, il pencha la tête et s’excusa d’une voix hésitante.
- Je voulais vraiment m’excuser de tout ce que j’ai fait, ce que je t’ai fait, s’excusa Delf. Le pire c’est que je sais que tu as peur du sang, mais je suis quand venu te demander de l’aide. Je suis désolé. Je suis désolé aussi de ma rudesse quand je te parlais, ça ne se fait pas parler de cette manière à son amie. Je suis vraiment désolé de t’avoir fais autant peur, j’ai oublié de penser à ce que toi tu pensais. Et je suis désolé pour…
- C’est bon, je te pardonne. Je n’ai même jamais mis la faute sur toi, répondit Fanell, encore le sourire aux lèvres. Je comprend que tu n’as pas vraiment pensé avant de venir me voir. Et je dire que je suis quand même heureuse de voir que je te vient à l’esprit instinctivement.
- Je … Merci Fanell.
- Vois le bon côté des choses, je suis presque sûr que j’ai un peu moins peur du sang maintenant, plaisanta l’elfe.
Delf rit d’un rire nerveux, encore malaise avec ce qu’il avait fait subir à son amie. Fanell agissait comme si ne rien s’était passé et cette attitude calma un peu l’humain. Elle se souvint de quelque chose et parta presque à la course dans la cuisine. Elle revint, un paquet de cartes dans les mains et un sourire encore plus excité collé au visage. L’elfe lui expliqua qu’elle avait appris un nouveau jeu et qu’elle voulait vraiment y jouer. Delf, entraîné par le bonheur radiant de son amie accepta alla la rejoindre à la table. Fanell distribua les cartes et proposa à Delf de lui raconter sa journée. Il commença à parler, et bientôt le jeu et la discussion leurs firent oublier l’évènement. Ils étaient revenu à ceux qu’ils étaient avant.
₪₪₪
Dans un petit village d’Arek, haut dans les montagnes, la panique régnait. Des hurlements de douleur venaient de toutes les maisons des alentours. Des guérisseurs couraient de foyer à foyer pour calmer les pauvres personnes. Malgré tout, une personne était incalmable. L’homme ne criait pas mais s’agitait, convulsait, s’énervait devant plusieurs autres villageois et guérisseur incrédule. Une vieille femme rentra dans la demeure du souffrant et se pencha sur l’homme. Quelque chose la frappa et elle aussi s’excita. Elle criait à tout le monde qu’il fallait évacuer le village. Les villageois s'activèrent et rapidement, seul l’homme au comportement étrange restait dans le village, sous commande de la vieille femme. Une minute passa et d’un coup, une immense colonne de lumière descendit sur le village. Les quelques magiciens du village créèrent une protection magique et assistèrent au phénomène. Le pilier lumineux se déposa sur la maison de l’homme souffrant. Plusieurs minutes s’écoulèrent sans changements apparents. La colonne de lumière se rapetissa un peu et accéléra son rythme lentement. Il restait maintenant un faible trait de lumière qui se transforma en tornade de flammes. Le feu se répandit rapidement dans le village devant les yeux horrifiés de ses habitants. La tornade se condensa jusqu’à devenir une simple balle de feu. La boule s’élargit, des coins de dessinèrent et formèrent un rectangle, un manche sortit de la tête, une silhouette de marteau de guerre apparaissait à travers les flammes. L’arme enflammé alla se déposer dans la main tendu d’un homme sur le toit de la maison abritant l’homme souffrant. C’était cette même personne qui se tenait bien droit sur la toiture brûlante de sa maison. L’homme semblant prendre conscience de la situation et regarda, paniqué, le village en proie des flammes. Son regard disparu et il tendit la main devant lui. Le feu fut attiré vers la paume ouverte de l’homme et s’infiltra dans la peau de son bras. Tous les feux présents dans le village avaient maintenant disparu dans le corps de l’homme. Il retrouva sa conscience et se dirigea vers le regroupement de villageois qu’il aperçut au loin. Beaucoup des réfugiés reculèrent, apeuré ou restaient en place, trop ébahi pour réagir. Seule la vieille femme regardait l’homme au marteau de flamme avec admiration et fierté. L’homme arriva devant le rassemblement un peu perdu et son regard suppliait pour des réponses. Malgré qu’il avait toujours le même visage, plusieurs villageois ne le reconnaissait pas. Il faisait plus de deux mètres de haut et possédait un physique de légende. La couleur de ses yeux avait changé pour devenir rouge flamboyant et son regard abritait maintenant une flamme ardente qu son nouvel iris mettait en valeur. L’homme remarqua son apparence transformé lui même eu une première réaction de recul et de peur. Malgré son incompréhension de la situation, l’homme essaya de prouver son identité aux autres villageois, encore terrorisés par les derniers évènements. Après plusieurs minutes à être le plus convaincant possible, il réussit à persuader la majorité des habitants du village. Quelques-uns restèrent confus et voulurent demander à la vieille dame ce qu’ils devaient faire de la situation mais la trouvèrent prosterné aux pieds du nouveau venu. Même l’homme au marteau de flammes fut surpris de la trouver dans cette position. Un autre magicien était prosterné à côté d’elle et personne ne savaient comment réagir. La vieille femme se releva d’un coup et débuta un discours aux villageois.
- Bande d’ignorants, au sol ! Vous êtes en présence d’un Arkonte, un élu de dieu, un sauveur, une légende qui n’attend que ses exploits soit chanté dans tous les hall ! Il a reçu la bénédiction et les pouvoirs d’un des douzes. Nous ne pouvons être assez gratifiant qu’un Divin ait choisi un homme de notre village comme son représentant sur notre planète !
- Mais prêtresse, pourquoi est-ce que les Dieux interviennent maintenant ? Qu’on-t-il donc à faire avec les humains en ce moment ?, demanda un des villageois.
- Il existe une prophétie qui stipule qu’à la fin de grand conflit impliquant toutes les races, dans l’aube retenu par un combat entre alliés, des messagers des dieux descendront dans les royaumes séparés pour à nouveau les unifier. Et nous avons un de ces messagers parmis nous. Cet homme est maintenant un Arkonte, un élu divin et initiateur de paix.
Les villageois se lancèrent sur leurs genoux, se prosternant devant le messager des dieux. L’homme avait pris une certaine confiance en lui, comme si on venait de confirmer ce qu’il croyait déjà. Un sourire apparut sur son visage, sa mission ne faisait que commencer.
Chapitre 10 : Une vérité et une sortie