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Chapitre 2 : Aldébora

Chapitre 2 : Aldébora

Pubblicato 5 mag 2024 Aggiornato 12 mag 2024 Fantasy
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Chapitre 2 : Aldébora

  Un peu plus de six mois s’étaient écoulés depuis qu’Alnor avait fait son entrée dans le village d’Aldébora. Il avait déjà su se rendre indispensable pour tous les villageois, mais ce n’était pas la seule chose qui avait changée dans la vie de ce malicieux jeune homme de 12 ans.

 

Environs 6 mois plutôt...

Alors qu’il venait d’arriver et cherchait un coin tranquille pour installer son camp, il aperçut une petite fille qui se débattait frénétiquement dans le fleuve, sans vraiment réfléchir Alnor se jeta à l’eau pour sauver la petite fille de la noyade. Il s’avéra que la petite en question était la cadette du magistrat du village, qui insista pour l’héberger quelques jours. Comme à son habitude Alnor ne se faisait pas prier pour rendre service à cette famille composé de 5 personnes et avait su se rendre indispensable. Justinia, en plus d’être la magistrate du village s’occuper de ses trois enfants quand son mari était à la capitale. Elle avait installé Alnor avec son fils ainé, Merinedred. Âgé lui aussi de 12 ans il était devenu le premier ami d’Alnor son meilleur ami même.

 

Les jours passèrent, puis les semaines et les mois défilèrent eux aussi, l’hébergement provisoire offert par Justinia devint permanent, il était considéré par tous comme un membre à part entière de la famille et lui-même se sentait comme tel. Il avait retrouvé une famille et se sentait bien pour la 1ère fois, depuis la perte de son père.

Il n’avait pas oublié son envie d’intégrer Ylv’erness mais il la mit de côté, se disant qu’il avait le temps, après tout il avait une deuxième chance d’avoir une famille et il ne voulait pas la gâcher, de plus Justinia lui avait demandée d’être son assistant, ce qu’il avait accepté avec plaisir.

Les journées qu’il passait était très organisées, le matin, il travaillait avec Justinia, le midi, il manger avec Merinedred et l’après-midi quand Ustard, le père de Merinedred, était au village, ils leurs apprenaient à se battre.

 

            Justinia et Ustard était des personnes adorables avec le cœur sur la main. Ils l’avaient questionné à son arrivé pour savoir ce que faisait un enfant de 12 ans tout seul ici. Alnor n’avait jamais répondu s’arrangeant pour éluder les questions et ils n’avaient depuis jamais insisté pour en savoir plus.

Ce soir-là l’ambiance à la table était, comme à son habitude, chaleureuse, tous mangeaient, riaient, est racontaient leurs journées.

Seule Lila semblait perdue dans ses pensées.

  • Ça ne va pas ma chérie ? Demanda Justinia, en regardant sa fille cadette.

Lila devait son prénom au cheveux couleurs lilas quelle avait depuis la naissance, elle avait 6 ans et était de nature enjouée et bougon, elle ne tenait jamais en place et monopolisait en général la parole.

Lila respira un grand coup regarda Alnor et tourna ses jolis yeux verts, en direction de sa mère.

  • On est allé au fleuve aujourd’hui avec la classe. Dit-elle embarrassée.

Soudain le tumulte s’arrêta et tout le monde regarda Lila, suspendu à ses lèvres. Le souvenir, si lointain, revint en un éclair dans l’esprit d’Alnor, les pleurs, la détresse, les bras de Lila serrant son cou quand il l’eu ramené sur la rive. Souvent il y pensa au début, se disant que c’était peut-être son destin d’établir son camp ce jour-là à cette endroit précis, cela lui avait même valu quelques nuits de cauchemars et d’angoisses en imaginant ce qui aurait pu se passait, s’il n’avait pas était-là, ce jour-là...

  • Youhou Alnor ?

La voix de son ami l’extirpa de ses pensées. Il n’avait aucune idée de la discussion qui venait de se dérouler.

  • .. Oui ?
  • Pour vaincre la peur de l’eau de Lila, on devrait aller tous ensembles au petit bassin, on pourrait y camper même. T’en dit quoi ?
  • .. si tout le monde est d’accord pourquoi pas, dit-il en regardant Lila.

Elle le regarda en souriant puis, lutant manifestement en son for intérieur, fini par demander,

  • Tu n’as jamais dit d’ailleurs ce que tu faisais là tout seul ? Je suis contente que tu sois avec nous depuis, mais tu ne manques pas à ta famille ? Peut-être qu’il te cherche ?
  • Ma chérie, je ne crois pas qu’Alnor ai envie d’en parler, s’enquît Justinia qui crut déceler la tristesse dans ces yeux.

Alnor s’entait le regard de sa nouvelle famille sur lui, il se dit qu’il était temps. Temps de leur rendre leurs gentillesses, de leurs faire confiances, une part de lui en avait envie depuis tellement longtemps.

Alnor ouvrit la bouche mais il avait la gorge nouée. Le regard bien vaillant qu’ils avaient tous pour lui, permit cependant qu’il se lance enfin.

  • Je n’ai pas de famille, le reste se perdit dans sa gorge.
  • Tu n’as pas à t’expliquer Alnor, tu es avec nous maintenant c’est tout ce qui compte, Justinia souri pour retenir les petites larmes qui tentait de couler.
  • Si je le veux, j’y tiens.

Il respira un grand coup se préparant à raconter sa grande épopée.

  • Je suis née dans le village de Malv’nora, ma mère est partie sans laisser de trace, mon père lui est mort sous mes yeux quand j’avais 5 ans, s’il ne m’avait pas protégé, je serais mort aussi...

Il raconta ensuite comment il avait étudié, travaillé et c’était également occupé de sa cousine, puis enfin comment il était parti pour pouvoir accéder à son rêve. Bien sûr il occultait une partie de la vérité volontairement, comment réagiraient-ils s’il leur disaient, qu’il voulait s’introduire à la capitale clandestinement pour intégrer la prestigieuse école d’Ylv’erness ? Toute la famille le regardait sans dire un mot, Ustard qui était en général si stoïque avait du mal à ne pas montrer les émotions qui passaient sur son visage barbu. Quand il eut fini son récit tous avaient les larmes aux yeux.

  • C’était écrit mon vieux, dit Merinedred en lui tapotant l’épaule, je suis désolé que tu es eu la vie dure mais ravi que tu sois avec nous maintenant.
  • Je l’aurai formulé avec plus de délicatesse... mais c’est empreint de vérité, tu es ici chez toi mon grand et nous seront toujours là pour toi.

Alnor fut étonné que ce soit Ustard qui dise cela et non Justinia, qui acquiescée par ailleurs avec de grand mouvement de tête de haut en bas, mais cela le toucha énormément.

  • C’est quoi se grand rêve qui t’as fait faire cette longue route ? demanda Lila curieuse.

Même s’il leurs faisaient confiance sans aucun doute, Justinia était magistrate du village et Ustard grand capitaine des forces armés de la bordure, ils avaient tous deux hérités du grade de citoyens d’honneurs, même s’ils restaient au village car ils y avaient toujours vécu, ils pouvaient tous les deux se rendre sans difficulté à la capitale, et savaient très bien que son rêve d’intégrer Ylv’erness était vain au vu de ses origines paysannes. Alnor préféra donc dire une demi-vérité.

  • Apprendre la magie auprès d’un grand sage, j’ai lu une fois qu’ils vivaient dans les villages de la bordure, j’ai donc tenté ma chance.

Justinia et Ustard se regardèrent.

  • La magie ? Demanda Ustard ?
  • Oui la magie et tout ce qui l’entoure pourquoi ?
  • Il y a bien un sage qui vit dans le village, enfin... il vit en dehors du village... mais il n’en est pas loin.
  • Tu ne vas pas nous reparler du vieil ermite taré quand même ? Rigola Merinedred.
  • Se « taré », coupa sèchement Justinia est ton grand père je te rappelle, tu devrais avoir plus de respect pour lui. C’est une bonne idée, dit-elle en regardant son mari, nous irons le voir dès demain.
  • Ne t’attend pas à grand-chose, persiffla Merinedred.
  • MERI, lâcha Justinia, il suffit. Ne l’écoute pas mon grand, mon père vit certes reclus mais il était professeur à la grande école d’Ylv’erness, c’est la meilleure école du Royaume, ceux qui ont la chance d’y rentrer peuvent être sûr d’avoir un sacré dont et je ne te parle même pas de ceux qui accèdent au poste d’enseignant.

Tous les enfants en restèrent bouche bée, Meri n’était apparemment pas au courant non plus. Alnor avait la tête qui tournait, sa chance venait-elle vraiment de tourner ? Si le Sage accepté de devenir son mentor, il n’aurait peut-être même pas besoin d’aller à l’école et donc de s’introduire à la capitale. Son rêve d’apprendre la magie et la technologie était à présent à portée de main.

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