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Chapitre 1 : Nouvelle vie

Chapitre 1 : Nouvelle vie

Pubblicato 4 mag 2024 Aggiornato 4 mag 2024 Fantasy
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Chapitre 1 : Nouvelle vie

Alnor était un enfant d’une douzaine d’année, petit pour son âge, ses yeux brillaient d’intelligence et de malice.

Bien qu’il soit jeune, Alnor n’avait pas eu la vie facile, 7 ans auparavant, son père était mort sous ses yeux, sa mère, elle, était partie promener Glitch et ils n’étaient jamais revenu...

 

3 faubourgs du marchant, Malv’nora, c’est ici qu’Alnor avait passé les 5 premières années les plus merveilleuses de sa vie, avant qu’elle ne tourne au cauchemar.

À la mort de son père, c‘est une cousine à moitié folle qui eut la charge de l’enfant. Elle vint donc s’installer dans la demeure familiale. Elle n’était pas méchante mais elle n’était déjà pas en mesure de s’occuper d’elle, alors de là imaginer qu’elle s’occupe d’un enfant de 5 ans c’était beaucoup présumer.

            Alnor cependant n’avait pas besoin d’elle, ni de personne, il était suffisamment intelligent pour se débrouiller tout seul.

Il avait appris à lire sans aucune aide, ainsi à 7 ans, il avait déjà lu une bonne partie de la bibliothèque familiale, qui contenait bons nombres d’ouvrages en tout genre.

L’esprit sagace, le jeune garçon avait une inextinguible soif de connaissance.

Pour subvenir à ses besoins, il travaillait dans la seule auberge du village, il y cuisinait, y faisait le ménage et jouait même du clavecin pour divertir les clients, sans oublier qu’il s’occupait également de celle qui l’avait « recueilli ».

Mais tout cela allait bientôt prendre fin, Alnor aurait sous peu réuni assez d’argent, et pourrait partir en direction de son rêve, se rendre dans la majestueuse ville d’Elinedéra, capitale du savoir et de la technologie magique.

 

            Alnor était passionné par la magie, bien que celle-ci abondait dans chaque fleur, dans chaque pierre et même dans chaque être vivant, peu de personnes l’utilisaient vraiment.

Il n’en était pas de même pour les animaux, tous affiliés à la magie de la nature, c’était comme de respirer pour eux, elles faisaient pleinement et entièrement partie d’eux. En revanche pour les humains et les semi-elfes ce n’était pas la même chose. La pratique est importante, que ce soit pour la cuisine, jouer d’un instrument ou pour faire de la magie.

Alnor ne savait faire que des sorts « basiques », il en estimait, à son grand désarroi, que c’était là, bien une des seules lacunes qu’il ne pouvait combler tout seul.

            Un jour, alors qu’il nettoyait les tables à l’auberge, il tomba sur un prospectus « Venaient étudier à Elinedéra, capitale du savoir et de la technologie magique », il le prit et fut tout de suite conquit, le document fort bien fait, détaillait les matières, les professeurs etc. cependant le prix était bien trop élevé, il lui fallut 3 ans et plusieurs petits boulots en plus de son travail à l’auberge pour réunir la somme. Mais le grand jour était enfin arrivé il allait maintenant pouvoir se rendre à Elinedéra pour s’inscrire à Ylv’erness, l’école supérieur en technologie et magie la plus réputée des 9 royaumes.

Bien entendu avoir l’argent nécessaire était la partie la plus facile, c’est maintenant que les choses sérieuses commençaient.

Malv’nora était un petit village de pécheur au bord de la Silvn, un majestueux fleuve d’une couleur bleue-argentée. Le village était tellement éloigné de la capitale qu’on ne percevait même pas les fils d’or qui distribuaient l’énergie depuis Elinedéra. Le simple fait d’aller jusque là-bas serait surement une aventure pour Alnor qui n’était sorti qu’en lisant ses livres. Après-quoi, il faudrait rentrer dans la cité, celle-ci était entouré d’une grande douve qu’on disait immensément profonde avec un unique chemin d’accès. Les entrées étaient rigoureusement contrôlées, il y avait trois catégories pour pouvoir pénétrer dans la capitale : être résidant, être citoyen d’honneur ou avoir une accréditation d’import-export... et Alnor n’avait rien de tout cela...

Il ne servait à rien d’établir un plan d’entrée pour le moment Alnor ne connaissait d’Elinedéra que ce qu’il en avait lu. La première étape consistait donc à rejoindre le village le plus proche de la capitale pour pouvoir minutieusement préparer son infiltration.

 

Il faisait froid le jour ou Alnor regarda pour la dernière fois l’auberge qui avait été une part importante de sa vie. Il ouvrit la porte de la demeure familiale, jeta un regard triste dans le salon remplit de souvenir lointain, monta au 1er étage et rentra dans sa chambre.

  • Bon le compte et bon, dit-il en rangeant de grosses pièces de cuivre et d’argent dans une poche intérieur de son sac.

Il prit ensuite un livre posé sur son lit « Les merveilles d’Elinedéra », caressa la couverture et d’un air décidé le rangea dans son sac qu’il referma.

  • C’est le grand jour papa, pensa-t-il, une larme coulant lentement sur sa joue droite.

Il sorti dans le couloir, déposa une lettre devant la chambre de sa cousine, qui remarquerait son absence uniquement parce qu’elle n’aurait plus personne pour lui faire à manger et sorti de la maison. Il ferma la porte d’entrée, l’air froid de la nuit l’enserra de toute part, il ferma les yeux, puis, d’un pas décidé, parti sans se retourner.

 

2 ANS PLUS TARD

 

Alnor n’en revenait pas, il resta planté là plusieurs minutes à regarder le ciel, cela faisait plusieurs jours qu’il contemplait les magnifiques fils d’or à mesure qu’il se rapprochait d’Elinedéra. Il était à quelque pas d’Aldébora, un des villages en bordure de la capitale, le spectacle, fort agréable de jour, était à couper le souffle au crépuscule, les fils d’or ressemblaient à une tenture sublime parsemée d’or et de satin se mélangeant parfaitement à la couleur orangée du coucher de soleil. Le clou du spectacle fut quand elle se montra dans le ciel à son tour, d’abord timide, elle se mit à briller de mille feu, parsemées d’halos dorés.

 

"Elle savait faire son entrée" se dit Alnor, celle qui fut sa seule compagne pendant son interminable périple, le toisant haut dans le ciel, elle était là, la lune éclatée, suivi de près par ses petits fragments qui gravitaient encore autour d’elle.

 

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