Maxence, seul en foyer, qui souffre en silence
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Maxence, seul en foyer, qui souffre en silence
Depuis Cas sociaux, vous l’connaissez peut-être, j’vais parler d’Maxence.
Timide, introverti, triste et silencieux, il n’a plus d’maman : quelle souffrance.
Monde violent, foyer défaillant, père répugnant, p’tit chou, tu n’as pas eu d’chance.
Avant, un p’tit bilan s’impose : la poésie romantique, vous connaissez ?
La poésie classique observée jusqu’au XVIIIe siècle était trop aseptisée,
Règles et bienséance obligent, ceux qui rimaient étaient censurés.
Apparaissent Voltaire et Chénier : ils ont tout révolutionné.
Ils expriment sans détours leurs peines, leurs tourments,
Chénier, d’ailleurs, disait “L’art ne fait que des vers ; le seul cœur est poète”,
Dérangeant, ça piquait, mais la théorie n’était pas si bête.
La vie de ces enfants reste sur mon cœur… Et la version officielle qui ment.
Comme ces poètes en leurs temps, je rime pour qu’il y ait des traces.
Et que ces erreurs, ces horreurs du passé, jamais ne s’effacent.
Relisez Cas sociaux, j’en parle : revenons à Maxence,
Concentré de douleur, de peine, d’incertitudes, personne pour prendre sa défense.
Agressé, violé, maltraité, sans ressources,
Sa mère qui ne l’aimait pas, c’est bien ça la source.
Traumatisé, sans espoir, Maxence tente de survivre.
Petit blond poli, craintif, pour ne pas goûter Mortimère, rappelez-vous, la grosse bague en fer !
L’amour de ses sœurs jouent sûrement un rôle : chers lecteurs, il faut suivre.
Je parle de Julie, la petite souris qui donne tout pour son frère.
Son père refusait la famille d’accueil : foyer violent, adultes déviants, milieu hostile.
Je n’ai rien de plus à dire, tu ne bougeais pas d’un cil.
Ravi d’une figurine à 10€, offerte par papa et reçue pour Noël.
Ton manteau d’hiver, c’était une veste en nylon bas de gamme.
Personne ne fait rien, pas même les professionnels, quel drame.
“Il a l’habitude, il est dur ce gamin” : quelle bande de brêles.
Ton père mort : libéré, délivré comme dirait la Reine des Neiges.
Avenir éclairci, dans ton malheur, tu as de la chance dirai-je.
Parents toxiques rayés d’la carte, tous disparus.
Profites-en pour renaître, c’est pas cadeau, c’est un dû.
Tes sœurs t’aiment, l’avenir est à vous.
Reconstruisez-vous tous les trois, loin d'ces fous.
J’ai fini la première semaine, J+7 du Challenge Rimes d’été,
Pas d’stress, j’en ai encore plein, il suffit d’demander.
Défi en c’qui m’concerne, relevé : n’hésitez pas à liker, à partager !