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CHAPITRE II

CHAPITRE II

Pubblicato 19 nov 2024 Aggiornato 19 nov 2024 Drama
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CHAPITRE II

AVERTISSEMENT SUJET SENSIBLE : SUICIDE, DEUIL.


Chapitre II : Le Hasard n’existe pas



« Le Hasard n’existe pas » c’est comme ça que j’ai entendu pour la première fois cette phrase prononcée par la psychologue de l’hôpital. Aujourd’hui, je suis encore à l’hôpital, le ciel est beau, les oiseaux dansent devant mes yeux, le vide intérieur me rongeait, j’étais là sans être vraiment là. J’avais honte de ce que j’aurais pu dire pendant mon état comateux à mes parents ou au personnel

hospitalier lors de ma tentative il y a quelques jours. La psy, j'allais la voir aujourd’hui, qu’allais-je bien lui dire ? Après un moment, elle rentra dans ma chambre, elle m’a surpris, elle s’assied à côté de moi, elle commence à me demander pourquoi j’ai fait cet acte ? Car je ne voulais pas mourir en

vérité, je voulais juste ne plus avoir à subir la vie, être dans le coma, je lui ai dit cela, il me semble... Mes souvenirs sont flous de ce moment, parce qu'entre les larmes et les cris, je n’arrivais pas à me contrôler.

Par moment, je m’endormais, comme cela, sans signe avant-coureur, je voyais flou et j’avais chaud très chaud. Pendant ces quelques jours, j'allais et venais dans ma chambre en faisant les cent pas en psychiatrie, on ne joue pas avec ça, les infirmiers me demandent de me reposer, mais je n’y arrivais pas, c'était comme compulsif le fait de bouger m’aidais à me vider la tête qui était déjà bien trop remplis pendant cette période. Léa me voyait et me parlait, mais c’est comme si elle parlait à un mur, je ne lui répondais pas j’étais tellement triste d’être ici, tellement triste d’avoir commis cet acte, mais une question me frôla l’esprit, j'aimais me sentir mal ? Moi, Théo ?  Non, impossible, je le fais exprès ! Tout cela est ma faute, je suis inutile, j’énerve tout le monde en commençant par mes parents qui avec leur admirable compréhension ne me comprenais pas ou plus, ils voyaient leurs fils s’enfoncer sans rien pouvoir faire c’est comme ; oui, c'est ça je suis l’ancre d’un bateau qui s’enfonce dans la mer froide et qui ne remonte pas, j'étais comme le vide, rien, je n’étais plus rien.


Ces jours hospitalisés me parurent interminables, mais vient enfin la fin de mon séjour en psychiatrie, avant de partir, j'ai laissé un contact à Léa pour se parler en dehors de cet hôpital. Je rentre chez moi, je retrouve ma famille qui fait comme si rien ne s’était passé, c’est tabou, on ne parle pas de ça jamais. Et quand nous en parlions, cela se finissait immanquablement en dispute qui me mettait très mal, mes parents, ma sœur, personne ne me comprenait, personne, en plus d’être le vide, j’étais seul à affronter cette épreuve, c'est ce que je croyais.  Mais bon, je me rassurais avec cette phrase « le Hasard n’existe pas » que la psy m’avait dite, ma famille faisait bien cela pour quelque chose, non ?







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