

Petite mort
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Petite mort
Si je ne dors pas est-ce que je meurs d'une petite mort ?
En silence, sans rien dire,
aucun mot, aucune pensée.
Verrais-je encore le soleil de l'été ?
Je songe que je ne veux pas les voir,
C'est plus facile de les ignorer,
Déprimé,
un état d'être qui ne fait que m'enfoncer.
Handicappé mais pas trop,
Juste ce qu'il faut pour me pourrir l'exstence,
m'enpécher de profiter,
mais c'est ma propre faute
alors je l'assume tant que faire ce peut.
J'ai arrrêté de spliffer sur un coup de coeur,
panne de dealer.
Pendant ce temps là que je réalisais mes arts plus que jamais,
En un rythme éffrénné que rien ne pouvais arrêter,
sauf l'ennui et cette petite mort.
Perfide insomnie qui m'emmmène au bout de la nuit.
Je suis fatigué,
épuisé de me battre pour rien,
Alors j'ai tout abandonné lors de ces nuits que je souffrais en silence,
Sans pouvoir faire un bruit sans déranger ce petit monastère
qu'est la vie de famille lorsqu'on a 29 ans.
Ici la nuit on dors,
sauf que pour moi c'était la prison du silence.
Et j'en souffrais de ne pas m'endormir,
J'ai même failli mourrir de l'être psycho-rigide que j'étais.
Alors je veillais tant que je le pouvais
et finisssais par tomber
dans un sommeil
non réparateur
et sans rêves.
Un sommeil fatiguant et usant
qui me plongeait lentement
dans la démence.
Pas de blâme en mon âme, j'avais mal à l'âme il a fallut que je m'évade.
et c'est ce que j'ai fait.

