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"N'oublions pas Charlie" (chanson)
Pubblicato 7 gen 2025
Aggiornato 7 gen 2025
Cultura
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Pubblicato 7 gen 2025
Aggiornato 7 gen 2025
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"N'oublions pas Charlie" (chanson)
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Paroles :
N'oublions pas Charlie.
Le siècle avait quinze ans,
Un ado beau et grand.
Il allait à grands pas,
Inconscient des trépas.
L'année avait sept jours,
Un bébé plein d'amour.
Son berceau gazouillait
Inconscient des décès.
C'était un mercredi,
Déjà bientôt midi.
Une seule pensée :
Qu'allions-nous déjeuner ?
Mais... Quand tomba l'info
L'appétit aussitôt
Disparut sans un mot :
C'était Charlie Hebdo.
Sept janvier de l'an 15,
Dans le Paris qui grince,
Deux frères en colère
Ont éteint les lumières.
Leur kalach pour seul mot
Ont réécrit l'hebdo
Dans le sang de Charlie,
Sur le cœur de Paris.
Ils parlaient de vengeance
De prophète et de France.
Et Charlie sacrifié
Mourait sans liberté.
Cabu, Charb et Tignousse,
Ourrad, Cayat, Marisse,
Brinsolaro, Boisseau,
Honoré et Renaud
Et aussi Wolinski
Et Ahmed Merabet
Qui a lui seul tentait
D'arrêter les bandits.
Le siècle avait quinze ans,
Un ado beau et grand.
Il allait à grands pas,
Inconscient des trépas.
L'année avait sept jours,
Un bébé plein d'amour.
Son berceau gazouillait
Inconscient des décès.
Puis la fumée tomba
Et se tut la mitraille
Quand le Pays songea
Enfin à ceux qui raillent.
Un crayon pour baguette,
Un panneau pour béret,
On le vit plein d’emplettes,
Ce si grincheux Français.
On était tous Charlie,
Au moins jusqu'au mardi
Et le sang toujours chaud,
Abreuvaient les infos !
Le siècle avait quinze ans,
Un ado beau et grand.
Il allait à grands pas,
Inconscient des trépas.
L'année avait sept jours,
Un bébé plein d'amour.
Le berceau gazouillait
Inconscient des décès.
Ça fait déjà dix ans
Et l'ado est parent
Mais le bébé toujours
Reste sourd aux tambours
Car l'année qui commence
Dans les vœux et les danses
Ne pourra jamais croire
Que l'Homme ait un cœur noir.
N'oublions pas Charlie
Et son goût du défi
Au siècle qui grandit
Trop souvent dans la nuit...
Trop souvent dans la nuit...
N'oublions pas Charlie
Et son goût du défi
Au siècle qui grandit
Trop souvent dans la nuit...
Trop souvent dans la nuit...
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