J'emprunte l'image à un post récemment publié par Mamoun Slama (qui ne poste que des choses de réflexion, par les temps qui courent c'est effectivement très important), sur 'Facebook' ; le titre renvoie à une conférence donnée en mars de cette année; mais peu importe. C'est le sujet qui m'intéresse, à l'heure où les fake, très mode sous ère trumpienne, auraient pu nous faire croire à l'entrée mondiale dans une ère post-truth; ou d'après vérité (j'avais déjà prévenu : "How do you do in a supposed post-truth age?", https://trahir.wordpress.com/2020/04/09/voisset-posttruth/ ), celle-ci - l'idée de Vérité - ne comptant plus ; on pourrait ainsi dire et faire n'importe quoi (en toute irresponsabilité) : le tout permis aurait gain de cause, et ainsi plus de justice du tout. C'est non seulement faux ; on ne se passe pas de l'idée de VERITE, ni de FAUX, ni de MENSONGE, ni d'(IN)AUTHENTIQUE etc. ; c'est non seulement faux mais cela donne aussi (et du coup) l'occasion d'approfondir notionnellement cette étrange réalité (absurde, incompréhensible en un sens etc.) du moment - un non-dit, irréel qui ne l'est pas mais une tentative de déréalisation (par effacement, tentatives de faire disparaître ou d'éroder etc. - qu'on appelle Conspiration sans précédent, d'ampleur apparemment inégalée etc. (Huge Criminal Conspiracy), alors même qu'on ne parle plus en ce moment même de ce Plot, ni de ce Big Lie mais qu'on parle plutôt des hommes et femmes corrompus qui sont convoquée par la Justice non seulement pour être entendus mais aussi pour être condamnés; ça y est, Bannon - l'anti-kennedyen - est jugé coupable : la main de Justice n'a pas tremblé ; c'est un gros (poisson) qui est pris, preuve par la Démocratie en son Etat de droit (ni de surface ni profondeur). Cela dit, l'info en ligne (tYt, MSNBC, The Damage Report, The David Pakmann Show, The Owen Jones Show, etc.) déploie toutes ses forces critiques pour traiter au mieux de cette Extrême Droite qui gangrène le corps politique et social et dont la maladie a donné des signes inquiétants avec la mise en cause du droit à avorter, avec la bénédiction suprématiste de la Cour suprême en partie achetée... 

Une "démocratie en crise" que souligne Al Gore (Meet the Press, 24 juillet 2022) dont le retour sur le devant de la scène contribue à bien montrer que le climat c'est aussi et d'abord une question de démocratie donc de droit(s). Et l'on peut ajouter que la Nature (en l'occurrence la Planète, mais pas que) n'aura jamais été autant méprisée ou ignorée, maltraitée et même jalousée par un délire technologique fasciste de contrôle total (une rivalité humaine et une dystopie : une folie, une haine etc.) y compris sur les esprits; les plus ro