Chap 7
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Chap 7
La comparaison de la photographie de l’individu sortant de l’immeuble avec la banque de données ne donna rien. Un inconnu, un casier vierge.
—Y’a peut-être une solution Alen.
-Laquelle?
-On se repointe sur la plage entre les postes de surveillance 15 et 17 et on le file en espérant qu’il y fasse son jogging.
-Ça se tente. Demain matin, même heure. Pourquoi pas.
-Un mec qui a un tel corps et qui court, s’astreint forcément à une routine. On a une chance.
Adossés contre les ruines du mur d’enceinte, Sigfried Klumbb et Harvey Jager dégustaient leurs sandwich à l’avocat en profitant du paysage qui s’étendait devant eux. Ils ne saisirent pas la présence qui les observait depuis une meurtrière un peu plus haut. Leurs voix montaient jusqu’aux oreilles indiscrètes d’un petit homme âgé.
- Ça fait combien de temps que tu n’étais pas venu ici?
—Beaucoup trop longtemps!
-C’est superbe en tous cas. Je comprends maintenant pourquoi tu venais t’y réfugier.
-Oui c’est apaisant. La première fois que j’y suis monté j’avais 13 ans. C’était juste après les événements.
-Ne réveille tes mauvais souvenirs que s’y c’est pour exorciser. Tu n’as pas besoin de te justifier avec moi tu le sais.
-C’est bon. Tout va bien. Tu vois en bas par là, derrière le bosquet?
-Oui
-Tu suis la route sur la gauche, celle qui longe la falaise. Tu aperçois la colline avec la petite chapelle? Juste de l’autre côté le corps de ferme. C’est là.
-Tu y est resté jusqu’à quel âge?
-Je suis parti à 23 ans. J’ai conservé la ferme après la mort de mon père. Mais ce n’était pas un boulot pour moi. J’ai vendu et je me suis installé en ville.
Un craquement sec les interrompit. Suivi de halètements. Sautant sur la rocaille et évitant les branchages tombés au sol lors du précédent orage, un gros chien vint les renifler. Un beau bobtail au poil long blanc et brun.
-Et ben d’où tu viens toi? Tu es tout seul?
Klumbb eu à peine le temps de terminer sa phrase qu’un long sifflement lui donna la réponse attendue.
-Viens ici Marley! Désolé messieurs, il est trop sociable ce chien.
Un petit homme dans la soixantaine descendait le chemin de pierres qui menait à la herse un peu plus haut.
-Ne vous inquiétez pas, répondit Klumbb.
-Vous êtes venus visiter ces vieilles ruines? Je peux vous faire faire le tour du propriétaire si vous le souhaitez! Je me ferais un plaisir de vous conter l’histoire de ce château.
-C’est gentil mais on est juste venu admirer la vue lança Harvey en se levant et en tournant le dos au vieillard. D’ailleurs on s’apprêtait à redescendre on est attendu. Il faut que l’on se presse.
Il avait déjà réajusté son sac à dos sur ses épaules et faisait signe à son compagnon de route de le suivre sur le sentier.
Quelques centaines de mètres plus bas Sigfried stoppa net son ami en l’attrapant par le bras.
-Tu m’expliques ce qui vient de se passer là ?
-Le vieux là haut, je le connais. C’est un ancien camarade de classe.
-Il a dû trouver ton attitude étrange. Tu sais qu’il n’y a aucune chance qu’il te remette!
-Je préfère ne pas prendre de risque. Et puis de toutes façon faut rentrer. Tu as une valise à préparer, non?