7 janvier 2021 - 10h52
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7 janvier 2021 - 10h52
Je m’avance soigneusement sur ce rocher qui semble ondoyer au gré du vent. J’aurais aimé que ta main enferme la mienne, à cet instant. Mais je suis seule, l’âme enneigée, à marcher sur le chemin de nos rêves. J’aperçois le phare se dresser hardiment, tel une aiguille dont la pointe broderait quelques poèmes blancs au ciel azur. Maintes fois je t’ai entendu murmurer le nom de cet endroit, dont la beauté se heurte à mon cœur couvert de froid. Tu ne peux imaginer à quel point ton absence cristallise chacune de mes respirations. Que c’est douloureux un cœur qui gèle, d’avoir aimé jusqu’à la déraison. Il me semblait qu’on prêtait à l’enfer des airs caniculaires mais en réalité il y fait si froid, que chaque pas est une guerre contre soi. Du haut de ce phare, j’entends l’océan se fracasser à mes pieds. Il fait le même bruit que lorsque tu m’as quitté et que mon être s’est brisé sur la commissure de tes lèvres. Voilà, mon Amour, j’y suis. Mais je ne ressens plus rien, parce que tu étais le phare qui me guidait et tu es parti. Tout ce qu’il me reste à donner à la tempête est ce dernier cri.
Jackie H il y a 3 mois
Saviez-vous que la teadition médiévale attribuait à l'enfer le gel autant que le feu ?
Noa Mineilit il y a 3 mois
je ne savais pas .. ceci explique cela !