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Je me dois d'écrire. Voyez-vous, j'ai un don pour ça.
Il m'a été donné d'aimer écrire. Exercer cet amour me remplit de joie, et je me sens bien quand je suis en joie. Alors je me dois d'écrire et de faire vivre ce don. Je ne sais pas trop à qui je m'adresse, je suis comme une extraterrestre cherchant à joindre une longueur d'ondes particulière, celle qui me ressemble. "Hého, il y a quelqu'un comme moi par ici ?" Je suis sûre que oui. En attendant, voilà ce que je fais : je vous parle et je partage l'intérieur de mon existence, que je projette devant moi comme le monde qui advient: un monde de d'amour, de créativité, d'intelligences et de sensibilités.
Permettez-moi de vous emmener dans le flot de mes pensées conrètes : je me retrouve là, face à un jardin de 4500m², considéré comme tantôt "sale", tantôt "beau, tantôt "négligé", et c'est comme si l'adjectif que les passants portaient dessus déteignait sur les habitants de ce jardin. Alors parfois nous aussi sommes "sales", "négligés" et "beaux". Il suffit de nous voir sortir de la maison en bois massif, bioclimatique et à l'odeur agréable avec notre seau de toilettes sèches, nous regarder le vider dans les bacs et nettoyer le récipient en plastique profond, pour se dire que quand même "ce n'est pas normal dans tous les cas". "Normal" dans le sens "pas la norme". Et encore ! Vous me verriez faire la leçon de morale à David pour avoir laissé installer des tueurs collants de moucherons par hormones sur les vitres de la maison ! Et lui, vous le verriez récupérer des tas de fenêtres dans la benne de chez Tryba pour faire sa serre à quasi 0€, vous penseriez "mais qu'est-ce qu'ils font, ces deux-là ?" Ou pas. Chacun sa vie, après tout.
Moi, je ne veux convaincre personne.
Je veux simplement embarquer les gens sur le cours d'eau qui m'a amenée dans l'Aube, là où le soleil se lève, où la rosée s'évapore sous les brindilles qui se redressent et les oiseaux qui déplient leurs ailes. Je vais vous dire. Je suis exactement là où je dois être. Comment je le sais ? Ha, mais justement ! Je ne le sais absolument pas ! Ces choses-là, ça ne se sait pas. ça se vit, tout simplement. ça se sent. ça sème, ça pousse à la joie et ça se récolte avec exaltation ! Tout ça ? OUI ! Tout ça !
Vous la sentez, la joie qui se dégage de ma voix ? Vous êtes prêts à me suivre dans cette voie-là ? Hé bien, voilà. Voyez-la. Après vous.
Soyons Vivants,
Hélène