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Les erreurs à éviter quand on écrit son livre en autoédition (et que j’ai faites)

Les erreurs à éviter quand on écrit son livre en autoédition (et que j’ai faites)

Publié le 10 juin 2020 Mis à jour le 10 juin 2020 Technologie
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Les erreurs à éviter quand on écrit son livre en autoédition (et que j’ai faites)

Le 28 mai, j’ai publié mon premier livre en autoédition. 

Il s’agit d’un mélange entre le récit de vie et le manuel de développement personnel.
Même s’il n’est pas parfait, je suis très fière du résultat.
Pourtant quand je regarde dans le rétroviseur, je réalise que j’ai fait plusieurs erreurs.
Elles m’ont coûté un temps précieux. 

On ne peut pas refaire l’histoire mais je pense que j’aurai pu les éviter en étant mieux informé. 

Si vous comptez vous lancer dans l’autoédition cet article va vous donner les informations qui m’ont cruellement manquée.

Il décrit les erreurs à ne pas faire et que j’ai pourtant faites.

 

Ne pas faire de plan 

Ma première erreur était de croire qu’un plan extrêmement vague suffirait. 

Quand j’ai commencé à écrire, j’avais en tête les grandes parties de mon livre. 

Je pensais que cela suffirait.
J’avais l’habitude d’écrire des articles sur mon blog de façon intuitive sans écrire de plan.

Pour mon livre, j’avais pris les choses en main.

J’avais gribouillé sur un coin de table un plan à trois parties qui fonctionnait bien.

Je me suis lancée tête baissée dans l’écriture. Cela ne fonctionnait pas. J’arrivais du mal à enchaîner les arguments, j’avais l’impression de manquer de structure. J’étais énervée et triste. Je ne voulais pas perdre mes lecteurs parmi la foule de concepts évoqués.

J’ai pris quelques jours de recul.

J’ai repris la plume (enfin mon clavier) et j’ai travaillé sur un plan le plus détaillé possible. 

Chaque partie était divisée en plusieurs sous-partie comprenant plusieurs arguments et exemples. A la fin de chaque partie, j’ai écrit un résumé avec les éléments à retenir. De cette façon, je fais tout pour que mes lecteurs retiennent le maximum de choses.

Penser que la relecture est un détail 

Quand j’ai publié mon livre, j’avais déjà écrit plus de 200 articles sur Internet. 

J’ai relu tous ces articles des dizaines de fois avant de les publier. 

Pourtant, je n’avais pas pris conscience de l’importance de la relecture.
Le fait de travailler avec des supports écrits m’a fait réaliser à quel point la relecture était cruciale. J’y ai passé énormément de temps. J’ai supprimé les ¾ de mon manuscrit. A tel point que je pensais qu’il n’allait plus rien rester. Rayer des centaines de lignes durement écrites est la chose la plus douloureuse que j’ai faite. Pourtant, cela était indispensable. On prête à Antoine de Saint-Exupery la phrase suivante :

“La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer.”

Avant je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire.
Je n’ai pas la prétention de dire que mon premier livre est parfait, loin de là.
Toutefois, maintenant, je comprends ce qu’Antoine de Saint Exupéry voulait dire.  

Ne pas réfléchir à la mise en page en amont

La mise en page a été ma bête noire.
D’habitude je ne m’en préoccupe pas plus que ça.

Je veille simplement à ce que mon texte soit aéré et structuré avec des paragraphes et des balises pour le SEO.  

La mise en page m’ennuie profondément.
Pourtant force est de constater que cette légèreté était une grave erreur. 

Une fois la rédaction achevée, je me suis arraché les cheveux sur des détails de mise en page.
J’ai perdu énormément de temps à rattraper cela.
J’ai écrit le livre avec LibreOffice.

Je trouve que ce n’est pas le meilleur outil, l’expérience d’écriture n’est pas agréable.
Par ailleurs, il m’était impossible d’exporter le fichier au format EBOOK ! 

Ne pas intégrer l’EBOOK dans la conception

Dès le départ, je voulais proposer mon livre au format numérique.
Depuis quelques mois je lis de plus en plus de livres numériques. 

Avec le coronavirus, la liseuse aura été mon meilleur investissement de l’année !

En effet, même si je suis attachée à l’objet livre, je dois avouer que je ne peux plus me passer de liseuse pour lire des livres en anglais. Je trouve le dictionnaire intégré tellement pratique. Surtout, je gagne énormément de place car ma bibliothèque commence légèrement à déborder. 

Je voulais donc absolument proposer une version numérique de mon livre.
Je pensais que je pourrais conserver les mêmes images, schémas et mise en page que pour le livre broché. 

J’ai découvert qu’il n’en était rien. 

L'insertion d’images détruisait toute ma mise en page. 

J’ai essayé d’utiliser des logiciels open source (Calibre) pour mettre en forme mon Ebook en vain.
Le résultat n’était pas concluant, la prise en mains laborieuses. 

Je me suis donc résignée à enlever les images et les schémas. J’ai utilisé le logiciel Kindle Creator proposé par Amazon. En quelques clics, le tour était joué même si j’ai dû retoucher le fichier office original pour enlever tous les sauts de page inappropriés.
Si c’était à refaire, j’écrirais mon livre avec Google Drive. 

Google Drive permet d’exporter son fichier directement au format EPUB. 

Conclusion 

On y pense rarement mais le plan, la relecture et la mise en page sont des éléments essentiels du processus d’écriture. J’ai fait l’erreur de ne pas les intégrer en amont et d’avoir foncé tête baissée dans l’écriture. Je ne ferai pas la même erreur deux fois. Et j'espère que vous aussi vous ne les ferez pas ! 

 👉 Curieux de découvrir à quoi ressemble mon premier livre ? Voici le titre et la couverture :

Rendez-vous ici pour découvrir un extrait gratuit.

 

 

 

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