

Rêve
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Rêve
Le temps passe,
Mais jamais ne me lasse,
La joie de ta chaleur,
Bien qu'il ne m'est que malheur.
Me brûlent et me consument,
Les échos de ton amertume,
Mais que grand mal me fasse,
Jamais je ne me lasse.
De l'autre côté, va-t-en et aime,
Je ne pleure que dans mes poèmes.
Ou dans tes bras si tu ne te lasses.
Malheur, malheur, hélas !
Je ne peux que rêver de toi,
Là, où tu n'es qu'une voix !
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