"On n'est pas là pour rigoler."
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"On n'est pas là pour rigoler."
Et c'est même pas une vanne !
Si vous avez envie de passer une soirée à rire, n'allez pas à ce concert.
"Qui va là, Tristesse, vous ne m'aurez pas ce soir !"
Habitée. Ses cris retentissent à travers la salle.
Hypersensible. "C'était un poids jusqu'à ce que je décide d'en faire une force."
Inspirante. "Quelques aspirations et la spirale recommence. Pour de l'inspiration, Madame caresse la démence".
Addiction, manipulation, manque de confiance en soi, amours tristes, émotions fortes. J'avais prévenu que ce serait pas l'éclate. 😅
"Je viens de dire que je détestais la tristesse mais aujourd'hui, je l'aime. Sans tristesse, je ne serais pas là ce soir." Ah, on n'avait pas remarqué ?! 😅
Du rêve, des crushes, de l’amour torrido-charnel, de la célébration de l’amitié, de la danse et de l’autodérision.
Alors non, on n'était pas là pour rire, mais on a ri quand même entre deux chansons tristes. Et on a souri, yeux dans les yeux.
De la maturité dans la voix, jusque dans les cris, jusqu'au bout des doigts.
Du contrôle dans le corps à travers la danse.
Pour terminer par du lâcher prise : "Ne te regarde pas, lâche toi !"
23 ans ? Incroyable !
Inspirations : Jacques Brel, Barbara, ou encore Stromae. Le tout avec des synthés modulaires ou juste du piano. Vous l'avez reconnue ?
"Je ferai danser les gens au rythme de mes pleurs."
Contrat rempli.
Après avoir assuré des premières parties de dingo au Trianon, dans des zéniths, à l'Olympia. Pour Mansfield TYA, Hervé ou Juliette Armanet. Le tout grâce à des vidéos postées sur Instagram ! Elle a poursuivi avec ses propres concerts.
J'ai eu la chance de la voir pour la première fois en mai dans une toute petite salle. Cette année, elle a raflé quatre victoires de la musique. Rien que ça !
J'aurais le plaisir de la revoir au zénith de Nantes en mars.
Et vous ?
Oh, et j’oubliais ! Son nom ? Zaho de Sagazan.