Ce que l’on trouve derrière le rideau du théâtre de la vie.
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Ce que l’on trouve derrière le rideau du théâtre de la vie.
Rien.
Rien que des souvenirs.
17 Décembre 1993. Tu connaissais toutes les mers, et c’est sur la plage que tu nous as quitté, sans un au-revoir. Je me souviens de cette nuit, où dans mon lit, je tremblais car je savais que tu t’en allais pour une dernière mission, et tu ne m’avais toujours pas parlé. Le navire amiral allait venir te chercher, impuissant, je le sentais… La rue bouillonnait de cris, le chien te cherchait, et toi, tu sortais du bistrot pour aller boire la tasse, la dernière.
– Papa !
Je crie. Je pleure.
J’annonce à mes frères et sœurs la terrible nouvelle : ta mort ! Tu es parti, nous laissant seuls, et parfois je pense que de là-haut, tu me surveilles, ai-je tort ? Que fais-tu maintenant que tu es six pieds sous terre ? Tu sais, je divague. J’ai mal. Je suis sans cesse au bord de la crise de nerfs.
Tu m’entends ? Quand le port s’est refermé, je suis resté prisonnier d’une douleur atroce : celle de mes souvenir
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Divagations d'un loup solitaire (feuilleton !)
de
Jean-François Joubert
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Jean-François Joubert il y a 2 ans
Bienvenu aux divers lecteurs de cet opus... Mon plongeon, ma dérive